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Critique de marina53


Elle vit recluse dans son petit appartement. Au milieu d'objets hétéroclites accumulés depuis des années, formant ainsi des galeries. Au milieu des odeurs nauséabondes. Au milieu des rats, des cafards ou des mites. Malgré cela, elle se sent bien chez elle, dans ce terrier, n'étaient ses voisin qu'elle incommode, de par les odeurs et les bestioles, et qui veulent se débarrasser d'elle et l'envoyer à l'hospice. D'ailleurs, le Gros du dessous l'a bien prévenue: il a appelé les pompiers. Ils doivent venir la chercher aujourd'hui même. Mais elle n'a que faire de ces menaces. Au milieu de ces tas d'immondices, elle vit comme dans une bulle...

Madame Diogène, titre en rapport avec le syndrome du même nom qui est caractérisé par le fait d'accumuler toutes sortes d'objets, de vivre dans des conditions pour la plupart insalubres et de n'avoir quasi plus de relations sociales, c'est ainsi que l'on pourrait nommer cette dame que nous décrit Aurélien Delsaux. A la fois tragique, sombre et percutant, ce roman nous met finalement dans une situation inconfortable. L'on se rend compte de la solitude si pesante, de la folie qui atteint cette madame Diogène, et de l'incompréhension et de l'indifférence des gens qui l'entourent. Malgré ces conditions de vie et sa maladie, cette dame reste touchante dans son désarroi même si l'auteur, de par son écriture parfois froide et sans concession, met quelques distances.

Etonnante et triste, cette Madame Diogène...
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