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EAN : 9782882506139
288 pages
Noir sur blanc (03/01/2020)
3.65/5   42 notes
Résumé :
Aurélien Delsaux dépeint une année dans la vie de Luky, Abdoul et Diego, trois ados d'un quartier HLM de province isolé du centre-ville, trois grands mélancoliques assoiffés de vie et qui portent l'immense poids de l'avenir qui s'étale devant eux.
On devine leurs crises de peur profonde et l'on voit leur coeur se replier secrètement dans un coin d'enfance qu'ils ne voudraient plus quitter. Pour Luky est un roman sur la grande amitié, la fraternité choisie. I... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Trois adolescents, les yeux rivés vers un horizon infini d'espoirs démesurés, Pour Luky, d'Aurélien Delsaux.

Ils ont 15 ans tous les trois, «  aux Renards, à Saint-Roch, dans le 38  », une cité comme une autre à la périphérie d'une petite ville, nichée dans les montagnes de l'Isère. Quatre immeubles de quatre étages posés comme ça, au bord de la route départementale. Construits au départ pour loger la classe moyenne. Ils attendent une réhabilitation qui ne vient jamais. Aujourd'hui occupés par «  les cas sociaux, les hors-jeu, les pas de chance et les déglingués  », les pauvres quoi. Peu de transport, pas de vélo et une piscine qui coûte trop cher, «  cernés par le malheur  » avec, aux alentours, un centre de détention pour mineurs et un refuge pour orphelins. On s'occupe comme on peut. On va à l'animalerie, c'est gratuit. On regarde les contrôles d'identité, pour Luky, ou on les subit, pour Abdoul et Diego. Ça occupe tout le monde, les gendarmes aussi.
Alors, on peut toujours rêver. le collège terminé, le lycée va bientôt commencer. Tous les trois sont dans un entre-deux. Entre l'enfance et l'âge adulte, l'adolescence, l'âge des injonctions, des obligations à se trouver un avenir, même quand il n'y en a pas. On pense à ces doux moments insouciants que l'on doit oublier. Luky entend des voix depuis longtemps déjà, celles de son grand-père paysan, mort il y a cinq ans : «  ça remonte tout seul, ça raconte en lui  ». On parle, on se réchauffe auprès d'une amitié que l'on voudrait éternelle et d'un passé qui ne meurt jamais.
Aujourd'hui, les commerces ferment, des banques ouvrent, mais on ne sait pas pour qui. L'ennui envahit la ville et la vie aussi. de toute façon, personne ne vient jamais ici. Les gens s'imaginent beaucoup de choses : «  la drogue, c'est nous – les embrouilles, c'est nous – les voleurs, c'est nous  ». Reste encore qu'on peut rêver, entre deux montagnes escarpées, entre deux horizons bouchés, lever la tête, regarder le ciel et passer encore «  une année parmi les étoiles  ».
Pour Luky est un roman tendre et touchant, par l'auteur de Madame Diogène et Sangliers, qui redonne du sens aux espérances de l'adolescence.
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Luky est un des trois ados que j'ai suivis en lisant ce roman hors normes d'Aurélien Delsaux. Hors normes par son style et son écriture qui collent à la façon de parler de Luky, Abdoul et Diego qui vivent aux Renarts, quelques immeubles au bout d'une route où il n'y a rien à faire.
Tout se passe en Isère, près des Chambaran, pas très loin de Voiron.
Je pense qu'il faudrait lire la plupart des pages à voix haute mais en dévorant ce livre découvert grâce à Babelio (Masse critique) et aux éditions Noir sur Blanc, j'entendais parler ces jeunes, ces trois amis aux prises avec les difficultés de la vie et de ce qui les attend. Leurs tics de parole et leurs formules toutes faites sont bien rendues.
Si Luky est le personnage central, Abdoul réussit en classe, s'en donne la peine, alors que Diego n'en fiche pas une, cherchant surtout à séduire les filles.
Enfin, voilà Luky qui apparaît à la mort de pépé dont il aurait bien aimé toucher le cadavre, caresser la joue mais Mother – oui, c'est comme ça qu'il nomme sa mère, une femme qui l'élève seule – le lui a interdit. Depuis ce décès, Luky entend des voix mais personne ne le prend au sérieux sauf, au début, ses deux copains. Luky est gentil, ne fait de mal à personne mais déclare qu'il ne veut rien. À ceux qui veulent à tout prix qu'il formule un projet, il annonce qu'il veut être le dernier. En famille, il avait sidéré tout le monde en annonçant son intention de devenir éboueur.
J'ai aimé lire ce roman qui se passe dans une région proche de la mienne, un roman qui permet de comprendre ce que vivent et ressentent nos ados au quotidien. Leurs études se déroulent cahin-caha et j'ai bien apprécié les débats du conseil éducatif où Luky réussit à dominer celles et ceux qui veulent à tout prix le forcer à décider de son avenir.
Aurélien Delsaux, ici, fait preuve d'un talent étonnant pour faire parler ados et adultes, jouant avec les temps de ses verbes et avec les mots, mais aussi pour délivrer de superbes passages pleins d'une poésie bienvenue pour respirer dans les moments difficiles.
L'auteur m'a plongé dans un de ces quartiers dits périphériques, nombreux en France, pas seulement dans la région parisienne. Pour Luky est un livre à lire pour comprendre ce que vivent ces jeunes et, pourquoi pas, tenter d'inventer d'autres issues, d'autres voies pour sortir de la médiocrité quotidienne.
Au travers de la mort de son pépé, je me rends compte de la rupture trop brusque, trop dommageable entre une vie rurale envoyée brutalement aux oubliettes et ce que nous offrons à des jeunes complètement coupés de leurs racines.
Cette belle paire de jumelles qui orne la couverture du livre, m'a permis de voir de plus près une réalité pas très réjouissante mais dont il faut parler. En lisant le petit mot de remerciements de l'auteur, je découvre que Luky, Diego et Abdoul existent, tout comme M. Lesélieux, le prof de français qui a su donner envie de lire, d'écrire et d'apprendre à Abdoul. Un grand moment d'espoir comme cette scène pleine de tendresse qui conclut l'histoire…

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Ayé, j'ai passé ma première fois à la roulette russe de Masse Critique privilège (ou un truc comme ça). Sans connaitre le sujet (ni le nombre de pages^^), j'ai accepté l'offre de Babel que je remercie, en même temps que les éditions Noir sur Blanc, pour l'envoi de « Pour Luky ». J'aurais pu refuser ou au moins aller voir de quoi il en retournait mais si l'opération se représente j'accepterai encore de plonger dans l'inconnu.

C'est vrai que si je m'étais un peu renseigné avant d'accepter, j'aurais probablement décliné l'offre.
L'histoire de trois ados désoeuvrés dans une cité d'un bout du monde de province, ben… ça risque de me gaver rapidement si la manière dont le thème est abordé est tout comme j'aime pas.
Coup de bol, Aurélien Delsaux a pris des chemins que j'ai eu envie de suivre bien loin des autoroutes bien tracées qui caricaturent les boutonneux cherchant leur « voix ».
Ici, bien sur, Luky, Abdoul et Diego cherchent leur voie qui, si elle leur semble sans issue, reste malgré tout un but. Un but qui prend le chemin des écoliers pour se révéler mais qui en se révélant ouvre toutes les portes, celles du rêve et de la liberté.
« Pour Luky » c'est trois ados tout au long d'une année scolaire avec leurs peines, leurs joies, leurs doutes, leurs « dés-espoirs ». La rébellion parcourt les pages sans révolte anti sociale, sans violence, elle est presque désabusée, résignée. Ce renoncement entretenu par le monde « moralisateur » des adultes ne demande qu'à s'assoupir au moindre encouragement, à la moindre marque de confiance donnée par l'autre, l'adulte, le pote.
N'étant pas adepte du sujet je ne saurai dire s'il est bien traité ou pas. Je peux juste dire que ma lecture a été agréable et que si je ne lirai pas « ça » tous les jours, j'ai néanmoins apprécié le moment passé avec Luky et ses potes.
Une chose m'a particulièrement surpris, le style. A tous les profs (pour qui j'ai une pensée tant le quotidien doit parfois être compliqué avec les ados) ou tous les « barbus de la syntaxe et de la concordance des temps… comment vous dire… ça risque de vous piquer les noeils. le ton du roman c'est le parlé d'ados de 15 ans avec tout ce qui peut nous amuser comme nous désespérer. Ca surprend. Au début je me suis dit que ça allait nuire à la fluidité de la lecture et puis après quelques pages, j'anticipais presque la tournure de phrase improbable. En fait l'écriture est fluide, on sent que rien n'est forcé, qu'on n'est pas dans la caricature, ça coule et c'est bon.
C'est à mon avis le point fort du bouquin, ce qui m'a fait entrer tout de suite dans la bande de Luky et m'a donné l'envie de partager leurs tranches de vie.
Des tranches de vie qui doivent être des souvenirs de l'auteur car le roman est dédié à Luky R, Abdoul L, Diego A et un prof de lettres les ayant croisé au fil des pages.
Quatre étoiles pour ce bouquin qui m'a sorti de l'univers que je cherche à travers mes lectures, qui m'a sorti de mes zones de confort ou de « bousculade ». Quatre étoiles parce que j'ai lu ce qu'on m'a vendu (enfin offert par babel et les éditions Noir sur Blanc) ce qui n'arrive malheureusement pas toujours. Tendre, touchant, si ces deux mots vous parlent alors tentez le livre.
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Je remercie Babelio et les éditions Noir sur Blanc pour l'envoi, via une masse critique privilégiée, du roman : Pour Lucky d'Aurélien Delsaux.
Nous suivons une année dans la vie de Luky, Abdoul et Diego, trois ados d'un quartier HLM de province isolé du centre-ville.
Ils aiment la vie, se posent pas mal de questions, imaginent mal l'avenir...
Nous suivons une année de trois jeunes un peu paumés dans un endroit comme il en existe dans de nombreux coins en France...
Pour Lucky est un roman que j'ai bien aimé.
Au début, j'ai été surprise par l'écriture car on a vraiment l'impression que c'est écrit par un ado. J'ai eu un peu de mal avec l'écriture au début puis je me suis laissée prendre par cette façon d'écrire et j'ai pris plaisir à découvrir la vie de ses trois jeunes gens.
Nous suivons surtout Lucky toutefois ses deux amis sont assez présents tout au long du récit.
Nous les rencontrons un peu paumés et rien n'a vraiment changé au final. C'est une année comme une autre, pas forcément l'année qui va changer leur vie.
J'ai trouvé ça original car souvent nous suivons des jeunes gens pendant une année symbolique pour eux. Ici ce n'est pas vraiment le cas, c'est une année parmi les autres avec ses joies, ses peines, ses inquiétudes...
Une tranche de vie parmi tant d'autres...
Pas d'épilogue, on ignore ce qu'il vont devenir. A nous de l'imaginer.
Je ne suis pas une grande amatrice des fins ouvertes mais là, je trouve que ça colle parfaitement avec ce roman. Je n'ai pas été déçue du tout.
Pas de coup de coeur mais un bon moment de lecture qui mérite 4 étoiles.
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Luky cherche sa voie, et il entend des voix- à le rendre fou. C'est un adolescent en plein questionnement (pléonasme). Aurélien Delsaux nous propose de suivre la trajectoire de Luky et de ses deux meilleurs amis, Abdoul et Diego. Tout y passe, l'appréhension de l'altérité, la compréhension des adultes, la découverte de la sexualité, les dérèglements psychologiques, l'insouciance, l'échec scolaire, le sens de la vie et du monde. le thème de l'adolescence n'est certes pas nouveau mais le ton de l'auteur est très personnel, avec parfois de jolies formules (« les légendes, c'est d‘la vérité qui se déguise ») et des scènes criantes de vérité (ex : le professeur en larmes pendant le cours suite à l'assassinat des enfants juifs de Toulouse). Et puis, pour une fois, voilà un écrivain qui prend la peine de comprendre et d'écrire ce qu'un jeune arabe de culture musulmane peut ressentir dans une société qui le regarde avec plus de suspicion que de curiosité. On sort enfin des clichés et des préjudices habituels. Cela suffit-il à en faire un livre inoubliable ? Malheureusement non. Il manque à cette histoire de jeunes une force, un souffle que j'ai pu retrouver récemment chez Sofia Aouine ou Maria Pourchet. Là, j'ai eu l'impression de lire une leçon bien apprise, un carnet intime minutieusement rédigé. C'est difficile de traiter l'adolescence après toutes les oeuvres, notamment cinématographiques, qui l'ont brillamment racontée. Il suffit de penser à Truffaut, Dolan, Kéchiche, Sattouf, Gus van Sant, Reitman ou Larry Clark. Et on dira ce qu'on voudra, le manque de culture des protagonistes rend leurs errements moins intéressants. Pour Luky, c'est le Cercle des poètes disparus, mais sans l'érudition.
Bilan : 🌹
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Le problème de Saint-Roch c'est que c'est de plus en plus mort, et début août c'est mort de chez mort. Y a de plus en plus de boutiques qui ferment. Reste la vitrine avec rien derrière, LOCAL À LOUER ou À VENDRE, un numéro de téléphone. On dirait que le vide envahit la ville, comme une sale mode. Sinon c'est surtout des banques, des assurances, des pharmacies, des magasins pour les yeux et les oreilles des vieux.
Y a même pas de gare. Y a bien des cars mais démerde-toi pour trouver où ils vont, quand ils partent. Et puis ça coûte, on sait même pas combien, mais ça coûte.
On dirait que c'est une ville, même pas une ville, une petite ville, un gros village que quelqu'un a chié en route, là, contre la colline, au milieu des champs. A peine quelques routes qui rattachent ça au réel, le reste du monde et la vie.

Page 47, Les éditions Noir sur Blanc, 2020.
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Pépé c'était peut-être pas quelqu'un, comme ils disent — mais c'était quelque chose quand même. Une force de la nature, reconnaissait Mother. Une vraie bourrique, disait tonton Guy. Un vrai con, disait tonton Jean. Un gros taré, disaient les cousins-cousines. Un gueulard, un qui se laissait pas faire, qui disait quand il était pas content. Qu'était jamais content.
Mother et lui ils y allaient un dimanche tous les quinze jours, Mother s'imposait ça mais ça la faisait suer — elle disait. C'était son père mais il la faisait bien chier — elle disait.
Vers la fin tous avec lui il les a vus devenir aussi durs que dans la vie lui avait été avec eux.
Qu'il meure ça leur avait fait du chagrin, c'est sûr. Mais y a pas eu d'amnistie.

Page 19, Les éditions Noir sur Blanc, 2020.
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La mère à Diego elle lui avait dit qu'ils avaient promis de tout réhabiliter, mettre aux normes, isoler. Y faire joli et tout. Mais ça fait un sacré moment.
Elle a trop cru ta mère — dit Luky.
Qu'ils y fassent propre ça s'rait déjà pas mal — dit Abdoul.
Toute façon ça fait des années, elle a dit, elle sait bien ma mère: même pas en rêve, elle a dit.
Y a trente ans, quand ça a été construit, paraît qu'y avait que des profs. C'était tout moderne. C'était pour la classe moyenne. C'était le top.
Aujourd'hui y a des Noirs, du Kurde, du Macédonien, du Rom, de l'Arabe, du Russe et les Blancs italiens portugais roumains, et aussi une handicapée.
Ici c'est les pauvres. Les cas sociaux, les hors-jeu, les pas de chance et les déglingués. Un nid à miséreux.
Ça pourrait faire parc d'attractions pour les bourges — Ah ouais, genre safari dégueu — Ah ouais, trop !

Page 42, Les éditions Noir sur Blanc, 2020.
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C’était dans les journées les plus longues, quand tout ne va que d’une clarté à l’autre, le lycée les avait enfin lâchés, enfin les grandes vacances, enfin cette éternité de poche leur était rendue, enfin ils pouvaient s’emmerder comme ils voulaient.
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Lesélieux était pas le pire des profs quand même. Abdoul avait hésité quand au début de l’année il avait proposé de s’inscrire aux quatre sorties théâtre – facultatives, il avait dit. Mais bon, le car était payé, la place on la payait avec la carte Région Jeune, ça faisait une occasion de sortie. Faudrait être con quand même. [...]
C’était la toute première fois de sa vie qu’Abdoul allait au théâtre. C’était la toute première fois de sa vie qu’Abdoul allait à Lyon en fait. Il s’était pas fait spécialement beau, mais en s’habillant le matin il avait pas choisi ses habits les plus moches. Il avait même mis du gel discrétos. [...]
D’abord il était pas à l’aise parce que l’ouvreuse en regardant son billet lui a dit En face monsieur, parce que le billet que le prof lui avait donné dans le car portait un numéro impair, et que là c’était l’entrée pour les numéros pairs.
Il a regardé l’ouvreuse qui lui faisait un grand sourire, qui lui a montré l’escalier symétrique.
Traversant le hall, il a vu comme les gens autour de lui sont sapés, en mode super classe, comme ils sont beaux, comme ça sent bon les vrais parfums, pas juste le déo. Lui en fait il a presque fait son max mais il trouve que ça fait tache à côté. Quand même : il est content d’être là, au milieu de ces gens. Ça le rend fier.
C’est quand il a monté les marches de l’escalier qu’il s’est senti justifié.
Y a eu une sonnerie. Il a senti le flux qui se pressait un peu autour de lui, au bas de l’escalier. Il s’est laissé porter. Il a monté les marches poussé par tous les autres, comme si les marches le montaient. Appuyé contre la rambarde, il a pu se retourner, montant, regarder le grand hall, sa lumière, son rouge et or, les mosaïques au sol, c’était vraiment la classe. Il s’est senti encore plus fier. Comme s’il était le premier à monter cet escalier. Le premier à se faire beau pour le théâtre. Le premier à aller au spectacle. Il avait gagné ça. Comme s’il était là pour tous les autres avant qui avaient pas pu y aller, qui avaient pas eu droit.
C’était carrément sa place aussi.
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Videos de Aurélien Delsaux (12) Voir plusAjouter une vidéo
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