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EAN : 9782842718046
297 pages
La Musardine (28/04/2016)
3.45/5   22 notes
Résumé :
[RESERVE A UN PUBLIC AVERTI]

Dans le train, une femme belle et sophistiquée en face d'un garçon trop jeune pour savoir qu'il est désirable. Elle lui écrit, mais quoi ? Et lira-t-il cette lettre au parfum de soufre ?
Une femme invitée par son mari au restaurant pour la Saint-Valentin. Il lui offre un oeuf vibrant télécommandé, elle doit aller aux toilettes, le glisser dans son sexe et revenir tranquillement s'asseoir. Mais se doute-t-il, qu'en ... >Voir plus
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Des 1ers pas avec une chick-lit érotique, Octavie Delvaux m'avait tapé dans l’œil avec sa revisite façon Sex and the City. Ici on est dans toute autre chose, des nouvelles softs à hards toujours à la sauce érotique et féminine de l'auteure.Ces nouvelles sont un peu en demi-teintes que ce soit la partie Eros ou Thanatos. Si on peut reconnaître une chose à Octavie Delvaux ,c'est qu'elle manie parfaitement l'art de la chute.

Mes coups de coeur:

- Coup de foudre à grande vitesse, qui m'a beaucoup fait penser au style de Françoise Rey.
- La flamme, qui m'a fait penser à une nouvelle de Brigitte Lahaie.
- Novices, pour son style épistolaire.
- le cadenas, pour son initiation toute mignonnette.

Beaucoup de nouvelles m'ont parues fades et sans intérêts ou encore trop pornographiques.

Par contre je n'ai pas adhéré au style de deux nouvelles bit-lit érotiques, ce mélange est trop spécial pour moi qui ne suis pas friand de vampires.

Demi-teinte, demi-teinte!
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Vingt-trois nouvelles et deux parties bien distinctes dans ce recueil, pour deux effets totalement différents, en ce qui me concerne du moins. La première moitié, « Éros », joue sur un registre classique d'érotisme chic et élégant. Classique donc, mais efficace, comme cette histoire de jeux torrides au restaurant un soir de Saint-Valentin ou ces vacances en club qui prennent une tournure inattendue pour un couple au mari volage. L'adultère est d'ailleurs un sujet redondant et les nouvelles traitant de ce thème offrent les plus beaux passages littéraires du recueil ainsi que les réflexions les plus profondes sur la question du désir et de l'abandon à l'autre, sans remords ni culpabilité.

Une première partie très réussie mais une seconde, « Thanatos », qui a eu sur moi l'effet d'une douche froide, notamment avec deux histoires de vampires où le mélange sexe, sang et morsures n'a pas été loin de me faire vomir. Dans les autres, il n'est question que de domination, de SM et de masques de cuir, des joyeusetés pour lesquelles je n'ai aucune attirance. Les fessées, la cravache, le collier de chien, la cire de bougie qui coule sur les roubignoles ou le piercing de tétons sans anesthésie, très peu pour moi. Comble du comble, ce texte où une maîtresse SM prend son pied avec des seringues. du sadisme pur, juste insupportable pour une chochotte comme moi. Exemple qui a failli me faire tourner de l'oeil : « Sans nous prévenir, Sonia planta l'aiguille, qui entra dans la peau comme dans du beurre. Elle traversait à présent la verge de John de Part en part ». Il m'a suffi de visualiser la scène pour grimacer et avoir des frissons d'horreur !

Un recueil inégal, donc. La première partie est excellente et justifie à elle seule la lecture. Pour le reste, les amateurs de pratiques extrêmes y trouveront leur compte. Les autres en sortiront comme moi, tremblants et effarés…
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Avis sur A coeur pervers d'Octavie Delvaux

Depuis quelque temps déjà, je me penche sur la littérature érotique grâce à La Musardine, que je remercie vraiment. C'est un tout autre genre de littérature auquel je n'étais pas habituée mais au fur et à mesure, je me rends compte qu'elle est très riche et il n'y a franchement rien de pervers à se tourner vers la littérature érotique.

La Musardine me permet donc de découvrir Octavie Delvaux au travers de ces 23 nouvelles. Elle manie les phrases les plus crues à celles beaucoup plus subtiles s'adaptant à sa nouvelle. Elle mélange les genres, les personnes, les connotations historiques, mais aussi les situations de couples et les nombreux fantasmes de tout être humain qui passe à l'acte.

La littérature érotique n'est pas que construite autour du sexe, des différentes pratiques. Lire un livre érotique, ce n'est pas lire du porno car il y a des sentiments. Les phrases d'Octavie font également passer un message. Un souvenir, un fantasme, une pratique d'elle-même. Les fantasmes ne se révèlent pas toujours la réalité. Octavie Delvaux raconte des amours d'aujourd'hui, des amours d'antan où le plaisir est le même, pas que dévolu aux hommes, des moeurs libérées mais où il fallait faire attention de ne pas se faire prendre quand on occupait au plus haut sommet.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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23 nouvelles qui vous feront basculer dans un monde d'érotisme et de luxure. Ce recueil est découpé en deux parties, une plus soft, Eros, bien que déjà très sexy, et l'autre un peu plus hard, Thanatos, plus dans la perversion et la douleur. Si vous connaissez ces deux divinités, vous verrez, le ton est donné.

Vous trouverez de tout ici, des histoires d'amour bien sûr, mais il est bien connu que la frontière entre amour et haine est mince et certaines nouvelles vous feront frissonner, de plaisir ou d'effroi au fil de votre lecture. Certaines vous surprendront, vous feront remonter le temps, même jusque sous le règne du Roi Soleil mais pas que… tandis que d'autres vous raviront. J'en ai aimé beaucoup, adoré quelques-unes et moins apprécié d'autres. C'est ce qui est bien dans ce recueil, on rencontre tellement de personnages différents, de thèmes différents, d'amours différentes, que c'est un régal de se demander à chaque nouvelles ce que nous allons découvrir et à quelle sauce nous allons être mangés. Mais ce qui est sûr, c'est qu'à chaque fois, c'est bien épicé.

En ce qui concerne le style d'écriture de l'auteur, c'est une découverte pour moi, je ne connaissais absolument pas, et quelle erreur ! Par ses mots, Octavie nous offre des nouvelles criantes de vérité, mise en valeur par une plume légère, drôle mais efficace, toujours juste. Elle nous décrit aussi bien l'amour entre un homme et une femme, entre hommes, avec une différence d'âge, en couple, d'adultère et j'en passe… Avec un langage qui sait se faire cru ou plus nuancé selon les situations, revivez l'amour sous toutes ses formes. Alors n'attendez plus, Eros et Thanatos vous attendent !
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Ce recueil est composé de 23 nouvelles érotiques, écrites de main de maître par Octavie Delvaux (dont j'ai découvert la plume avec Sex in the Kitchen il y a quelques semaines). Au cours des pages de ce recueil, j'ai ressenti une écriture tellement riche, cultivée, maitrisée par Octavie Delvaux, que la lecture n'en a été que plus agréable.

Chaque nouvelle est intense de par son thème, qui va des relations de dominations / soumissions, de désirs contenus, de provocation coquine dans des couples fortement amoureux, de rêves et d'espoir… mais toutes ont pour point commun une dimension sensuelle, audacieuse, amoureuse et sexuelle très forte.

J'ai beaucoup aimé la lecture de ces nouvelles, même si certaines m'ont plus plu que d'autres… normal il en faut pour tous les goûts et justement au travers de ce recueil vous trouverez sans doute celles qui vous plairont plus…

Aux amoureux de littérature érotique, n'hésitez pas à ouvrir ce très joli livre.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les hommes ne comprenaient rien aux clichés essentiels, ceux qu'il faut absolument réaliser. Manger des crêpes sur un petit port breton, faire un tour de traineau à la montagne, de la gondole à Venise, du pousse-pousse au Vietnam. Toutes ces choses qui paraissent futiles aux voyageurs blasés, mais essentielles aux rêveurs.
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Les hommes ne comprenaient rien aux clichés essentiels, ceux qu'il faut absolument réaliser. Manger des crêpes sur un petit port breton, faire un tour de traineau à la montagne, de la gondole à Venise, du pousse-pousse au Vietnam. Toutes ces choses qui paraissent futiles aux voyageurs blasés, mais essentielles aux rêveurs.
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Chez eux, le désir ne craint pas la répétition, il ne s'érode pas avec la routine. Ils baisent comme ils mangent : parce qu'ils ont faim, matin, midi et soir.
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il va des amitiés de vacances comme des amours de vacances : malgré les promesses elles se prolongent rarement au-delà de la plage 
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Ramenée dans notre bande par pote, elle m'avait embrassé dans un coin avant de me conduire dans les bois où je l'avais honorée comme on le fait à cet âge, c'est-à-dire avec la souplesse d'un fer à repasser et la rapidité d'une cocotte minute.
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