Caprices ? C'est fini !

Entre conte et comédie, un bon gros roman qui se lit d'une traite, en souriant beaucoup et en appréciant au passage la morale et la réflexion.
C'est drôle, bien écrit, avec un langage parfois assez soutenu.
Il faudra encourager les jeunes lecteurs à s'y plonger, car c'est tout de même un pavé, à la couverture de plus pas particulièrement attirante.
D'ailleurs, j'ai détesté les illustrations intérieures.
Mais bien aimé le texte, et beaucoup souri.

Une princesse capricieuse, un roi autoritaire et dépassé, une cour à plat ventre devant ces 2 personnages peu sympathiques.... Enfin à première vue.
Voici un conte qui semble bien classique. Une princesse à marier et des prétendants nombreux. Et l'un d'eux plus malin qui "emportera" sans doute la princesse..
le titre donne le ton. Il y a pléthore de jeux de mots, de l'humour et des saillies pertinentes.
Enfin le roi a trouvé une solution pour se débarrasser de sa fille. En la mariant mais sans vouloir la marier vraiment. Il faut juste l'occuper avec ce défilé de prétendants qui doivent résoudre l'énigme, pendant ce temps il peut souffler un peu, c'est à dire continuer à ne rien faire.
Hélas un pauvre bucheron, ( ne pleurez pas encore dans les chaumières) va se coltiner le voyage jusqu'au château. C'est que papa a de l'ambition pour le fiston.
Là il découvrira la ville, et aussi qu'il y a des riches et des pauvres.... Des despotes et des larbins. Des demeures somptueuses et des quartiers sordides.
Jean découvrira la belle, ( oups coup de foudre - ) et la Princesse se battra pour conquérir l'amour... Bons sentiments et grandes orgues sont au rendez-vous. Mais ces deux-là ne sont pas simples ce qui nous vaut une série de rebondissements.
C'est romantique à souhait, écrit avec verve, doucement rigolo, et légèrement poil à gratter. Cette société n'est pas parfaite loin de là.... et rien n'a vraiment changé semble nous dire l'auteur.

295 pages tout de même, je ne suis pas certaine que les jeunes iront vers ce roman. Ce n'est plus trop leur univers... Même si c'est plus une fable satirique avec des vrais airs de contes qu'une histoire cucu de princesse...
Un bon moment que cette lecture, que je n'aurai surement pas faite si on ne m'en avait pas parler avec autant d'enthousiasme. Je me suis bien amusée en le lisant, même si ce n'est pas un coup de coeur.

Ah oui le roi s'appelle "S'affala". Mais si, le roman débute ainsi " le roi s'affala"...
La Princesse on ne l'apprend qu'à la toute fin son prénom. Si vous ne voulez pas vous poser la question pendant 294 pages vous savez quoi faire....

Pendant la première moitié du livre, je me suis demandé comment les éditions Didier Jeunesse, si souvent inspirées pour les albums et les contes, pouvaient publier un tel roman.
Un humour un peu lourd, un style relâché assez plat et parfois un peu maladroit… Et puis cette histoire de pou, engraissé puis décapité dont la peau devient une couverture (et l'objet d'une énigme pouvant mener l'heureux vainqueur au mariage avec la princesse)… Assez répugnant ! Conte traditionnel brésilien ou pas.
Et puis le roman est devenu plaisant à mes yeux à partir du moment où la princesse, reine des caprices, est soumise à des épreuves par son promis.
La perspective change en effet.
D'indésirable malgré sa réussite à l'énigme, le pauvre jeune bûcheron devenu très séduisant aux yeux de la princesse, a dit « non » (provisoirement) le jour du mariage et va proposer à la princesse trois défis.
La jeune fille va devoir sortir de sa tour dorée, découvrir la réalité qui l'entoure et se découvrir des qualités insoupçonnées. Elle s'en sort avec intelligence et générosité, tout comme le jeune homme s'était sorti des improbables épreuves ajoutées par le roi pour se débarrasser de lui.

Ce côté positif a emporté toutes mes critiques les plus affirmées, les faisant fondre comme neige au soleil. Pierre Delye a su créer un roman plein de vie, drôle, plein de moralité (de manière un peu trop démonstrative peut-être) mais surtout humaniste et faisant la part belle à l'intelligence de l'esprit et du coeur. A découvrir donc.

Un roman drôle, léger (malgré son épaisseur), décalé, à l'aspect d'un conte randonnée : à l'image de Pierre Delye quoi. Mais je ne sais pourquoi, cette lecture avait un petit air de déjà vu. Je n'arrive pas à l'identifier, mais cette histoire ne me paraît pas totalement inconnue...

Dans un royaume, un roi pas très futé et une princesse, sa fille multiplient les caprices. Autour d'eux, tout n'est que miel et hypocrisie. Mais le roi en a assez des caprices de sa fille. Il veut la marier. La princesse n'est pas d'accord mais plutôt que d'affronter son père, elle propose d'épouser celui qui résoudra l'énigme qu'elle propose...

le roman semble être la retranscription d'un conte. Il en a le souffle.
C'est assez drôle. On s'amuse souvent des situations autant que des dialogues.
Les personnages sont un peu caricaturaux mais c'est logique, les choses sont poussées volontairement. le héros est vraiment gentil, bon, intelligent quand le roi est bêbette à outrance.
Il y a d'ailleurs une petite dimension presque moralisatrice et politique avec ce roi : celui qui gouverne doit se mettre à la place des autres et il faut partager les richesses.
C'est à la fois un conte assez traditionnel avec des épreuves, un vieil homme que l'on aide sans rien attendre et qui offre trois cadeaux, un défi avant le mariage de la princesse... et original dans le ton humoristique et surtout le fait que le héros détourne les défis.
J'avais beaucoup entendu parler de ce roman et je suis sans doute moins enthousiaste que ce que j'ai lu ou entendu. Il m'a semblé qu'il y avait des petites longueurs. Mais j'ai trouvé ce roman conte bien sympathique.
Lien : http://bloguiblogas.blogspot..

Pierre Delye signe ici un livre drôle et très surprenant. Un récit décalé et intrigant très plaisant à lire. Seul point négatif (selon moi) les illustrations intérieures pas toujours adaptées au récit.

Le roi en a assez : sa fille, la princesse, est une vraie capricieuse ! La dernière en date : élever un poux au point de devenir énorme et gras ! le roi a donc décidé de marier sa fille. La princesse accepte, mais son prétendant devra découvrir de quelle bête est faite sa couverture. le concours est ouvert à tous : les nobles, les chevaliers et même les plus pauvres tentent leur chance ! Jean, un jeune bucheron sera le seul à découvrir la réponse. Mais le fait d'être pauvre pose un problème pour la famille royale. Jean devra donc réaliser plusieurs épreuves pour espérer devenir Prince !

Voici un roman jeunesse qui encore une fois m'a été chaudement recommandé par ma libraire jeunesse préférée ! Elle a vraiment de bons goûts car encore une fois, j'ai beaucoup aimé ce livre !

J'ai adoré les personnages : nous avons un roi qui ne sert pas à grand chose, une princesse qui a tout ce qu'elle veut et qui en devient exécrable mais qui au fond cache un petit coeur, et enfin, Jean, le jeune bucheron qui évolue au fur et à mesure de la lecture. Au début, il parait un peu simplet, mais petit à petit, il se révèle être très intelligent !

J'ai également aimé les divers rebondissements que l'auteur nous impose durant notre lecture. Notre attention est donc constamment stimulée pour notre plus grand plaisir.

Même s'il faut avoir une imagination débordante pour adhéré à cette histoire loufoque (surtout l'épisode du poux, et les autres épreuves...), on plonge avec plaisir dans cet univers !

Albertine signe la couverture et quelques illustrations qui viennent étayer le propos de l'auteur Pierre Delye.

Et même si c'est un petit pavé pour un roman jeunesse (quasiment 300 pages), je peux vous assurer qu'on ne voit pas le temps (ni les pages) passé, une fois plongé dedans !

Bref, un roman jeunesse qui m'a beaucoup plu ! :)

Lien : http://lespetitslivresdelizo..

Un étonnant petit livre dans cette sélection des Incos ! Cette année ils ont choisi l'éclectique et nous voici, avec ce petit livre, plongé en plein dans l'univers des contes merveilleux !
Tout y est, une princesse arrogante punie de sa méchanceté par un jeune bûcheron qui a tout d'un grand prince, aidé quand même par un génie déroutant.

L'histoire, quoi que rodée, de la princesse et du pauvre, est renouvelée par de nombreux détails ce qui permet d'entrer dans cette oeuvre de manière ludique et sans trop se lasser au fil des pages. Alors oui il y a quelques longueurs (ce qui est assez rare en littérature jeunesse pourtant) mais des messages subliminaux sont adressés aux jeunes lecteurs et pour nous autres professeurs, on se dit que certains d'entre eux liront entre les lignes et en tireront quelques petites leçons d'humanité (bon c'est un grand mot mais c'est beau de rêver non?).

Bref, je l'ai bien aimé même si j'ai été un peu déroutée au début. Il me tarde de savoir ce qu'en ont pensé mes élèves !

Avec le recul du lecteur, les caprices de la princesse deviennent vraiment hilarants, ce livre m'a fait mourir de rire.

La Princesse est capricieuse. le Roi est fatigué de tous ses caprices, mais il n'arrive pas à lui dire non. le jour où la Princesse lui demande la peau d'un pou qu'elle a engraissé, il explose. Il promet la main de sa fille à celui qui reconnaîtra l'animal d'où est tiré la peau du siège de la Princesse.
Basé sur le conte "la peau du pou", cette histoire fait penser à un conte philosophique. Bien sûr, on y parle des apparences, du respect des autres, de l'amour. Un roman frais qui se lit d'une traite.
Lien : http://laptitesourisduweb.si..