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Citations sur Cataractes (44)

- Pourquoi tu veux savoir ? Moins on en sait, ici, plus on a de chance de vivre vieux.
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Toutes ces années loin d’ici, son existence confortable à l’étranger, n’ont finalement rien effacé.
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Thomas Szasz un psychiatre américain d'origine hongroise, parti de son pays pour fuir le nazisme, disait : «Si vous parlez à Dieu, vous êtes mystique, si Dieu vous parle, vous êtes psychotique».
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Ça s'était passé en avril, l'air hivernal radoucissait au profit de la tiédeur printanière, mais les grosses pluies des jours précédents, peut-être à l'origine du glissement de terrain, avaient contribué à maintenir une atmosphère fraîche dans la montagne. La chaleur animale avait préservé celle du petit Jan, l'empêchant de mourir gelé.
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Qui, aujourd'hui, se proclamerait fils de Dieu et arriverait à en persuader tout un peuple, quand, dans l'ère de l'Homo deus, Dieu est plus que jamais homme et l'homme plus que jamais un dieu ?
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Boire le café turc est tout un art. L’art de la patience. Savoir prendre le temps de le préparer et celui de le déguster. Savourer le breuvage sans précipitation, pour ne pas avoir la bouche pleine de marc.
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"Son regard s'attarde avec tendresse sur la fillette. Chaque fois, il se demande comment ils ont fabriqué une telle merveille. Pourtant, elles est là, fruit de ce qui aurait dû être un amour stable et solide, petit être de joie et de vivacité, unique et si précieux. Il donnerait sa vie pour elle. Et il aime ce sentiment."

"Sur le chemin de la centrale, dans la jeep de Vladimir, tout ça lui revient en même temps. Rien n 'a vraiment changé en vingt ans, à part de nouvelles constructions le long de la route défoncée. Le caractère rude et paysan de la région est resté le même. Les chats squelettiques et les chiens errants couchés sur la chaussée, les chèvres qui traversent sans se presser, les anciens en tenue traditionnelle - les hommes, la tête coiffée d'une toque fourrée, et les femmes couvertes d'un fichu noué sous le menton -appuyés sur leur canne devant les maisons en torchis, accompagnant du regard les rares voitures et se demandant qui peut bien venir se perdre dans les parages alors que les jeunes ne pensent qu'à partir. Ici le temps s'est figé et les vieux attendent la mort."

"    Tout comme son vieil ami, Kosta veut découvrir l'origine de ce mal qui gangrène les esprits des employés de la centrale.
Une démence contagieuse ? D'où peut-elle provenir ? Ce sol renferme-t-il des germes, des bactéries responsables d'une forme d'encéphalite ? L'eau pourrait-elle être la source d'une mystérieuse contamination ? Y aurait-il une pollution aérienne ? Des particules apportées par le vent, comme le sable à Dubaï, dans lesquelles se cacherait un mal inconnu..."

"    Ne jamais détourner les yeux de ses propres peurs, lui disait le grand-père. 
Ses doctrines tirées de l'expérience et souvent pleines de bon sens constituaient son unique et précieux héritage."

"    Même s'il aimait cette atmosphère de prières et de recueillement, il lui manquait l'essentiel. La foi en Dieu. S'Il existait vraiment, Il n'aurait jamais permis toutes ces tragédies, tous ces drames qui secouent le monde. Il n'aurait jamais laissé des guerres éclater, des enfants devenir orphelins."

"Chaque année, les éleveurs perdent une vingtaine d'agneaux entre les griffes des rapaces. Mais ici, la notion de perte, de vie, de mort est naturelle. Malgré leurs craintes et leur douleur, ils estiment que c'est dans l'ordre des choses et de la Nature, et l'idée d'exterminer en masse les prédateurs ne leur vient même pas à l'esprit."

"   "Le monde est en train de changer, pense-t-il. Peut-être est-ce le destin de l'humanité de se précipiter vers son déclin. Mais  qu'est-ce qui la presse ainsi , Sa disparition est-elle inscrite dans ses gênes ? Dans son ADN ? Depuis la naissance de la Terre, est-ce la chronique d'une mort annoncée ? On a toujours cru que la menace venait des forces de la Nature, or elle ne vient que de l'Homme."

" Je ne crois pas non plus en Dieu. Une force nous dépasse, certes, mais en réalité, elle vient de nous-mêmes et de la nature."

 
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Qui, aujourd'hui, se proclamerait fils de Dieu et arriverait à en persuader tout un peuple quand, dans l'ère de l'Homo deus, Dieu est plus que jamais homme et l'homme plus que jamais un dieu ?
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À voir tous ces pauvres gens, je me dis qu'on a une sacrée chance d'être encore vivants, mon gars.
C'est pas de la chance, imbécile ! C'est Dieu.
Je me demande bien ce qu'on a fait pour le mériter…
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Épuisé par toutes ces émotions, après avoir partagé les biscuits avec Hatsa qui ne s’était pas fait prier pour avaler sa part, Jan avait sombré dans un sommeil troublé par des visions d’apocalypse. De ces froides ténèbres, blotti contre l’épaisse fourrure, était né le premier des cauchemars qui allaient hanter Jan Kosta toute sa vie. Le même cauchemar qui se répéterait chaque nuit. Et il se réveillerait toujours au même moment, en sueur, avec cette impression d’étouffer, de la boue plein la bouche, le nez et les poumons.
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