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sur 241 notes
J'ai rencontré la charmante Sonja Delzongle à "lire à Limoges " et , fort de ma lecture de " Boréal " j'ai souhaité échanger quelques mots avec elle et lui demander de me dédicacer " Cataractes " , ce qu'elle a fait avec beaucoup de gentillesse . Je vous livre ses propos : " Parce que le libraire est parole d'évangile ....bonne route dans les Balkans". Pour le libraire , il m'avait en effet déclaré avoir aimé le livre mais "parole d'évangile" , c'était un peu fort , non ? Bon , enfin...."Bonne route dans les Balkans ", ça m'indiquait le lieu de l'action ....Finis les grands froids du Grand Nord , c'était déjà ça . Quant à la route , on avait le temps de la découvrir et puis mon libraire m'avait dit que.....
Bon , pour changer de milieu , ça ,on change de milieu mais on ne change pas" la Sonja" qui va nous transporter dans un nouvel enfer , un de ces lieux dont on n'oserait même pas imaginer qu'ils puissent exister.....Si elle passe sa vie d'écrivaine à nous transporter chaque année dans un lieu différent , je vous assure que la pollution liée aux transports aériens aura bientôt disparu , les touristes n'auront plus qu'une envie : rester chez eux . Oui , cette route dans les Balkans va s'avérer périlleuse , semée d'embûches de toutes sortes , sorties d'on ne sait où , d'on ne sait quel cerveau , mais toutes plus anxiogènes les unes que les autres et , je vous le dis le sang va couler.....Dans un roman noir , me direz- vous , ça coule de source...Oui et bien de source , il en sera question , justement , d'une source qui alimente un monastère dont les moines ont disparu mystérieusement sans que grand monde s'en préoccupe , du reste , un monastère devenu un bien étrange établissement pour malades mentaux . Sachez aussi qu'il est question d'un barrage en bien piètre état et prêt à...., surveillé jour et nuit par des miliciens à l'espérance de vie .....limitée . Attention , "la magla "va embrumer les paysages et les esprits , ceux des personnages , bien entendu , mais aussi les vôtres . Ah , oui , je m'en souviendrai de son " bonne route " , croyez- moi . Pas prêt d'y aller , moi , dans les Balkans , quant à ceux qui hésitent, je vais leur donner un ( excellent ) conseil . Surtout , ne demandez pas l'avis de votre libraire , il ou elle va vous dire que c'est un bon roman . Ne me faites pas confiance , je veux vous inciter à découvrir cette folle aventure ...... . Non . Allez chez votre libraire , prenez le livre , planquez-vous dans un coin et ...lisez le prologue...(..surtout , pas de blague , laissez l'épilogue tranquille .) Ça y est ? Vous avez lu le prologue ? Et maintenant ? Vous êtes déjà à la caisse pour payer et vous rentrez immédiatement chez- vous pour lire la suite ? Bon , comme vous voudrez , moi , j'ai rien dit c'est bien vous qui voyez ....Je suis déjà soulagé que vous ne soyez pas resté(e) sur place....
Allez je vous le dis , "Boréal " était "glaçant " , " Cataractes " est "hallucinant".
Bon voyage et , SURTOUT , prenez bien soin de vous mais , avec Kosta , Vladimir ,Djol , Marija , Sacha , vous êtes entre de bonnes mains ...A très bientôt , si Dieu le veut ....Moi j'dis ça......
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Dans les montagnes serbes un barrage montre des signes inquiétants de fissures. La zone avait déjà des années plus tôt été le lieu d'un effondrement d'une partie de montagne. le flot avait noyé tout un village. Seul un enfant de trois ans s'en était sorti par miracle : Jan Kostadinovic. Devenu adulte, il est devenu ingénieur hydrologue et c'est lui que son ex-condisciple Vladimir, adjoint au directeur du barrage, vient chercher à Dubaï pour qu'il revienne étudier le sol et la circulation de l'eau autour du barrage.
Jan remet les pieds dans une région où il a ses fantômes : ses parents, Djol, le berger qui l'avait recueilli plus mort que vif au bord du lac, et son jeune chien leonberg qui lui avait sauvé la vie en le tirant hors de l'eau... Il part à la recherche de la source locale qui ne suit plus son cours habituel, accompagné d'une journaliste de Belgrade, Marija. le duo s'enfonce dans la montagne alors que des phénomènes étranges se manifestent dans la magla, le brouillard local, et qu'au barrage des corps égorgés sont retrouvés un à un.

Je ne connaissais pas cette auteure. du livre, j'avais lu des critiques de mes amis Babelio n'allant pas tous dans le même sens. C'est donc sans aucun a priori que j'ai entamé la lecture. Le climat du début du livre, lié aux événements autour du barrage, est intrigant. La suite part un moment aux limites du fantastique. J'ai alors cru m'être trompé de genre littéraire. Puis, à coup d'invraisemblances et d'exagérations, Delglonze remet son intrigue dans le sens du polar. Un polar sanglant et tendu. le dernier tiers du livre multiplie les retournements, plutôt bien menés. L'histoire confine – est-ce bien le terme d'ailleurs ? – à la folie.
Plus le récit avançait, plus un rapprochement s'opérait avec certains des livres de Jean-Christophe Grangé : mêmes personnages tourmentés, détruits par la guerre (ici celle de l'ex-Yougoslavie), même cheminement vers l'impensable, même goût pour le morbide… Le rythme élevé du roman entraîne le lecteur, qui passe outre le côté non crédible de certaines scènes. Le livre est un page-turner réussi, qui permettrait une adaptation cinématographique spectaculaire.
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C'est devenu une rareté, mais il existe encore des thrillers qui ne ressemblent à rien de connu. Des histoires à l'atmosphère originale, aux personnages inattendus, à l'intrigue singulière. Cataractes en fait partie, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir dès les premières pages.

Je profite en liminaire pour préciser que ce récit est une histoire d'eaux, le titre est à comprendre dans ce sens.

L'eau élément originel, mère de toute vie, mais qui peut également s'avérer meurtrière quand les torrents se déchaînent.

L'autre élément prépondérant est la Serbie, la terre d'origine de Sonja Delzongle, qui est clairement la matière première que l'auteure malaxe pour proposer une intrigue hors du commun.

Outre l'air pur des montagnes serbes, l'écriture en devient parfois aérienne, portée par le souffle de l'histoire et poussée par le feu intérieur qui ronge les personnages.

Le livre débute par une scène de cauchemar, particulièrement prenante. Un tourment qui va suivre le personnage principal toute sa vie, toutes ses nuits, avant qu'il ne revienne aux sources.

L'idée de la cité engloutie refait étonnement surface en ce moment, avec ce roman comme avec celui d'Olivier Norek. Une sorte de vision apocalyptique de ce qui attend notre monde, qui ne laisse plus la nature avoir sa vraie place ?

Je voudrais vous raconter cette histoire en quelques mots que j'en serais bien incapable. Elle est si riche, si surprenante, si variée qu'elle ne peut que se vivre à travers la lecture. Il faudra aller au bout pour faire le lien entre ces faits étranges qui perturbent cet arrière-pays des Balkans.

Cataractes, c'est tout d'abord une ambiance. Pesante, crépusculaire, fantomatique. le réel devient mystérieux, se brouille dans la majesté des lieux et la magie des traditions. Un sentiment vraiment étonnant, mélange d'étouffement et de respiration.

C'est ensuite une intrigue qui semble avoir des ramifications infinies, avant de se resserrer de manière inattendue. Sur les terres brûlées d'une terrible guerre fratricide qui n'est vieille que d'à peine plus de deux décennies, l'écrivaine construit son histoire avec une volonté de sortir des sentiers battus tout en retrouvant avec émotion ses racines.

L'art du roman noir est parfait pour ainsi transmettre des émotions tout en décrivant un monde sombre. Sonja Delzongle maîtrise l'art de créer une tension, de déstabiliser le lecteur. La fin en est la preuve ultime.

Même si le récit tient beaucoup au passé du pays, elle a souhaité l'imprégner d'une sorte d'immédiateté angoissante en écrivant au présent. Une autre manière de déstabiliser le lecteur.

Cataractes est un thriller différent, profondément oppressant, troublant par son atmosphère unique et ses directions déroutantes. Dans un monde de plus en plus lisse, Sonja Delzongle prouve sa singularité, roman après roman. C'est d'autant plus marquant cette fois-ci, avec cette confluence entre ses origines et des préoccupations plus actuelles.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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Kosta à 3 ans quand il est sauvé miraculeusement à la suite d'une coulée de boue qui a envahi son village des balkans, causant la mort de centaines de personnes dont toute sa famille.
30 ans plus tard, devenu ingénieur hydrogéologue, marié  et père d'une petite fille qu'il adore et surprotège, il vit à Dubaï,  là où son ami Vladimir vient le chercher afin de faire des relevés sur une source, au coeur des montagnes Serbes, qui alimente une centrale électrique dont les bases sont fragilisées et dont le personnel présente des troubles qui amènent une certaine tension.
D'abord réticent, Jan Kosta accepte de revenir sur les traces d'un passé qui le hante encore.
L'eau de la source, qu'il tente de retrouver, prend vite une couleur rouge sang.
On est chez Sonja Delzongle, là,  pas chez Nicolas Hulot.
On comprend vite qu'il y a des endroits où il vaut mieux ne pas se baigner, de l'eau, pourtant limpide, qu'il vaut mieux ne pas boire.
Et puis il y a tous ces mystères.
Ces murs qui se fissurent.
Cette communauté de moines qui semble avoir disparu.
Comme Kosta dans le bouillard épais du Mont Midžor, on est perdu.
On croit tenir une piste, mais...on s'égare.
La recette de Sonja ?
Prenez une guerre fratricide qui divisa la Yougoslavie, ajoutez-y un combat écologiste dans l'air du temps, une nature sauvage qui se rebelle et peut vite devenir dangereuse, des personnages tourmentés, étranges, inquiétant même et assaisonnez de mensonges, de vengeance et de violence et vous obtenez Cataractes.
Après son Boréal et ses banquises, Delzongle nous emmène dans les Balkans, l'air y est plus chaud, mais l'atmosphère tout aussi...glacial.
Si, parfois, cette lecture m'a déconcerté, je peux vous dire que le coup de poing dans l'estomac, que j'ai pris à la fin, je le sens encore. Pffff, non mais franchement, Sonja, ça se fait pas de faire mal au lecteur comme ça...





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Kosta, hydrogéologue serbe installé à Dubai est toujours hanté par le drame survenu dans la vallée de Zavoi, cette catastrophe naturelle qui a rasé tout son village et dont il fut, jeune enfant, l'un des seuls rescapé.
Missionné pour rendre son expertise sur la centrale hydraulique implantée dans cette vallée qui semble déjà montrer des signes de faiblesse, il est de retour dans sa Serbie natale...
Sonja Delzongle signe ici un thriller rondement bien mené tout en continuant à défendre ses convictions écologiques et géopolitiques.
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Chronique de serial Lectrice : La plume de Lulu pour Collectif Polar
Bonjour Dame Geneviève.
Je te remercie encore une fois d'avoir gagné au concours avec mes cinq livres dédicacés. J'ai fini « cataractes » de Sonja Delzongle.
Après, le hameau des Purs, Thanatea, j'ai donc mis mes bouées, et je suis partie en Serbie.
Jan est un rescapé, le plus jeune d'un endroit où l'eau a fait des ravages, il a refait sa vie à Dubaï en devenant hydrologue. Quand son pote Vlad vient le chercher en lui disant, on a besoin de toi, il y va, il fonce tête baissée, c'est sa terre natale qui est de nouveau en danger.
Et là, j'ai vu défiler un pays dont je ne connais que le nom sur la carte, ça s'est éveillé sous mes yeux, et je les ai écarquillés devant tant de beauté que seule Dame Nature peut nous offrir.
Sonja a le talent de nous emmener dans son pays, et de nous le faire découvrir et aimer. On sent que la guerre a laissé des traces indélébiles, « un pays qui n'existe plus, qui n'apparaît plus sur aucune carte et qui s'appelait Yougoslavie. Pays fantôme, éclaté, dissout par la guerre, désormais inséparable du préfixe « ex ». Deux lettres aussi cinglantes que des tirs de sniper, deux lettres qui à elles seule enterrent un État entier ou une personne « .
On se doute bien que Jan ne va pas là bas pour du tourisme, vu qu'il y a pas mal de cadavres qui s'amoncellent, et surtout, beaucoup de questions sans réponses.
Sonja a tissé sa toile machiavélique autour de moi, je dégaine donc la #bombelivresque.
» je suis mort mais ça ne se voit pas encore «
Trahisons, manipulations, mensonges, psychologie finement étudiée, Sonja nous livre ici un excellent ouvrage que je vous conseille humblement de découvrir.
Vous n'en sortirez pas déçus. Atomisé(s) oui, éparpillé(e) s en petits morceaux et le coeur tout fissuré.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Cataracte : Affection oculaire, le plus souvent sénile, due à l'opacification progressive du cristallin qui devient blanc ou brun et qui entraîne une cécité partielle ou totale.
Domaine Hydrographie : Chute d'eau sur le cours d'un fleuve, remarquable par sa hauteur, son débit et son bruit.

Jan Kostadinovic est hydrogéologue à Dubai, une ville où il s'est installé avec femme et enfant. Près de 5 000 kilomètres le sépare du village de Zavoj en Serbie, dont il est natif. Est-ce la distance suffisante pour réussir à oublier Zavoj englouti, son village rayé de la carte en quelques heures seulement par un torrent de boue et de pierres ? Lui, le seul survivant, l'enfant miraculé, reste hanté par ses fantômes et ses cauchemars. Et lorsqu'il est contacté par Vladimir Krstic, son compagnon d'études, pour effectuer une mission d'expertise sur la centrale hydroélectrique de Zavoï et ses environs, le voilà rattrapé par sa propre histoire...

J'ai découvert avec le talent de Sonja Delzongle un thriller détonant : une plongée en pays serbe, encore fraîchement marqué par une guerre fratricide, générant violence et souffrance. Mais c'est aussi un plaidoyer écologique poignant en faveur des Balkans, dans une région où se décide la construction de centrales hydroélectriques au mépris d'un patrimoine naturel (magnifiquement décrit) et jusqu'ici préservé.
« Cela équivaut à détruire des cathédrales pour construire des centres commerciaux » dixit un représentant d'un groupe écologiste local...
C'est enfin un roman terriblement psychologique, sur le syndrome de culpabilité du survivant, mais aussi sur les états de stress post-traumatiques, bref un constat glaçant de l'inéluctabilité de la bêtise humaine confinant à la cruauté.

Une auteure que je découvre pour la première fois et qu'il me tarde de retrouver !
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Avec la Serbie ,cher à notre auteure,on plonge dans la noirceur avec une histoire ou passé et présent se croise pour nous faire frissonner tout au long de ce magnifique thriller.
Barrage,monastère ,hôpital psychiatrique ,montagne,tout est là pour nous procurer un moment de lecture inoubliable.
Une claque de noirceur et un gros coup de coeur.
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Un orphelin serbe est recueilli par un vieil ermite pendant quelques jours puis par ses grands-parents, suite à la rupture d'un barrage dans les Balkans. Nous le retrouvons bien des années plus tard lorsqu'il revient mener l'enquête dans les mêmes lieux, devenu père de famille et hydrogéologue. Il fait la connaissance d'une journaliste...
Ce thriller ne laisse pas la plus petite lueur d'espoir quant à la rédemption des personnages (ou alors très vaguement, grâce à l'amour, bof !), tous plus fous dangereux les uns que les autres. J'ai attendu jusqu'à la fin, le suspense est maintenu à ce sujet, mais non, rien.
Il faut plus qu'aimer ce genre de roman pour l'apprécier, ou plutôt, s'intéresser à la psychiatrie car le syndrome de Cotard existe bel et bien, je l'ai vérifié.
Et je ne pense pas qu'il existe de groupes d'écologistes aussi extrémistes.
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Je n'ai pas accroché à la lecture de ce roman qui semble avoir été écrit beaucoup trop vite, pour ne pas dire bâclé. De trop nombreux éléments ne sont pas approfondis et m’ont laissé dubitatif. Il manque de nombreuses pages qui donneraient des explications quant aux actions des différents personnages, qui étaieraient cette histoire.

Le manque de cohérence se remarque dès le tout début : pourquoi le héros, Jan, se laisse-t-il embarquer dans une mission dans les Balkans alors qu’il a fait sa vie à Dubaï ? Comment un type avec lequel il plus eu aucune relation depuis plus de 20 ans arrive-t-il à convaincre le héros de s’arracher à sa femme et à sa fille qu’il adore pour une mission assez mal définie. Quel sera son contrat de travail ? Jan part en disant à l’entreprise qui l’emploie à Dubaï qu’il va enterrer sa grand-mère… c’est un peu léger, on n’en est tout de même plus à débiter des excuses bidon de l’époque du lycée. Quelle sera sa rémunération ? Arrivé sur place, on dit à Jan qu’il devra mentir dans son rapport pour sauver une centrale électrique dont le barrage menace de se rompre. Quel expert, et Jan en est un, accepterait de mettre en cause sa crédibilité en falsifiant son rapport ? Où alors il faudrait qu’une somme conséquente lui soit versée pour subvenir à ses besoins jusqu’à un âge très avancé, puisqu’il perdra toute chance de retrouver du travail dans son domaine. Cette somme aurait aussi pour but de lui permettre de faire face à un procès, de verser des dommages et intérêts… toutes choses qui ne sont jamais évoquées dans le livre.

Le livre frise le catalogue de clichés, par exemple le café turc dans le marc duquel on pourrait lire l’avenir, en quoi cela aide-t-il l’intrigue ? L’auteure met en scène d’anciens acteurs de cette guerre et là quand ce conflit est évoqué, cela semble parfaitement à sa place. Mais à d’autres moments du récit, des éléments de la guerre des Balkans sont évoqués (atrocités, viols), qui semblent juste plaqués au récit comme s’il fallait en parler.

J’allais oublier « le coup de l’apparition du village fantôme » au-dessus du lac du barrage, vision qu’on eut plusieurs personnages dont le héros. Selon moi, cet élément de surnaturel vient fausser l’atmosphère. Nous n’aurons jamais d’explication quant à ces visions. L’eau de consommation du personnel du barrage provient d’une citerne et ne contient pas de substance psychoactive et Jan n’aurait sans doute pas eu le temps de s’intoxiquer aussi rapidement.

J'ai relevé de nombreuses invraisemblances, par exemple dans la manière d'exercer le métier d'hydrogéologue, dans la réparation un peu trop rapide de brèches importantes apparues dans la structure d'un barrage hydroélectrique. La force herculéenne de certains personnages « néanderthaliens » m'a laissé incrédule et j'en passe. Ces impossibilités, ces énormités ébranlent considérablement le livre qui se veut « réaliste » ; là ça ne colle pas, il y a trop d’incohérences.

Mais le pire se situe à la toute fin du livre dont il faudrait supprimer les deux dernières pages. Dans leur critique, certains lecteurs pensent qu'il n'y a pas d'autre fin possible, je suis d'un avis tout à fait opposé. Je pense même qu'il faudrait poursuivre l'auteure pour maltraitance aggravée sur son héros. Un auteur a-t-il le droit de traiter aussi cruellement son héros, de le tuer gratuitement ?
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