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3,67

sur 242 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans les montagnes serbes un barrage montre des signes inquiétants de fissures. La zone avait déjà des années plus tôt été le lieu d'un effondrement d'une partie de montagne. le flot avait noyé tout un village. Seul un enfant de trois ans s'en était sorti par miracle : Jan Kostadinovic. Devenu adulte, il est devenu ingénieur hydrologue et c'est lui que son ex-condisciple Vladimir, adjoint au directeur du barrage, vient chercher à Dubaï pour qu'il revienne étudier le sol et la circulation de l'eau autour du barrage.
Jan remet les pieds dans une région où il a ses fantômes : ses parents, Djol, le berger qui l'avait recueilli plus mort que vif au bord du lac, et son jeune chien leonberg qui lui avait sauvé la vie en le tirant hors de l'eau... Il part à la recherche de la source locale qui ne suit plus son cours habituel, accompagné d'une journaliste de Belgrade, Marija. le duo s'enfonce dans la montagne alors que des phénomènes étranges se manifestent dans la magla, le brouillard local, et qu'au barrage des corps égorgés sont retrouvés un à un.

Je ne connaissais pas cette auteure. du livre, j'avais lu des critiques de mes amis Babelio n'allant pas tous dans le même sens. C'est donc sans aucun a priori que j'ai entamé la lecture. Le climat du début du livre, lié aux événements autour du barrage, est intrigant. La suite part un moment aux limites du fantastique. J'ai alors cru m'être trompé de genre littéraire. Puis, à coup d'invraisemblances et d'exagérations, Delglonze remet son intrigue dans le sens du polar. Un polar sanglant et tendu. le dernier tiers du livre multiplie les retournements, plutôt bien menés. L'histoire confine – est-ce bien le terme d'ailleurs ? – à la folie.
Plus le récit avançait, plus un rapprochement s'opérait avec certains des livres de Jean-Christophe Grangé : mêmes personnages tourmentés, détruits par la guerre (ici celle de l'ex-Yougoslavie), même cheminement vers l'impensable, même goût pour le morbide… Le rythme élevé du roman entraîne le lecteur, qui passe outre le côté non crédible de certaines scènes. Le livre est un page-turner réussi, qui permettrait une adaptation cinématographique spectaculaire.
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C'est devenu une rareté, mais il existe encore des thrillers qui ne ressemblent à rien de connu. Des histoires à l'atmosphère originale, aux personnages inattendus, à l'intrigue singulière. Cataractes en fait partie, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir dès les premières pages.

Je profite en liminaire pour préciser que ce récit est une histoire d'eaux, le titre est à comprendre dans ce sens.

L'eau élément originel, mère de toute vie, mais qui peut également s'avérer meurtrière quand les torrents se déchaînent.

L'autre élément prépondérant est la Serbie, la terre d'origine de Sonja Delzongle, qui est clairement la matière première que l'auteure malaxe pour proposer une intrigue hors du commun.

Outre l'air pur des montagnes serbes, l'écriture en devient parfois aérienne, portée par le souffle de l'histoire et poussée par le feu intérieur qui ronge les personnages.

Le livre débute par une scène de cauchemar, particulièrement prenante. Un tourment qui va suivre le personnage principal toute sa vie, toutes ses nuits, avant qu'il ne revienne aux sources.

L'idée de la cité engloutie refait étonnement surface en ce moment, avec ce roman comme avec celui d'Olivier Norek. Une sorte de vision apocalyptique de ce qui attend notre monde, qui ne laisse plus la nature avoir sa vraie place ?

Je voudrais vous raconter cette histoire en quelques mots que j'en serais bien incapable. Elle est si riche, si surprenante, si variée qu'elle ne peut que se vivre à travers la lecture. Il faudra aller au bout pour faire le lien entre ces faits étranges qui perturbent cet arrière-pays des Balkans.

Cataractes, c'est tout d'abord une ambiance. Pesante, crépusculaire, fantomatique. le réel devient mystérieux, se brouille dans la majesté des lieux et la magie des traditions. Un sentiment vraiment étonnant, mélange d'étouffement et de respiration.

C'est ensuite une intrigue qui semble avoir des ramifications infinies, avant de se resserrer de manière inattendue. Sur les terres brûlées d'une terrible guerre fratricide qui n'est vieille que d'à peine plus de deux décennies, l'écrivaine construit son histoire avec une volonté de sortir des sentiers battus tout en retrouvant avec émotion ses racines.

L'art du roman noir est parfait pour ainsi transmettre des émotions tout en décrivant un monde sombre. Sonja Delzongle maîtrise l'art de créer une tension, de déstabiliser le lecteur. La fin en est la preuve ultime.

Même si le récit tient beaucoup au passé du pays, elle a souhaité l'imprégner d'une sorte d'immédiateté angoissante en écrivant au présent. Une autre manière de déstabiliser le lecteur.

Cataractes est un thriller différent, profondément oppressant, troublant par son atmosphère unique et ses directions déroutantes. Dans un monde de plus en plus lisse, Sonja Delzongle prouve sa singularité, roman après roman. C'est d'autant plus marquant cette fois-ci, avec cette confluence entre ses origines et des préoccupations plus actuelles.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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Kosta à 3 ans quand il est sauvé miraculeusement à la suite d'une coulée de boue qui a envahi son village des balkans, causant la mort de centaines de personnes dont toute sa famille.
30 ans plus tard, devenu ingénieur hydrogéologue, marié  et père d'une petite fille qu'il adore et surprotège, il vit à Dubaï,  là où son ami Vladimir vient le chercher afin de faire des relevés sur une source, au coeur des montagnes Serbes, qui alimente une centrale électrique dont les bases sont fragilisées et dont le personnel présente des troubles qui amènent une certaine tension.
D'abord réticent, Jan Kosta accepte de revenir sur les traces d'un passé qui le hante encore.
L'eau de la source, qu'il tente de retrouver, prend vite une couleur rouge sang.
On est chez Sonja Delzongle, là,  pas chez Nicolas Hulot.
On comprend vite qu'il y a des endroits où il vaut mieux ne pas se baigner, de l'eau, pourtant limpide, qu'il vaut mieux ne pas boire.
Et puis il y a tous ces mystères.
Ces murs qui se fissurent.
Cette communauté de moines qui semble avoir disparu.
Comme Kosta dans le bouillard épais du Mont Midžor, on est perdu.
On croit tenir une piste, mais...on s'égare.
La recette de Sonja ?
Prenez une guerre fratricide qui divisa la Yougoslavie, ajoutez-y un combat écologiste dans l'air du temps, une nature sauvage qui se rebelle et peut vite devenir dangereuse, des personnages tourmentés, étranges, inquiétant même et assaisonnez de mensonges, de vengeance et de violence et vous obtenez Cataractes.
Après son Boréal et ses banquises, Delzongle nous emmène dans les Balkans, l'air y est plus chaud, mais l'atmosphère tout aussi...glacial.
Si, parfois, cette lecture m'a déconcerté, je peux vous dire que le coup de poing dans l'estomac, que j'ai pris à la fin, je le sens encore. Pffff, non mais franchement, Sonja, ça se fait pas de faire mal au lecteur comme ça...





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Cataracte : Affection oculaire, le plus souvent sénile, due à l'opacification progressive du cristallin qui devient blanc ou brun et qui entraîne une cécité partielle ou totale.
Domaine Hydrographie : Chute d'eau sur le cours d'un fleuve, remarquable par sa hauteur, son débit et son bruit.

Jan Kostadinovic est hydrogéologue à Dubai, une ville où il s'est installé avec femme et enfant. Près de 5 000 kilomètres le sépare du village de Zavoj en Serbie, dont il est natif. Est-ce la distance suffisante pour réussir à oublier Zavoj englouti, son village rayé de la carte en quelques heures seulement par un torrent de boue et de pierres ? Lui, le seul survivant, l'enfant miraculé, reste hanté par ses fantômes et ses cauchemars. Et lorsqu'il est contacté par Vladimir Krstic, son compagnon d'études, pour effectuer une mission d'expertise sur la centrale hydroélectrique de Zavoï et ses environs, le voilà rattrapé par sa propre histoire...

J'ai découvert avec le talent de Sonja Delzongle un thriller détonant : une plongée en pays serbe, encore fraîchement marqué par une guerre fratricide, générant violence et souffrance. Mais c'est aussi un plaidoyer écologique poignant en faveur des Balkans, dans une région où se décide la construction de centrales hydroélectriques au mépris d'un patrimoine naturel (magnifiquement décrit) et jusqu'ici préservé.
« Cela équivaut à détruire des cathédrales pour construire des centres commerciaux » dixit un représentant d'un groupe écologiste local...
C'est enfin un roman terriblement psychologique, sur le syndrome de culpabilité du survivant, mais aussi sur les états de stress post-traumatiques, bref un constat glaçant de l'inéluctabilité de la bêtise humaine confinant à la cruauté.

Une auteure que je découvre pour la première fois et qu'il me tarde de retrouver !
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Sonja Delzongle nous emmène toujours dans un univers bien à elle, à la frontière de l'acceptable.
Dans ce bouquin elle explore la limite entre ce qui nous rend humain ou inhumain lorsque se produit une guerre, en l'occurence celle en cause est celle qui s'est passée en ex Yougoslavie.
On y ajoute les catastrophes produites par la nature et on obtient Cataractes !
Un chouilla de surnaturel, et on dévore ce livre en se demandant le sens véritable de la vie....
Inclassable mais très bonne lecture.
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"Cataractes" est le deuxième roman de Sonja Delzongle que je lis, le premier étant "Boréal" et que j'avais adoré. Encore un fois l'auteure fait mouche avec un thriller haletant, sans temps morts, bourré d'action.

Les personnages très abîmés sont bien écrits, surtout le personnage principal qui inspire la compassion mais aussi le respect, son âme est assez torturée disons-le mais l'intérêt prend forme justement avec cet aspect.
Les personnages secondaire sont eux aussi bien traités.

Visuellement on s'imagine bien dans un décor froid mais beau, parfois désolé mais où la nature est omniprésente, sans oublier tout de même les stigmates de la guerre.

Cataractes, en plus d'être un thriller, est un roman sur l'acceptation mais aussi sur la recherche de ses racines, de ses origines, de son passé, le tout dans une ambiance assez folle, à la limite du fantastique sans que cet aspect se développe plus que par un sentiment, un ressenti.

Il y a pas mal de retournements de situation qui sont vraiment bien vues par Sonja Delzongle qui me bluff encore une fois avec une fin hallucinante et hors du commun.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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J'apprécie beaucoup les livres de Sonja Delzongle, mais je n'avais pas encore lu celui-ci sorti en 2020. L'autrice nous entraîne dans les Balkans, en Serbie, pays d'origine de sa mère. Sa plume nous fait découvrir des paysages superbes, sauvages, empreints de mystère. On y côtoie Jan Kosta, seul rescapé de la noyade à 3 ans, à la suite d'un glissement de terrain qui a entraîné la disparition de son village et de ses habitants sous des tonnes d'eau et de boue. Ayant quitté son pays pour s'installer à Dubai, il est contacté par son ami Vladimir qui vient lui demander de l'aide suite à des problèmes de fissures sur une centrale installée à Zavoi, sur les lieux dramatiques de son enfance. Ce retour au pays sera une épreuve pour Kosta, confronté à ses souvenirs qui le hantent encore toutes les nuits, à des rencontres inattendues dans un pays encore meurtri par les guerres fratricides du passé. Des événements étranges se produisent que sa formation d'hydrogéologue ne peut expliquer, la nature semble hostile, des opposants écologistes extrémistes sont prêts à agir. Mais sont-ils responsables des meurtres et des sabotages ? Qui sont les esprits hantant la forêt ? Où sont passés les moines du Monastère transformé en clinique psychiatrique près de la centrale? L'autrice nous embarque dans les aventures haletantes, parfois rocambolesques, de Kosta et Marija, la journaliste qui l'accompagne, dans une atmosphère maléfique, oppressante où tous les protagonistes ont quelque chose à cacher. Laissez vous embarquer par ce récit malgré les quelques invraisemblances qui peuvent s'y trouver.
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Après le huis clos glaçant de Boréal, Sonja DELZONGLE vous emporte dans le tumulte de Cataractes, sur ses terres serbes meurtries par une terrible catastrophe et des faits étranges et sanglants.

Une vraie réussite !!

Hommes contre Nature…

"Il est dans la nature de l'homme de piétiner ce qui est à terre."
Eschyle

La 4ème de couverture l'annonce d'emblée : « c'est une folie de vouloir triompher de la nature » et Cataractes en est une magnifique démonstration.

Avec Cataractes, Sonja Delzongle confirme sa capacité à relier et à opposer des hommes à leurs territoires grâce à une intrigue moderne et pleine de noirceur humaine.

Le scénario est bâti efficacement sur deux tableaux: d'une part le périple de Jan et de Marija dans la montagne serbe et d'autre part, l'enquête de Vladimir sur les meurtres commis à la centrale hydraulique.

« Il se passe des choses étranges dans et autour de la centrale….
…Les gens ont des comportements imprévisibles, parfois violents. Les moines du monastère voisin ont tous disparu et les bâtiments délaissés accueillent désormais un institut psychiatrique. Vladimir demande à Jan de venir étudier les faits. Que le mal vienne de la centrale, de la montagne ou des hommes, si un nouveau drame est sur le point de se produire, seul un survivant de Zavoï aura une chance de pouvoir tout arrêter ».

Jan Kosta est un brillant hydrogéologue installé à Dubaï avec sa petite famille. Il est aussi et surtout, le seul survivant de Zavoï, un village serbe englouti par les eaux et la boue après un gigantesque glissement de terrain, quarante ans auparavant.
Alors quand Vladimir, un ami d'enfance devenu ingénieur à la centrale hydraulique de Zavoï, lui demande de l'aide pour auditer l'installation d'une centrale sur les flancs de la montagne de son enfance, il accepte et part en expédition accompagné de Marija, une journaliste de choc alors que des meurtres effroyables sont commis à la centrale.

Cette intrigue est bien pensée et s'enchaîne sans accroc. le thriller renferme un sacré lot de surprises et de rebondissements : nature sauvage, opposants au barrage, fantômes du passé, vieilles haines serbo-croates seront autant d'obstacles à franchir pour les personnages afin de comprendre ces meurtres et ces faits étranges.

Le prologue et surtout l'épilogue sont particulièrement émouvants et bien travaillés pour susciter un torrent d'émotions et vous laisser KO.
Deux mots me viennent à l'esprit pour les qualifier : fureur et silence…

Trois personnages pour trois destins…

Pas de super-héros dans ce thriller mais trois hommes et femmes serbes : Jan, Vladimir et Marija.
Leurs destins seront à jamais transformés par ce récit et ces terres des Balkans.

Mon premier gros coup de coeur est pour ce personnage de Jan. Revenant quarante ans après sur sa terre natale, l'introspection et l'émotion sont dévastatrices pour cet homme investi d'un rôle de sauveur. Profondément attaché à sa petite fille de trois ans restée à Dubaï, Jan ne cesse de penser à elle, opérant sur cette enfant un transfert incessant de ses angoisses d'abandon. Il est en permanence tiraillé entre son passé d'orphelin paumé, ses angoisses de père surprotecteur et sa mission à accomplir. Ses failles sont bien palpables et c'est accompagné du « roc » Marija dont l'envergure se dévoilera progressivement que Jan devra se surpasser pour éviter le pire. Vladimir est également tout en relief à l'image de ce territoire serbe et se révèlera à travers son enquête sur les meurtres et la disparition des moines de Temska.

Tous trois sortiront profondément transformés de cette aventure et bousculent la notion très binaire et ennuyeuse du Bien et du Mal.

Un retour aux sources pour Sonja Delzongle et un décor naturel magique pour moi…

Avec Cataractes, Sonja Delzongle retourne sur sa terre natale et déroule son intrigue dans un décor naturel époustouflant et parfois onirique.
Ce cadre incroyable est mon deuxième coup de coeur !

J'ai été subjuguée par les descriptions naturalistes de la Dent de la Vieille, montagne serbe. Tour à tour apaisante ou angoissante, elle est un des plus beaux personnages de ce thriller et abrite la fameuse source alimentant le barrage maudit. La magie a immédiatement opéré et m'a donné des envies de voyage et de randonnées (les meurtres en moins évidemment). le parallèle opéré par ailleurs entre ce périple montagnard et la prise de conscience progressive de Jan sur son passé est intelligent et parfois très poétique.

Cataractes m'a emportée et Sonja m'a une nouvelle fois déroutée et surprise. Bien entendu je vous le recommande!
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Si vous voulez éprouver des sensations fortes, si vous voulez crier, hurler, trembler et que sais je encore ... ce livre est fait pour vous.
C'est horrible, inhumain tout comme ce conflit qui a déchiré un pays de rêves (?) pour en faire un enfer où tous les coups ont été permis, où tout le monde tuait tout le monde, où on assassinait son père, sa mère, ses enfants, son mari ou sa femme parce qu'ils étaient de l'autre bord ....
L'intrigue est torturée, irréaliste peut être mais ce livre est un roman, une fiction posée dans un cadre défini avec des éléments du réel et d'autres de l'imaginaire ...
Le rôle des traumatismes post conflit est abordé, les phénomènes surnaturelles peuvent ils être crédible ... je ne sais pas ... et j'avoue que lire ce livre n'est pas un cours de géographie, de sociologie, d'histoire ou de psychologie non, c'est juste un livre chargé d'émotions pour nous terroriser en restant au fond de notre canapé de plus en plus recroquevillé, caché devant un spectacle que l'on souhaite oublier le plus rapidement possible ... juste se faire peur.

Des précisions pour ceux qui le souhaitent :
Cataracte, nom féminin, comme pathologie, c'est l'opacité du cristallin, mais c'est aussi la chute des eaux d'un grand cours d'eau ...
Babin Zub est un sommet dans le massif de montagne Stara Planina, dans le sud-est de la Serbie. le sommet culmine à une altitude de 1 780 m. Il a la particularité d'avoir une forme verticale, similaire à la forme d'une dent ; ce qui explique son nom. ... et sa légende ...
Kajmak, c'est un produit laitier, obtenu par fermentation de matières grasses extraites lors de la cuisson du lait cru de vache ...
La province autonome de Voïvodine est une province septentrionale de la Serbie, située tout à l'est à la frontière de la Roumanie. Elle est ethniquement diversifiée, avec plus de 25 groupes ethniques différents représentant un tiers de la population de la région. (2 031 992 hab. recensés en 2002) ...
Le monastère de Temska est un monastère orthodoxe serbe situé à Temska dans la ville-forteresse de Temac ...
Svastika, parfois surnommé « symbole universel ». On peut le décrire comme une croix composée de quatre potences prenant chacune la forme d'un gamma grec en capitale, d'où le nom de croix gammée qui lui est parfois donné.
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Première lecture d'un thriller signé Sonja Delzongle et autant dire que l'autrice est efficace ! Une centrale, un ancien monastère disparu, un hôpital psychiatrique, des montagnes, tout ça sur les Terres de l'ex Yougoslavie, où les stigmates de la guerre civile sont encore dans les mémoires ! Jan, seul survivant de l'inondation de son village , alors qu'il avait trois ans, revient sur son lieu de naissance à l'appel de son ami, le directeur de la centrale, afin d'y résoudre un problème probable de pollution de l'eau. Je ne vais pas vous refaire la quatrième de couverture, mais juste vous conseiller de lire ce très bon roman où l'on trouve les codes du genre mais pas que... Sonja Delzongle nous fait voyager sur des terres qu'elle connaît, elle aborde des sujets tels que l'écologie et la préservation des milieux naturels, L Histoire et ses conséquences sur l'homme, la psychiatrie …Tout ça avec une écriture claire et intelligente. Et alors le final m'a scotchée ! J'aime quand une lecture me bouscule et me surprenne et davantage quand c'est un polar, pari gagné pour « Cataractes » !
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