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3,38

sur 289 notes
♫Où l'a-t-on rangé
Ce bout de verger
Avec sa glycine
Comme une racine
Dans la terre plongée
Jardin des délices
Tourne comme une hélice
Dans le fond du crâne♫
Jardin des délices - Gérard Manset - 2006 -

Je rêve depuis longtemps d'une Pierre de Rosette pour décrypter la parole de Bosch
Jardin des délices- Cour des miracles
aveugles qui voient les obstacles
paralytiques qui boitent
bipèdes sans jambes
manchots à deux pouces
Animus ou Animal
Scientes bonum et malum
Et vous saurez reconnaître le bien du mal
Rendre visible l'invisible
Incarner l'arbre de la connaissance
gangréné par le péché
symbole de la vanité humaine
tout un monde qui s'écroule
deux phoques qui font la moule
regarder le lac, l'eau s'est embrasée
les ailes des moulins sont calcinées
le feu a vaincu les trois autres éléments
l'oiseau est un shama à croupion blanc
Panneau central 33 femmes dans l'étang
Matrice universelle retour en force imminent
Alchimie, athanor et corps nus
Le matriarcat n'a jamais disparu
Prophétie point orthodoxe
à moins qu'elle eut été russe !
cercle ouvert, cosmique Utérus
Jéronimus mystique olibrius
Ere des femmes, Signe de Vénus
un Avènement, celui qui leurre fallusse !!!

Jardin des délices
Interprétations
Suggestions
merci pour ces multiples réflexions.













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Des mystères autour d'une peinture, des symboles cachés, une querelle religieuse... Vous le sentez le parfum de Da Vinci Code ?
Qu'est-ce qui a pu me pousser à choisir dans le cadre d'une Masse Critique (merci au passage à Babelio et aux éditions du Cherche midi) ce livre alors même que j'avais plutôt souligné toutes les défaillances de ce même Da Vinci Code ?

Tout d'abord, le sujet est ici plus obscur, moins grand public. Le Jardin des Délices est moins populaire que la Joconde, Jérome Bosch moins connu que de Vinci. Et en cela, je n'ai pas été déçu, j'ai appris beaucoup de choses sur le lieu et l'époque (les Pays Bas des XV-XVI ème siècles). On sent que l'histoire est bien documentée et on se plonge avec plaisir dans le milieu des peintres de cet époque, au coeur de tous les enjeux de pouvoir et d'influence religieuse. C'est le domaine principalement beaucoup plus réussi que dans le Da Vinci Code où on évoquait les mystères des époques lointaines mais en gardant le point de vue moderne tout au long.

Pour le reste, les ressorts de l'intrigue restent malgré tout un peu les mêmes et les ficelles du récit un peu grosses. Les chapitres courts pour tenir en haleine le lecteur, les rebondissements plus ou moins attendus: on ne sera pas transcendé par l'originalité du résultat, on obtient ce qu'on est venu chercher, pas plus.

Le final est plutôt intéressant et laisse planer un mystère bienvenu et une ironie plutôt agréable sur les théories complotistes et un ésotérisme trop systématiquement revendiqué. L'auteur semble lui-même se moquer de son propre genre, et cela clôture plutôt favorablement l'ouvrage !
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Le mystère Jérôme Bosch a été pour moi une excellente découverte et une heureuse surprise. Ce thriller à la fois historique et artistique met en valeur le mystère sous tous ses aspects et notamment au travers de l'une des oeuvres les plus connues du célèbre peintre médiéval : le Jardin des délices.
On songe dés les premières pages aux similitudes avec le Da Vinci Code de Dan Brown. Certes, il y en a sur le fond (une oeuvre d'art véhiculant des secrets cachés ; des spécialistes ; un religieux qui tente de détruire le tableau qui risque de révéler un lourd secret ...) mais la manière dont est organisée la narration diffère sensiblement : il y a ici moins d'action et davantage de récit historique avec Petronius qui plonge le lecteur dans les ateliers de Maitre Bosch.

Un bon moment de lecture et une intrigue assez ingénieuse sans pour autant être spectaculaire qui affichent une singularité littéraire à souligner.
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J'aime beaucoup l'oeuvre de Jerôme Bosch, mais ce roman qui porte son nom m'a laissée sur ma faim.
Un prêtre illuminé vandalise le magnifique "Jardin des délices", au Musée du Prado à Madrid, ce qui permet aux restaurateurs du tableau de découvrir des signes dissimulés sous la peinture, et d'en déduire son sens caché. L'histoire oscille alors entre l'époque actuelle et celle où Bosch réalisa son triptyque.
Sur fond de fanatisme religieux, mystères et complots, on découvre à quoi ressemblait la vie dans les Pays-Bas au début du XVIème siècle, et on approche au plus près de la façon dont le Maître vivait et travaillait. C'est ce qui m'a le plus plu et encouragée à poursuivre ma lecture.
Parce que, pour le reste... les personnages m'ont semblé incohérents, bêtes et antipathiques, pataugeant dans une double intrigue tirée par les cheveux et finalement inutile, et le style (la traduction ?) est lourd, pataud, indigeste. Diantre !
C'est vraiment dommage, car l'idée de départ est audacieuse et attirante -si l'on garde à l'esprit qu'il ne s'agit que d'une fiction qui ne revendique aucune vérité, mais propose juste une interprétation supplémentaire du "Jardin des Délices". Mais le résultat ne rend pas vraiment hommage à Jérôme Bosch.
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Je suis fasciné par le triptyque de Jérome Bosch depuis l'adolescence et plus encore après avoir pu le détailler au musée du Prado, aussi je n'ai pu résister à l'achat de ce livre. Enfin un "Da Vinci Code" lié à une oeuvre que j'admire !
C'est dire que j'ai été déçu.
Le style tout d'abord, de redites en redondances injustifiées, il se délaye en explications comme s'il nous était impossible de comprendre l'idée du premier coup. Un style très scolaire, mais peut-être est-ce la traduction, je ne suis pas à même de juger, qui semble destiné aux adolescents. Mais quel adolescent s'intéresserait à un tel sujet de nos jours ?
Le fond ensuite, avec ses anachronismes, ses incohérences et ses nombreuses approximations qui discréditent rapidement le discours historique. le contenu ensuite, bien trop prévisible et pétri de clichés.
Finalement, le roman peine à convaincre et manque vraiment de crédibilité.

Reste que le thème principal du roman n'est finalement pas le tableau lui même, la peinture ou même la foi.
Le seul thème qui se développe et s'affirme au fil des pages est l'emprise de la religion patriarcale sur la société et sa volonté d'asservir les femmes et d'annihiler leur savoir quitte à passer tout ce beau monde au bûcher.
Un livre féministe ? Pourquoi pas.
Le tableau de Jerome Bosch est extraordinaire de modernisme et d'ésotérisme, on peut assez facilement y ajouter le pouvoir visionnaire d'avoir prédit la révolte des femmes.
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Quand un auteur veut faire découvrir un personnage ou une oeuvre marquante du patrimoine humain au travers d'un prétexte "policier"...
Le résultat est intéressant, le roman se lit facilement et reste surtout le prétexte à un passionné de faire découvrir et Jérôme Bosch et son célèbre Jardin des Délices.
L'intrigue policière est ténue, artificielle, au suspense anecdotique, mais l'équilibre des intrigues entre les époques moderne et celle de Bosch en rend la lecture à la fois facile et culturelle.
Un bémol, la relation sentimentale qui se noue entre les protagonistes autour de la restauration de la toile de Bosch est trop convenue et n'apporte rien, mais permet de mettre du liant dans une intrigue limitée.
Un roman plus culturel que policier, mais avec une réelle trame narrative, ce qui en plus de son versant "cours magistral" le rend très agréable à lire.
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Difficile de ne pas penser à Da Vinci Code en commençant ce roman du fait de la quête de sens caché dans des symboles, des confréries religieuses, des intrigues entres les "sectes"...J'y ai cependant trouvé "un plus" indéniable par la plongée dans la description minutieuse du Jardin des délices, le plaisir de découvrir encore et toujours de nouveaux détails, de sentir ma curiosité piquée par des interprétations audacieuses sur la signification de tous ces personnages fantastiques.Le va et vient entre notre époque et l'inquisition en 1500 permet une lecture à la fois ludique et instructive.Elle nous est permise par le biais de Petronius, apprenti de J.Bosch et l'énigmatique père le Baerle , les deux personnages qui vont guider l'équipe "du Prado" à comprendre les raisons qui ont poussé ce père le Baerle à endommager volontairement l'oeuvre magistrale du peintre. Bien que n'étant pas historienne , je pense que les descriptions de cette époque sont fidéles à la réalité et riches de détails qui imprègnent bien le lecteur du climat térrible qui régnait alors.J'ai découvert l'existence des Adamites,courant religieux que je ne connaissais pas et qui m'a un peu fait penser aux Cathares... Sans oublier que Peter Dempf nous brode cette histoire, il est certain que je contemplerai d'un oeil différent et encore bien plus attentif, ce Jardin des délices dés que j'aurai la possibilité de retourner à Madrid!
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Nous voici plongés au XVIe siècle dans les Flandres de la Renaissance, foyer foisonnant de l'art et de la culture. Et puis parallèlement, nous suivons le parcours d'experts et d'historiens en 2013 à Madrid. de belles promesses pour ce roman de Peter Dempf, un auteur que je ne connaissais pas. Je dois avouer avoir un goût prononcé pour les fictions historiques surtout celles autour de la Renaissance. Mais j'avoue également être très pessimiste quant au genre qui mélange thriller et faits historiques. Car j'ai souvent été déçue dans ce genre là (les romans sur les croisades, sur les francs maçons, le roman sur van Eyck de Sinoué, les Dan Brown (sauf Da Vinci Code), le Ken Follett sur le Scandale Modigliani, ... tous m'ont déçue!)...

Pourtant je n'ai pas détesté ce roman de Peter Dempf. L'auteur a su faire preuve d'érudition sans en faire étalage et il parvient parfaitement à retranscrire une époque qui oscille entre éclats de génie, lumière et obscurité et obscurantisme. Mais ce qui m'a dérangée réside dans sa manière de traiter le sujet. Il se sert d'un joli postulat de départ, il y a un mystère caché dans le tableau de Jérôme Bosch, peintre de renom, génie du Jardin des Délices. Oui c'est en effet plausible car c'est un siècle empli de secrets et d'hermétisme, de références alchimiques et bibliques, d'interprétations diverses de la Bible.

Malgré tout je suis restée de marbre face aux personnages en 2013. Les experts n'ont aucune profondeur et je ne me suis pas sentie en empathie avec eux. Cependant suivre Petronius Oris et Jérôme Bosch dans les Flandres de la Renaissance était bien plus passionnant. L'auteur décrit un atelier d'artiste comme il devait l'être chez Bosch, devenu riche grâce à la dot de sa femme Aleyt, lui permettant de peindre à l'envie et de collectionner des objets dans un cabinet de curiosités, mode qui se répandait jusque chez les têtes couronnées.

Les parties les plus intéressantes du roman sont les descriptions du tableau. Reste que toutes les explications ne peuvent être que de simples hypothèses et interprétations car le peintre n'a pas laissé de notice explicative accompagnant ses oeuvres.

Si je n'ai pas non plus adhéré à l'hypothèse de Jérôme Bosch comme membre de la secte des Adamites, je me suis laissée porter par ce récit plein de rebondissements qui permet au lecteur de voyager dans le temps à travers une histoire de l'art très prenante.

J'ai beaucoup aimé le personnage du Grand Zuid qui d'ailleurs est le personnage le moins crédible mais utilise tous les ressorts romanesques pour sortir le héros de ses mésaventures. J'ai moins aimé les personnages de Jérôme Bosch et de Jacob van Almaiengen. Détestable s dirons-nous.

La fin est étonnante, le suspense va grandissant dans ce roman même si l'aspect mystique et religieux m'a agacée. Il y a une chose qui m'a sauté aux yeux tout de même: c'est que la théorie de Peter Dempf à la fin de l'ouvrage qui semble clôturer le roman nous montre que l'auteur avait dans l'idée de nous montrer l'ironie des interprétations historiennes. le tableau comme prophétie? Oui, et non. le tableau est surtout un reflet des peurs et des attentes de l'Homme, figure centrale de l'humanisme renaissant. Joli tour de force de la part de l'auteur d'amener le feminin comme clé essentielle de l"ouvrage . Dommage que le héros soit un homme donc. Et puis c'était déjà le postulat du Da Vinci Code.

Je le conseille pour faire découvrir ce peintre et cette époque magnifique.
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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La 4ème de couverture résume l'essentiel : la recherche de sens d'une des oeuvres les plus mystérieuses de Jérome Bosch, "Le jardin des délices", après qu'un fanatique ait tenté de le détériorer avec de l'acide. le vernis ayant été attaqué, un message secret apparait aux yeux du vieil historien de l'art du Prado mais aussi de Mickael Keie, un restaurateur allemand... Vont-ils enfin découvrir le sens de cette oeuvre si mystérieuse ?
Quand une psychothérapeute sollicite ce dernier pour rencontrer le responsable de cet outrage, Mickael accepte.
Le père Baerle va alors se lancer dans le récit des aventures de Pétronius Oris, apprenti peintre qui travaille dans l'atelier de Bosch au moment même où celui-ci réalise le triptyque. En effet, il a découvert dans les archives du Vatican une confession de celui-ci.
Ce genre de récit est assez courant : après Botticelli, Léonard de Vinci, Michel Ange, voici Jérome Bosch et le message secret dissimulé dans un tableau.
Cela aurait pu être très intéressant car l'oeuvre de Bosch est tellement étonnante, la période historique tellement riche (grandes découvertes, empire de Charles Quint, 1ères tensions religieuses qui vont conduire aux guerres...) Bref, j'étais curieuse.
Quelle déception !
On passe évidemment d'une période à l'autre, fort heureusement sur des passages assez longs avec des ruptures clairement marquées.
Cependant, le récit de Pétronius, raconté de son point de vue et justifié par les talents exceptionnels du prètre à raconter, voire à manipuler son auditoire est agaçant. En fait, le personnage de Pétronius est agaçant, immature, versatile. Les coups de théâtre sont nombreux, trop nombreux et les explications peu crédibles (et oui, encore mon souci de crédibilité). Il échappe toutes les 10 pages à une situation inextricable comme être entre les griffes du bourreau de l'Inquisition, il s'échappe au nez et à la barbe de ses poursuivants alors même qu'il est au coeur de leur repère, il est espionné par tous les méchants possibles mais il crie et hurle des informations secrètes, des questions..
Quant aux passages réunissant le restaurateur de tableaux, l'historien et la perfide psychothépeute et leurs élucubrations concernant le sens à donner au jardin des délices... Que dire ?
Ils font dire aux symboles tout et son contraire : la chouette est symbole de sagesse mais animal du diable, les fruits sont des sphères, donc la Terre, la création mais aussi des représentations secrètes des sexes de femme.
Pfff...
Quant à la numérologie extraite de la Kabbale ... ? Et bien disons que n'importe qui peut faire dire n'importe quoi aux chiffres et là Peter Dempf ne s'en prive pas.
Un exemple ? Bosch est en fait un pseudo rattaché à la ville de Bois le Duc. Ca, c'est un fait. Voilà l'explication qu'en donne, Antonio, l'historien : " Bosch possède cinq lettres. Saviez-vous que la plupart des fleurs possèdent cinq pétales ? le chiffre cinq est le chiffre du vivant. L'homme est défini par le cinq : deux bras, deux jambes, un tronc donc cinq parties. Nous possédons sur chaque main cinq doigts, sur chaque pied cinq orteils. Je ne veux pas vous ennuyer, (si, si, là, tu m'ennuies), mais un dernier détail devrait dissiper tout à fait vos doutes. le chiffre cinq est celui du pentagramme." Etc, etc, etc.
Pour finir, il y aura bien une explication.
Si vous avez du temps et surtout plus de patience que moi...
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Merci à Net Galley et aux éditions le cherche midi de m'avoir permis de découvrir le Mystère Jérôme Bosch.
Je ne connaissais pas du tout l'oeuvre de Jérôme Bosch et je suis bien évidemment aller voir sur Internet à quoi ressemblait le jardin des délices.
Ce thriller historique m'a captivé, je suis ravie de l'avoir lu pendant mes vacances, ce qui m'a permet de le lire presque d'une traite.
J'ai aimé que l'on vogue entre deux époques, et j'ai apprécié les personnages. C'est très bien écrit, et l'on sent que Peter Dempf s'est beaucoup documenté pour écrire ce roman.
Et bien sur, je suis ravie que ça m'ai permis de découvrir un peintre qui m'était totalement inconnu.
Une excellente surprise donc que ce roman, à qui je donne cinq étoiles :)
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