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Critique de BazaR


Cela faisait longtemps que j'étais intrigué par ce héros moderne qui ne me paraissait plus de la première jeunesse. C'est Davalian qui grâce à ses commentaires m'a décidé à franchir le pas ; je ne le regrette pas.

C'est donc la rencontre avec ce personnage que d'emblée je plaçais entre XIII et Largo Wynch ou le héros d'IR$, et c'est vrai que l'on plonge ici dans le même genre d'histoire. Wayne Shelton est un mercenaire expérimenté – ses temps grisonnantes le prouve – que l'on appelle pour les missions vraiment délicates. Dans ce premier tome, un dirigeant d'une entreprise internationale lui demande de faire évader un quidam français emprisonné dans un pays né de la fin de l'URSS (qui n'existe pas dans la vraie vie). Cette évasion pourrait débloquer une tractation commerciale importante avec le pays en question. Je ne rentrerai pas dans les détails de cette situation géopolitico-économique complexe qui d'ailleurs a besoin de beaucoup de blabla-bulles pour être posée.
Ce premier tome est consacré à la réunion d'une équipe de choc, de vieux potes de bourlingue et de nouveaux gus qui s'imposent quand l'évolution de la situation ne laisse plus le choix à Wayne.

C'est l'occasion de faire connaissance avec les nombreux seconds rôles : le baronnet Jonathan Bellingham qui trafique avec désinvolture (la note d'humour de la bande), le jeune cascadeur espagnol Juan, la pickpocket un brin nympho Honesty Goodness, le vieux roublard qui a mal vieilli Jason McCormick et surtout le mystérieux avocat-routier-etc Madrier. Ce dernier est indispensable et intrigant car il apporte une note de mystère personnel.
Wayne lui-même est opaque pour l'instant, un bloc d'action sur patte qui fiche des coups de poing à la Clint Eastwood aux abrutis. Il laisse passer peu d'émotions et de souvenirs et manque donc de prises pour qu'on s'y attache.
Les méchants de l'histoire sont pour l'instant assez peu travaillés : quelques ruffians orientaux cruels riant à gorge déployée quand ils gagnent et suant à grosse goutte quand ils perdent. Seuls les employeurs intriguent un peu. Comme tous les riches impliqués en politique, on ne peut s'empêcher de penser qu'ils vont tôt ou tard essayer de doubler les héros.

L'histoire ne révolutionne pas le genre mais se lit avec beaucoup de plaisir. J'espère que la suite réserve des surprises.

Merci encore à Davalian pour cette découverte.
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