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Critique de jaiuneheurealire


Trois textes réunis en un volume: "politique de l'extrême" où l'on voit que la politique est un produit de consommation de masse qui se vend bien à l'économie libérale quoiqu'elle dise s'y soustraire; "la médiocratie", comme un mauvais conte de l'évolution d'une civilisation qui ne croit plus qu'en un seul compte (bancaire!: le plaisir d'une société de se distraire plus que celui de se re-créer d'une manière moins hédoniste qu'elle ne veut le croire) et s'enferme peu à peu dans une sorte de déliquescence, d'abrutissement, de médiocrité; "gouvernance": sorte d'errance de la pensée matérialisant nos communs dans une forme de résignation à faire plutôt qu'être.
Bon avec tout ça, on ne peut que se révolter. Mais là encore, la révolte n'a plus cours que d'une façon marchande, une sorte de harangue qui dit le bien qu'on oppose au mal, qu'en toute chose existe son contraire sans qu'il n'y ait aucune nuance (pas même de "grey"!) possible.
Dire qu'on nous condamne à être moyen en tout. Dire qu'on nous entraine vers un absolu médiocre, qu'on nous endort petit à petit dans un monde évanescent de la consommation et de l'oubli de l'altérité pour ne connaitre en définitive que la défaite d'être unique, individualiste, pas même l'individu que je connais.
À lire en toute liberté.
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