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4,09

sur 159 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un lieu enchanté pour moi. Sûrement pas pour les autres. Pourtant, ici, je vois les oiseaux de nuit duveteux, les chevaux d'or, les petits hommes aux minuscules marteaux. Je ne parle plus depuis longtemps. Les livres me suffisent amplement. Mais, j'entends et je regarde. J'entends des pas dans le couloir. La dame et le prêtre déchu discutent. Ils parlent de York. Paraît-il que la dame va s'occuper de son dossier. Epineux, sans doute, puisque York ne veut pas qu'on s'occupe de lui. Il veut qu'on lui fiche la paix. Il veut mourir. Rien d'autre. Pourtant, elle s'acharnera à trouver ici et là quelques éléments dans son dossier qui pourraient faire réviser son procès. Elle remonte alors le fil de son enfance. Faut-il croire que la dame a du temps à perdre. Moi, j'ai tout mon temps. Dans le couloir de la mort, j'attends mon tour...

Enquêtrice spécialisée dans les peines de mort, Rene Denfeld s'est inspirée de sa propre histoire. La dame, c'est elle. C'est elle qui arpente ces sombres couloirs à la rencontre de ces condamnés. De par le fait, elle maîtrise parfaitement son sujet et nous livre un roman noir, à l'ambiance pesante et dans lequel l'on entre-aperçoit pas la moindre lueur d'espoir. Que de vies cabossées, que d'êtres bancals, que de rêves inachevés, que d'espoirs déchus ! Que ce soit le narrateur, témoin de ces vies; ces matons corrompus ou ces détenus au passé inavouable. Rene Denfeld nous enferme dans son roman devenant nous-mêmes prisonniers de ces lignes. Elle nous livre un roman puissant et intense. Son écriture poétique et habile nous ferait presque oublier cette noirceur étouffante, ces couloirs de la mort et ces hommes, qui rappelons-le, sont des meurtriers.

Bienvenue En ce lieu enchanté...
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Pour ma seconde critique, je souhaitais une critique "positive", un vrai coup de coeur. Alors un coup de coeur oui, mais surtout un coup de poing ! Suite à la vive recommandation d'une amie, je me suis précipitée chez ma libraire pour acheter "en ce lieu enchanté" de René DENFELD. Depuis je ne l'ai pas lâché. L'histoire se déroule aux Etats-Unis, au sein d'une prison, plus exactement dans ce que l'on nomme plus précisément "le couloir de la mort".

Enfermés là, des "monstres" qui ont commis l'innommable, le pire, l'atrocité, des criminels endurcis, des condamnés qui attendent, attendent, des heures, des jours, des années « leur fin », ou pourrait-on dire « leur libération » appelée la mort.
Parmi eux, un prêtre déchu portant sa croix, plein de compassion espérant tant bien que mal "sauver leur âme" ! Et puis la dame, enquêtrice judiciaire, mandatée par des avocats "véreux" mais déterminée à transformer leur condamnation à mort en condamnation à perpétuité, juste parce que c'est son travail , un simple rayon d'espoir. Parmi tout cela, un narrateur qui nous décrit toute la violence de cette prison : les caïds qui règnent en maître, les agressions, les trafics, des gardiens malhonnêtes … !

«En ce lieu enchanté » est un roman à la fois tragique et magnifique, dur, parfois insoutenable sur la condition carcérale. L'auteur donne la parole à ces « monstres », sans aucun jugement ni parti-pris, juste avec une grande empathie. Et puis, à la fin dans cet univers si sombre, juste une toute petite lueur d'espoir qui se prénomme l'amour…
Alors oui, pour ou contre la peine de mort, là n'est plus la question : juste, lisez ce livre.
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Voici un magistral premier roman.
Le narrateur ne parle plus, depuis longtemps, mais il nous dit tout de « ce lieu enchanté » ou vivent des prisonniers qui attendent la fin de leur existence. York en fait partie, son exécution est prévue le 22 juillet. En attendant la mort, cet homme lit, se terre sous sa couverture, et croise parfois le regard de "la Dame", celle dont la mission est d'enquêter pour trouver, in extremis, un détail qui pourrait renvoyer les prisonniers dans le bâtiment des "perpètes" et ainsi, leur faire échapper à la peine capitale. Un prête déchu accompagne ceux qui expriment un ultime sursaut de foi religieuse. Quant au Directeur de l'établissement, sa présence signifie toujours le départ de l'un des prisonniers au bout de la route.
Il faut un grand talent pour immerger le lecteur dans cet environnement hostile ou la fin programmée d'une vie humaine est terrifiante.
René DENFELD y réussi dans ce roman lumineux empreint d'humanisme. Un véritable tour de force pour nous permettre de mesurer la beauté de chaque instant, de chaque mètre carré de terre, de chaque être humain.
« En ce lieu enchanté » fait partie de ces rares livres dont il est très difficile de se détacher.


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Le lieu où nous mène Rene Denfeld est loin d'être "enchanté", c'est plutôt un lieu de désolation. C'est un monde en soi, oublié de tous...le "couloir de la mort" d'une prison. Troisième sous-sol, là ou la seule lumière vient du jaune de l'ampoule grillagée des cellules. Les hommes qui sont là, attendent leur "délivrance" qui arrivera sous la forme d'une injection létale. Ils ont commis les pires atrocités. Et c'est là qu'intervient la "Dame", sorte d'ange rédempteur, une enquêtrice. Et c'est là aussi que l'auteur bouscule nos certitudes, en nous obligeant à regarder de plus près, à réfléchir. Et le vertige nous prend, le malaise s'installe, la boule au creux de l'estomac grossie comme une tumeur.
Vous l'avez compris, c'est un livre très dur, qui ne peut laisser insensible.
La force de l'auteur réside dans sa capacité à nous décrire des horreurs sous une certaine forme de poésie et à extraire de la boue l'Humanité nue.
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Ce lieu enchanté n'est pas vraiment enchanté… Vous le verrez très vite. Dans cette prison, passent et vivent un muet, un prêtre, la dame, le jeune garçon et tant d'autres prisonniers. Ici, les personnes n'ont pas de nom, ils sont juste des ombres qui essaient de survivre. le muet observe le monde de sa cellule, il attend impatiemment chaque nouveau livre qui lui fera découvrir un nouvel univers. La dame, elle, essaye de sauver les condamnés du couloir de la mort. le jeune garçon, lui, semble comme perdu dans cette prison… Tout ce petit monde tente de survivre dans cet endroit où tout n'est que calcul, froideur et haine.
C'est sombre, très sombre. Rene Denfeld décrit l'univers carcéral de façon très réaliste. La drogue et la violence sont les lots quotidiens des détenus. Mais la vision qu'en a le muet en est sensiblement plus douce. Il voit un lieu enchanté, comme un éden où les animaux remplacent les humains plein de haine. Cet être a une part d'ombre en lui mais il aime observer la dame, le prêtre et les autres, il aime lire les livres apportés. Les histoires de ces personnes sont toutes tristes mais elles ouvrent sur l'espoir.
J'ai aimé l'écriture douce, sensible, pleine de poésie de Rene Denfeld malgré le sujet noir et la violence d'un tel lieu. Après avoir lu ce livre, on ne peut que déplorer les conditions de détention des prisonniers mais aussi s'apitoyer sur les destins de ces hommes plein de souffrance.
J'aime beaucoup la couverture qui met parfaitement en scène la réalité et l'imagination qui composent ce roman.
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Ce livre dormait depuis sa sortie sur mon étagère, je redoutais le sujet à savoir le couloir de la mort, mais à l'opposé j'avais lu tant d'avis positifs, et l'écriture surtout.
A peine ouvert le livre vous êtes pris comme dans une tornade de mots incroyables, l'ambiance vous envoûte, vous captive autant qu'elle vous capture. Une nette impression de rôder dans les couloirs, écouter les douleurs qui flottent, qui vous éclaboussent ou qui ruissellent lentement vers une fin fatale.
C'est plus l'atmosphère qui rend ce récit si poignant, et la façon dont l'autrice a su nous mettre face à ses personnages, pris comme témoin de leur vie cabossée, de leur bagage, leur peine. Elle dépeint bien cette vie dans le donjon, privé de lumière, d'un coin de ciel bleu, de la caresse du vent sur votre visage. C'est angoissant, prenant. Et on écoute les histoires d'Arden, d'York etc... comment ils ont pu arriver à ce stade de cruauté.
C'est tout un cheminement, et celui de la peine de mort un autre encore mais lequel pour eux sera libérateur de leur emprise avec ce mal.


Une lecture difficile , poétique pourtant, une plume sublime dans ce noir glacial, ça contrebalance. il y a un côte fantastique avec ces chevaux d'or qui viennent galoper, ces oiseaux duveteux etc... Je ne suis pas prêt d'oublier ce livre remarquable.




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En ce lieu enchanté règne toute sorte de princes : ceux des voleurs, ceux venu du royaume des assassins, des violeurs, nous avons aussi le roi des caïds, les rois de la pègre, les barons de la drogue… Que du beau linge !

Les seules oies blanches que vous croiserez sera les pauvres gars qui servent, contre leur gré, de femme objet aux caïds. Si d'aventure il y a de la blancheur, ce sera celle de l'héroïne.

L'histoire de ce roman se déroule dans une prison d'état, pas une prison moderne, non, une vieille prison sale, vétuste, où certains caïds font régner leur loi.

Notre narrateur est dans le couloir de la mort. Vous qui entrez ici… Oui, oubliez toute espérance.

Pourtant, j'ai décelé des soupçons d'humanité dans cette prison gangrénée par la corruption à tous les étages. Dans toute cette haine des autres et de sois-même, j'ai décelé des traces d'amour. Non, tout n'est pas perdu.

De notre narrateur, nous ne saurons que son nom ainsi qu'une partie de son enfance, mais rien des crimes qui l'ont conduit en prison. On se doute que ce fut terrible, horrible, mais on arrive pas à haïr cet homme qui n'a plus proféré une parole depuis des lustres. Cet homme qui s'évade au travers de ses livres qu'il chérit plus que tout.

Stephen King nous avait offert un récit rempli d'humanité dans La Ligne Verte et l'auteur de ce roman réussi l'exploit de nous parler du milieu carcéral avec sensibilité et beaucoup de douceur, sans tomber dans le pathos mais ça appuie là où ça fait bât blesse.

Le récit est court : 200 pages qui se lisent en quelques heures. Quelques heures dans ce monde enchanté, dans cette prison où les conditions de vie sont inhumaines et où la bouffe est tellement avariée que les soupes populaires ne l'ont pas voulue. Alors, des margoulins la revendent aux prisons…

Nous sommes en Amérique, dans un pays démocratique et civilisée (sois-disant) mais quand on entre dans cette prison, on a l'impression d'être reparti en arrière, vers le Moyen-Âge.

L'écriture est magnifique, sans chichis, sans fioritures, mais sa richesse fait mouche et vous transperce le coeur.

Les personnages sont travaillés, sans avoir besoin d'en dire trop sur eux, ils sont profonds, qu'ils soient humains ou salauds.

Il y a de la pudeur dans ce roman qui ne porte aucun jugement mais vous laisse seul juge.

Même la Dame qui travaille pour un cabinet judiciaire et qui enquête sur certains prisonniers du couloir de la mort ne porte pas de jugement. Son rôle est de fouiller les dossiers afin de retrouver un détail négligé, dans l'hypothétique but de faire renverser un jugement.

Elle fait son boulot, sans leur chercher d'excuses, elle veut juste "comprendre" pourquoi, un jour, ces hommes sont devenus des bêtes féroces. Véritable enquêtrice, c'est dans l'enfance des criminels qu'elle va mettre le nez et ce qu'elle renifle ne sent pas bon du tout.

Si vous avez l'impression que ce roman est sombre et que le soleil n'est accessible uniquement par la petite fenêtre du parloir, vous avez tort. La lumière se cache dans les pages, aux détours des phrases, des personnages, et de toute la grandeur du récit.

Vous qui ouvrirez ce livre, n'abandonnez pas toute espérance. Dans la couloir de la Mort, il y a de la Vie. Et des larmes, aussi.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Contrairement à ce que l'on pourrait croire, "Ce lieu enchanté " est une prison, et plus particulièrement son couloir de la mort. Qu'ils soient coupables ou innocents, la défense de ses détenus a échoué aux procès. le narrateur est l'un d'entre eux, privés de tout contact et de toute fenêtre. Il a dû faire quelque chose de grave mais on ne saura pas quoi exactement. Pas totalement sain d'esprit (mais un criminel peut-il l'être vraiment… ?), il a sa perception bien à lui de ce lieu qu'il trouve enchanté. Ayant du mal à maîtriser ses propres accès de violence, il ne trouve d'abri que dans les livres, décrypte pour nous les bruits, habitudes et codes de la prison, écoute les murs qui lui susurrent à l'oreille, puis nous délivre leurs secrets... C'est donc un point de vue inattendu que nous offre ici Rene DENFELD, journaliste et enquêtrice spécialisée dans les peines de mort. Et cela fait toute la différence de ce roman.


"En ce lieu enchanté", la vie des détenus est rythmée par les visites de « la Dame ». Enquêtrice pour un grand Cabinet d'avocats, elle est la dernière chance des condamnés à mort qu'on lui confie. Son rôle : Trouver les failles dans le dossier de l'accusation qui permettraient la révision de la sentence. Bien souvent, il s'agit moins de les innocenter que de leur éviter la mort, afin de leur permettre de rejoindre le bâtiment des "perpètes" avec ses cellules communes et ses bouts de ciel visibles à travers les barreaux. le luxe. Pour autant, dans ce couloir de la mort, isolé et mythique, chacun réagit à sa façon : Certains souhaitent vivre… Mais d'autres veulent mourir. le temps de ce roman enchanté, la Dame est saisie du cas de York. Son nouveau protégé renonce à se battre, et préfère mourir que de rester enfermé à perpétuité dans cet endroit triste et lugubre… Comment et pourquoi peut-on nier à ce point l'instinct de survie ? Parviendra-t-elle à le faire changer d'avis, ou à le sauver malgré lui ? Mais surtout, doit-elle le sauver contre son gré, si ça implique une peine plus difficile à supporter pour lui ?


« Il passe ses doigts à travers la cage. C'est l'éternel geste d'espoir qui signifie "touche-moi".
Elle connaît le règlement. Les condamnés à mort n'ont pas droit au contact humain. Cela fait partie du châtiment. Ce seul geste pourrait lui couter son laisser-passer. Alors elle lui offre autre chose. Elle s'approche assez près pour qu'il puisse sentir la chaleur de son corps.
le gardien la déteste. Mais comme nous l'aimons, la dame. »


*****

Trou à rat insupportable ou lieu enchanté ? Cela dépend de la vision de chaque prisonnier, de ses attentes, de ses relations avec les gardiens ou les autres détenus. L'auteur alterne la vision d'un condamné à mort (dont la santé mentale nous fait parfois douter de sa place en ce lieu) avec des bribes d'enquêtes à l'extérieur aux côtés de la Dame. Cette alternance permet d'obtenir deux points de vue différents : celui du détenu et celui d'une personne libre. Elle permet également de respirer l'air extérieur de temps en temps, de manière à ne pas rendre le roman trop sombre.


« Les horloges indiquent l'heure mais pas le temps. La mesure du temps, c'est le sens. "Je dois me lever pour aller travailler", ou "C'est l'heure du biberon". (…) C'est le sens qui pousse les gens à se projeter vers l'avenir, c'est aussi lui qui les rattache au passé, et c'est ainsi qu'ils savent se placer dans l'univers. (...) [Dans le couloir de la mort], le temps passe mais ne compte pas. Je pourrais avoir une pendule, mais que m'indiquerait son cadran ? Rien. »


Mais cette lecture est prenante aussi pour les multiples histoires développées à l'intérieur et autour de ce lieu : Nous découvrons le fonctionnement et le personnel de la prison, les vies des personnages secondaires, celles des détenus et de ce qui les a amenés là : Tout cela nous donne un aperçu du système judiciaire dans son ensemble, tout en nous intéressant de très près à l'humain et à son rôle. L'auteur nous offre également une idylle (je ne vous dirai pas entre qui et qui bien sûr^^) qui couronne le tout d'un peu d'espoir : Bref, loin d'être sombre, ce roman lui aussi est enchanté. On pénètre dans l'âme des personnages, en oubliant presque que leurs vies additionnées forment cette histoire, magnifique et dure à la fois, que je vous conseille.

Mention spéciale à la couverture qui illustre extrêmement bien l'histoire, tant pour le symbole entre liberté et prison que pour les chevaux de l'histoire et leur couleur…

Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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C'est le coeur "gros comme ça" et "au bord des lèvres" que je rédige ce billet. Parce que oui, j'ai eu des coups de coeur avec certains romans de la rentrée littéraire, mais celui-ci m'a simplement foutu un gros, un énorme coup au coeur.

Des les premières lignes et même dès les premiers mots, je me suis retrouvée face à un sujet grave certes, mais traité avec finesse et poésie. Et dès ces mêmes premiers mots, je me suis laissée aller là où l'auteure voulait m'emmener, je me suis laissée emporter, et je me suis laissée tomber dans la noirceur de ce monde carcéral.

Les mots s'enchaînent et moi je me promène avec l'impression d'être un observateur extérieur tel un spectre qui se ballade dans ce lieu enchanté. Les mots s'enchaînent et opposent la brutalité des thèmes à la douceur de la plume. Les mots s'enchaînent pendant que nos sentiments de lecteurs se déchaînent. Et là, on la sent cette boule, ce noeud, cette chose qui vous tord l'estomac et vous compresse le coeur, cette explosion de sentiments arrivant à redonner un aspect humain à ceux qui ont commis l'irréparable en attendant leur exécution.

Chaque personnage a ses travers mais n'en est pas moins attachant.

Chaque personnage est authentique mais peut se retrouver porté par l'une ou l'autre sensation lui donnant une autre dimension.

Chaque mot est sa place pouvant être tantôt connoté dramatique, tantôt connoté poétique et doux.
Chaque phrase a un sens qui lui est propre et qui a sa place nous donnant l'impression d'amputer le récit si l'on devait supprimer l'une d'elle.

Chaque description est soigneusement dosée pour projeter les sensations au lecteur sans pour autant le priver de sa part d'imagination.

Une plume pareille c'est rare, si rare ... et la voilà avec un sujet lourd qui aurait pu être plombant et qui pourtant ici peut se révéler éclatant. Eclatant d'émotions, de sensations. Eclatant d'humanité surtout.

Un roman à lire sans aucun doute, mais surtout un roman pour lequel il faut savoir prendre son temps. En effet, n'espérez pas en lire deux pages et retourner à vos occupations, cela dénaturerait le récit en vous empêchant d'en savourer toute la subtilité.

Un énorme coup de coeur pour ce roman noir ... mais brillant.

Je n'ai rien d'autre à dire concernant ma 13ème lecture de cette rentrée si ce n'est lisez-le. Lisez-le , laissez-vous porter.
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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Quelle claque ! le livre une fois ouvert, je n'étais plus capable de le refermer. J'étais complètement happée par cet univers "enchanté" du monde carcéral. Ben "enchanté" si cela signifie qui donne la nausée, envie de vomir, de pleurer et de se retrouver bien au chaud à l'abri dans son cocon ! Car cette prison est vraiment impitoyable, glauque, perverse, malsaine et tous les adjectifs terribles que vous voulez. Et l'écriture nous immerge dans ce monde, ne nous épargne pas, ne nous préserve pas de l'horreur.
Cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas pris autant aux tripes !
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