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Maxime Monceau tome 1 sur 3
EAN : 9791095383307
246 pages
Chambre Noire (15/12/2019)
3.69/5   151 notes
Résumé :
Quatre noms sur une liste. Quatre victimes introuvables. Comment les identifier et briser le silence ?L'adjudant Maxime Monceau, spécialiste du langage non verbal, se voit chargé d'enquêter sur une affaire mystérieuse qui met la Brigade de recherches dans une impasse. Un homme étrange s'est présenté de lui-même à la gendarmerie pour s'accuser d'assassinat. Problème, hormis une unique phrase qu'il psalmodie en boucle, l'inconnu reste totalement muet sur son identité ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie les éditions Chambre Noire pour l'envoi, via net galley, de : La liste de Florian Dennisson.
Un homme étrange s'est présenté de lui-même à la gendarmerie pour s'accuser d'assassinat.
Problème, hormis une unique phrase qu'il psalmodie en boucle, l'inconnu reste totalement muet sur son identité et les raisons qui l'ont poussé à l'acte.
Avec lui, un papier sur lequel sont écrits quatre noms.
Une liste..
Quatre victimes introuvables...
Comment les identifier et briser le silence ?
L'adjudant Maxime Monceau, spécialiste du langage non verbal, se voit chargé d'enquêter sur une affaire mystérieuse qui met la Brigade de recherches dans une impasse.
La liste est un roman policier dont le personnage principal, Maxime Monceau, est singulier. Il revient d'un arrêt de travail pour burn-out. Pour son premier jour, un homme arrive à la gendarmerie, ensanglanté, désorienté, et s'accusant d'avoir tué. Mais qui a t-il tué ? Les quatre personnes présentent sur la liste ? Et si oui, où sont t-ils ?
Débute alors une course contre la montre, avec un Maxime aux méthodes surprenante et un comportement parfois déroutant.
L'auteur nous emmène avec lui sur les pas de ces victimes, c'est très intéressant et il prend plaisir à nous balader sur de fausses pistes.
J'ai aimé, même s'il m'a manqué quelque chose pour que je sois totalement captivé.
C'est un bon roman, avec un final stupéfiant. Impossible de deviner que la solution soit celle-ci !
Pas de coup de coeur mais un bon moment de lecture en ce qui me concerne.
Ma note : quatre étoiles.
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Merci à NetGalley et à Chambre Noire de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.Maxime Monceau reprend du service à la brigade de recherche d'Annecy après un burn-out dû à la mise en liberté d'un violeur à cause d'un vice de procédure.Quand un homme se présente à la gendarmerie en répétant qu'il les a tous tué et en livrant une liste de quatre noms sans donner plus d'indices ,la brigade se retrouve démunie et va se livrer à une course contre la montre pour retrouver les quatre victimes.Un polar au dénouement inattendu.
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Maxime, jeune gendarme à la Brigade de Recherches d'Annecy, reprend son travail après deux mois d'absence.
Dès son retour, il est confronté aux changements intervenus durant ces soixante jours : nouvelle cheffe, la lieutenante Assia Larcher, nouvel adjudant-chef, Boris Pawlovski, qui a pris et son bureau et son binôme, l'adjudante Emma Leroy.
Mais voilà qu'on leur amène un homme s'accusant de meurtres, répétant en boucle : "Je les ai tous tués !" sans donner son identité. L'homme finit par écrire quatre noms sur une liste, seul indice dont les gendarmes devront se contenter pour se lancer sur sa piste.

Maxime va devoir composer avec ses propres difficultés, utiliser tout son savoir de synergologue diplômé et éviter les chausses-trappes tendues par un adjudant-chef qui ne semble pas lui vouloir que du bien.

C'est joliment ficelé, les personnages sont bien campés et leur course-poursuite contre le temps de la garde à vue déroule sans temps mort.
Les écrans de fumée destinés à nous brouiller le jugement ou à nous distraire de l'essentiel sont plutôt bien amenés, l'on assiste de très près aux recherches de Maxime et de ses collègues, et aux réflexions qui les motivent.

La gendarmerie nous change des brigades de police, même si, forcément, on y retrouve un langage et des façons de faire communs.

Que les faits se déroulent à Annecy et dans ses environs n'est pas anodin non plus, on échappe ainsi à un urbanisme de banlieue ou de grande ville si souvent au coeur des polars français.
Les descriptions du lac dans son écrin de montagnes et d'une météo exceptionnellement glaciale pour un premier jour de printemps, sont très soignées et permettent une immersion quasi-totale dans un univers à la fois familier et anxiogène juste ce qu'il faut.

Florian DENNISSON n'en est pas à son coup d'essai, on sent une plume qui s'affine et s'attache à la véracité de son récit. Son personnage principal n'est pas exempt de zones d'ombre, ô combien, les autres ont de l'épaisseur également. L'histoire se tient bien.
Quelques maladresses peuvent accrocher par moments, mais il ne faut pas perdre de vue l'essentiel : un bon policier pour nous mener par le bout du nez, "ça joue !" comme disent nos amis suisses (merci pour l'expression, Monsieur DENNISSON), c'est un moment de lecture à ne pas se refuser.

Merci à #floriandennisson et à #NetGalleyFrance pour ce partage !
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Autant le dire d'emblée : la fin est très surprenante. Il fallait la trouver cette idée-là. Et pourtant, le meurtrier est sous leurs yeux : il se livre à cette gendarmerie qui va devoir enquêter sur cette seule liste, et il écrit les quatre noms. Un criminel, quatre victimes présumées. et rien d'autre ! de quoi le sortir de ces gonds ce Maxime, gendarme de son état, intelligent mais fragile, avec ses méthodes hors normes. Et il leur crie presque à tout va : "je les ai tous tués". Il m'aura coûté quelques minutes nocturnes ce polar, autant dire que F. Dennisson a fait le job, avec de solides connaissances à son actif qui ont dû lui en coûter des heures nocturnes.
Mon petit bémol, il en faut un : synergologie par ci, synergologue par là. Redondant à frôler l'excès, même si on en apprend un rayon sur le sujet. Et si vous ne savez pas ce que c'est ?! il vous suffit d'ouvrir ce livre...
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Maxime Monceau, un gendarme, reprend le travail, après un arrêt-maladie de 60 jours, le jour où un homme se présente, en s'accusant « de les avoir tous tués. » Tous, ce sont quatre noms sur une liste : trois hommes et une femme. Placé en garde à vue, l'assassin présumé ne dit rien d'autre, il ne donne pas son nom, il ne dit rien sur les meurtres, il ne dit pas où sont les victimes. Rien, excepté « je les ai tous tués ». Pour les enquêteurs, une course contre la montre commence, car sans indications complémentaires, l'homme sera remis en liberté.


Les maigres indices entraînent Maxime dans une direction qui le renvoie à son passé. Il s'agit d'une boîte de Pandore qu'il ne veut pas révéler à ses collègues. Or, c'est justement ce qu'il a vécu qui lui permet de participer aux investigations, après une si longue absence. Il lui faut jongler entre ce qu'il veut cacher et l'urgence de l'affaire.


La priorité est de trouver les victimes potentielles. Or, les méthodes habituelles de la gendarmerie ne fonctionnent pas. Malgré les talents de synergologie (étude du langage non verbal) de Maxime, la brigade ne soutire aucune information au suspect et ne sait pas comment trouver les personnes dont les noms figurent sur la liste.


Maxime est un personnage opaque, qui ne se dévoile pas beaucoup. L'auteur livre quelques traits de son caractère, sans aller au bout, volontairement. Aussi, je m'interrogeais autant sur l'enquête qu'à son sujet, ressentant une frustration positive : celle qui fait tourner les pages, pour assouvir l'envie de comprendre. Il m'a été difficile de me faire une idée précise sur lui, avant la fin, et je le trouvais successivement attachant et énervant. Mais, ne dit-on pas que les animaux ne se trompent pas sur les gens ?


Au sujet de l'intrigue, je n'avais absolument pas envisagé un tel dénouement : tellement complexe à imaginer et si clair, une fois dévoilé. Bravo à Florian Dennisson pour la construction du récit qui a fait que je ne l'avais absolument pas envisagé et qui, pourtant, colle parfaitement à la chronologie des faits et des découvertes. Sincèrement, je suis restée bouche bée, quand j'ai lu les conclusions. J'aime lorsqu'un livre m'amène là où je ne m'y attendais pas.


Je remercie sincèrement Florian Dennisson pour ce service presse.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
[...]
- Ce que je veux, Assia ? Je voudrais me débarrasser de cette douleur qui ronge mes entrailles, de ce mal-être constant qui me bouffe quand je jette un regard vitreux sur le monde, de cette tristesse qui envahit mes journées et détruit mes nuits quand je pense à ce que l’homme est au fond de lui-même : un être profondément égoïste qui joue à se prendre pour Dieu et qui anéantit tout en son nom. Dans mon ciel à moi, il fait tout le temps gris, et les moindres éclaircies me suggèrent des mensonges qui n’augurent que du pire. Mais tout ça, Assia, je l’oublie un peu quand je me perds dans tes yeux.
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« -Je les ai tous tués !
Celui qui venait de prononcer ces mots était mince, et son visage émacié -découpé par des joues creusées et des cernes qui semblaient lui happer toute la face - témoignait d’une mauvaise hygiène de vie.
Le brigadier de garde avait haussé des sourcils broussailleux et avait instinctivement effleuré de la paume son arme de service.
L’inconnu s’enfonça lentement dans la pièce et, à chaque pas, le gendarme serrait un peu plus la crosse de son Sig Sauer.
Les yeux du visiteur étaient injectés de sang et des habits troués et jaunis lui donnaient des airs de mendiant. Tout l’inverse de sa longue chevelure noires et lisse.
Une odeur âcre fit presque reculer le brigadier lorsque cet étrange individu se retrouva accoudé à l’imposant meuble en bois servant de comptoir d’accueil.
- je les ai tous tués ! Répéta-t-il, plus doucement cette fois. »
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Il se laissa guider sans protester, comme un navire à la dérive sauvé par le halo d'un phare au large, qui perce la nuit de sa lumière providentielle.
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Sa crise n’était en réalité qu’un pétage de plombs en bonne et due forme. Un burn-out comme on disait aujourd’hui ; un énième euphémisme pour caractériser le mal-être d’une société qui agresse et écorche les âmes. Les gendarmes, comme toutes les forces de l’ordre, les services d’urgence et de sauvetage, se trouvaient au cœur de cette tourmente, dans l’œil du cyclone, et étaient frappés de plein fouet par toutes les bassesses du comportement humain. Il fallait du cran pour encaisser ce flot d’incivilités dont la violence allait crescendo, ce manque d’empathie toujours plus grand et ce désespoir toujours plus profond qui gangrénaient l’humanité comme un cancer foudroyant.
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Seul à son bureau, Maxime sentit les tentacules de l'angoisse s'immiscer dans tout son corps ,comme un poison s'écoulant dans tous ses fluides vitaux.
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