Avoir une maison de campagne, c'est bien agréable, mais les retours de week-end sont de vrais cauchemars! Cruel choix entre les heures d'embouteillages pare-choc contre pare-choc, départ en plein après-midi quand le temps est au beau et invite plutôt au farniente, ou alors, en pleine nuit, au risque de dormir debout le lundi.
Et si les Paulain vendaient leur appartement et partaient vivre à Charmy? N'auraient-ils pas l'impression délicieuse d'être en vacances toute l'année?
Emportés par ce grisant vertige, ils oublient le revers de la médaille et vont devoir faire face à quelques situations cocasses pour le lecteur, moins pour les acteurs.
J'ai souri souvent en retrouvant tant et tant de situations connues (on riait moins quand on les vivait!). Parfois, je me suis totalement identifiée aux Paulain, par exemple, dans leur attitude face aux livres: « Au fil des années, les Paulain avaient aligné, voire empilé des ouvrages divers partout où cela était possible, dans un appartement auquel les visiteurs trouvaient une vague ressemblance avec une annexe de la
Bibliothèque Nationale.
Un ébéniste habile qui s'étonnait à chacune de ses interventions « qu'on ait le temps de lire tout ça » s'était ingénié à dresser des rayonnages dans toutes les pièces. » (Vous avez déjà visité ma maison?)
Pas besoin d'avoir fait hypokhâgne pour en comprendre les subtilités, mais en vacances, on peut mettre son cerveau en repos et profiter de cette lecture divertissante.
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