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EAN : 9782253052326
160 pages
Le Livre de Poche (31/03/1998)
3.37/5   43 notes
Résumé :
4° de couverture :
(Edition source : Jean-Claude Lattès - 10/1988)


«J'ai eu la chance de ne pas avoir de "famille", d'avoir seulement une Lilette sauvage et un Dédé apache. Ils n'ont pas phantasmé sur moi. Je n'ai pas été programmé, déterminé. Julie et Guillaume, mes enfants, j'essaie, Dieu sait que parfois c'est dur, de ne jamais toucher à leurs rêves, j'essaie seulement de les aimer... »

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Des lettres écrites voici déjà trente ans, par un Gérard Depardieu au faîte de sa gloire.
L' homme de cinéma s'y montre lucide, touchant et reconnaissant... que ce soit envers ses géniteurs que ses amis ou metteurs en scène. Les gens qui comptent ou ont comptés pour lui.
Il y a, dans cette prose, ce phrasé si particulier qu'ont l'entend instinctivement:
C'est le Gérard des Valseuses, de Loulou ou de martin Guerre ou encore de Jean de Florette.
C'est le Gérard Depardieu qu'on apprécie, par-delà les années, et que l'on retrouve encore parfois au détour d'un film ou d'une production pour la télévision.
De très belles lettres, assurément.
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J'ai découvert ces lettres à l'occasion d'un Apostrophe consacrè à Léo Malet ,où Gérard Depardieu était invité , notamment pour son style si singulier le parlé de Panam .
Ce sont des lettres dictées dans l'urgence .
Bernard Pivot avait salué la gouaille que se dégageait de ses formules qui lui semblaient sorties d'un dialogue d'Audiard .
“Tu en veux pas acheter un appartement avec moi Gérard?
L'immobilier c'est ta passion secrète , ton vice caché.
L'indicateur , c'était ton livre de chevet , ton homme , c'était lui l' amant ! Allez je t'embrasse Mme Bertrand “.
Récemment dans un brocante je suis tombé sur ce recueil de lettres .
Une trouvaille pou 1€ .
Il y a du Antoine Blondin , du Léo Malet , du poulpe dans ces lettres qui sonnent comme des portraits vivants .
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Quelques lettres - si j'ai bien lu que Depardieu n'avait pas l'intention d'envoyer et qu'il n'aurait pas été aisé de le convaincre de les publier, telles quelles -, en général à des personnes mortes (sa mère, son père, son épouse, Dewaere..) mais aussi à des vivant(e)s - le livre a été édité en 1988 - des acteurs, des actrices, des cinéastes, des producteurs, Barbara, Duras..) où on retrouve le Depardieu que l'on voit au cinéma, sans autocensure, fort en gueule et un peu poète, tendre et affirmatif dans ses jugements : il exprime des avis comme s'ils étaient des vérités. Bon, ce sont ses "ressentis" et réflexions personnelles et en homme libre il ne se prive pas.
J'ai bien aimé sa "lettre au travail", un peu moins sa lettre "à la maladie", où il dit en gros que tout est affaire de moral, d'état général de l'esprit, mais ça c'était avant les solutions bassement "matérielles" que sont les pontages coronariens..
Vu la date de parution c'était avant la mort de son fils Guillaume et ses embrassades avec Poutine..
Les passages où il parle du traitement que le monde du cinéma inflige aux actrices le place, 30 ans avant Me too, du côté de celles-ci. Gérard Depardieu est, comme tous les hommes, fait de pensées et de jugements qui peuvent paraître contradictoires, sauf qu'étant médiatisé et parlant haut, ça se voit davantage que chez d'autres. Il en dit pas mal sur lui mais reste un être énigmatique.
Dans les années 80 j'ai lu plusieurs interviews de lui (les cahiers du cinéma, l'Autre Journal etc) et je trouvais qu'il avait une manière très particulière, poétique, décalée et intéressante de parler. Je n'ai pas retrouvé cela dans ces lettres mais cela reste intéressant.
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Qu'a donc bien pu faire Depardieu aux medias pour qu'une telle bronca se déchaîne aujourd'hui ? Dans ce recueil de lettres jamais envoyées, on retrouve déjà tous les ingrédients qui ternissent l'image de cet acteur : une gouaille parfois à la limite de la grossièreté, une forme de provocation permanente, l'amour, parfois à l'excès, de la bonne chère… Il le dit lui-même : il est une bête ! J'avais conservé de lui l'image des années 80-90, quelqu'un d'extrêmement sensible, voire même fragile. C'est vrai qu'il est difficile aujourd'hui de voir en ce roc au physique imposant la moindre sensibilité. Et pourtant à la lecture de ces lettres, on se surprend à être ému lorsqu'il évoque les femmes qui l'ont accompagnée à divers titres (les actrices comme Deneuve ou Adjani, Barbara la chanteuse ou son épouse Elisabeth) ou ses amis Carmet, Blier ou Dewaere. A travers ces correspondances adressées à d'autres et par un effet miroir, on finit par le découvrir lui, à travers toute sa complexité d'homme que certains voudraient bien limiter à ses incartades médiatisées. Mais avec Depardieu, ce n'est pas aussi simple.
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De beaux textes, sous forme de lettres écrites à des personnes ouvertement ou secrètement aimées.
C'est émouvant, drôle, violent...toujours juste.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Tu m'avais demandé de jouer Raoul.
Je m'étais dit que Raoul devait avoir un cœur gros comme ça , un cœur de coureur cycliste.
Les cyclistes , ils peuvent endurer le martyr , dégueuler sur eux , encaisser des fringales terribles sans se plaindre
Un cœur de champion c'est aussi beau qu'un cerveau de savant !
Et moi je m'étais dit qu'avec mon entrainement , avec mon beau cœur tout neuf , je ne me ferais pas larguer.!
Mais bon dieu Bertrand quand tu mets le grand braquet faut suivre .
le problème c'est que tu es toujours sur le grand braquet.
T 'en connais pas d'autres .
De l'avance t' en as toujours eu .
Des fées se sont penchées sur ton berceau...
C'étaient des pointures , des énormes camionneurs avec toute la fantaisies et la tendresse du monde
C'étaient Louis jouvet , François perrier ....
lettre à bertrand BLier P41 46
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- Est-ce qué vous êtes téméraire?
- Oui, pourquoi?
- J'ai besoin de quelqu'un qui sé coupe le zizi.
- Ah bon. Et pourquoi il se le coupe?
- Parce que sa femme l'a quitté, qu'il é tout seul avec son enfant. parce qu'il é
au chômage.
- Dans ce cas-là, O.K., c'est d'accord.
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Tu te rends compte " si c'est pas sûr , c'est quand même peut être" Avec un truc pareil on peut continuer à marcher longtemps . C'est ta voix qui rythmait mes fugues, je marchais comme un forcené avec tes chansons dans ma tête.

lettre à barbara
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Tout à l'heure, au téléphone, j'ai deviné
ta voix trembler.
Tu as souvent peur qu'elles s'évanouisse comme dans ces contes.
où une fée capricieuse vous prête un don provisoire et fragile.
Et parfois, c'est vrai qu'elle fout le camp, que tu ne peux plus chanter.
Tu cesses d'être en harmonie.
lettre à Barbara
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Ceux qui ont un palais de zinc trimbalent beaucoup d'idées reçues ; c'est aussi con que les pauvres gars qui s'épuisent à l'école à tout avaler, à boire à la bouteille Molière et Marivaux, cul sec ! Si on m'avait fait lire prématurément Proust et Balzac, ces deux appellations contrôlées m'auraient fait l'effet d'un vin bouchonné. Je sais qu'un jour viendra, quand il sera bien fermenté en moi, où je dégusterai du Proust 1919. Une bonne date, celle du Goncourt, beau cépage.
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