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Critique de Bazart


on n'est pas vraiment du coté du beau livre de tourisme, et encore plus loin du guide de voyage qui donnerait envie de faire sa valise sans plus attendre pour Glascow. Ce qu'il faut savoir tout de même c'est que ce portrait de Glascow dans les années 80 fait par l'immense Raymond Depardon, dont on a récemment loué ses habitants, n'a rien à voir avec le Glasgow actuel (les chantiers navals et les entrepôts abandonnés ont été réaménagés en espaces urbains).

de plus, ce reportage sur les quartiers pauvres de Glasgow (un seul aspect de la ville qui compte aussi des jardins et des vastes parcs, des édifices connus dans le monde entier, des bâtiments victoriens) est une commande du journal le Sunday TimesMagazine qui ne publiera d'ailleurs jamais le reportage. Ce dernier restera dans les cartons jusqu'à l'exposition Un moment si doux au Grand Palais où le public découvre une partie seulement de la série Glasgow.
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Cette fois, avec ce livre, le reportage est publié dans son intégralité, 72 photos en couleurs sans légende mais accompagnée d'une préface de l'écrivain William Boyd. Celui ci a vécu à Glasgow dans les années 70. Difficile de croire comme il le souligne que cette ville écossaise a été florissante et riche dans les années 1850. Il dit son admiration pour le photographe d'avoir capté la lumière si particulière de Glasgow, pour sa facon de capturer des tranches de vie avec très souvent en toile de fond les "tenements" imposants bâtiments entre noir et gris.

Trottoirs défoncés, sol détrempé, ciel menaçant, rues quasi désertes, terrains vagues, bâtiments aux vitres cassés, magasins qui semblent à l'abandon, page après page, Depardon peint le portrait de la fin du monde ouvrier et d'un peuple qui semble désoeuvré.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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