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Critique de LilyFlynn13


Depuis qu'Aurélie Depraz a commencé sa série Passions Londoniennes, je me suis prise d'affection pour ce personnage. Je sentais chez lui un petit quelque chose en plus, un côté plus profond que le masque qu'il veut bien présenter au monde. Et son histoire m'a totalement ravie !

James est un libertin, avec un grand L. Il n'a pas besoin qu'on lui dise qu'il est beau, irrésistible, il le sait parfaitement et tire son assurance de cet état de fait. Il est le chéri de ses dames, l'amant qu'elles rêvent toutes d'avoir, et en prime, il fait partie des intimes du roi. James profite de la vie, d'autant plus que sa mère cherche à le marier envers et contre tout. Mais il faut se méfier des apparences, et si tout semble lui réussir, on sent une faille, une fragilité chez lui.

Aylana, bien qu'encore innocente par de nombreux côtés, n'est pas une ingénue. Elle est prête à tout pour sauver la seule famille qui lui reste. Elle est sincère dans sa façon d'être, avec ses convictions et un grand esprit de sacrifice.

Ces deux-là sont vraiment complémentaires. Même si au départ, on peut les trouver totalement différent, j'ai trouvé qu'ils étaient bien plus semblables qu'il n'y paraît. Il y a entre eux une magnifique alchimie et leur histoire nous touche. J'ai été suspendu à chacune de leurs actions, désireuse de voir comment tout cela allait se finir.

Le roman propose également en toile de fond deux pans de l'histoire anglaise. On en apprend plus sur le roi Georges IV, grand amoureux des arts. Les quels passages en sa compagnie montrent la complexité de ce monarque aux goûts dispendieux. On y aborde également la question du luddisme, combat des artisans et ouvriers contre les employeurs qui favorisaient l'utilisation des machines, les condamnant à la misère faute de travail. Sans entrer dans un cours théorique, on comprend la dure réalité des conditions de vie des classes moyennes, en opposition totale au luxe exubérant du souverain.

James clôture en beauté la série Passions Londoniennes, et mon petit regret est que le roman est trop court à mon goût (mais ça, c'est parce que j'aurais eu envie de ne jamais quitter James 😉 )
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