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Citations sur Charles-Henri Sanson : Une vie de bourreau (8)

Que la peine fut capitale ou non elle était toujours signe d'humiliation et de déshonneur.
A la sortie de prison du condamné, Sanson criait et demandait silence pour que le greffier puisse lire à haute voix le jugement. Par ce cri, Sanson révélait au monde l'infamie du condamné et son humiliation publique. Sanson introduisait ainsi publiquement le condamné dans le monde du déshonneur.

C'était " le cri du bourreau ".
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Le supplice du condamné devait servir la gloire de Dieu. Peu importe les souffrances puisque Sanson aidait Dieu à arracher l'âme du condamné aux griffes du démon.
Le supplice de la roue, du bûcher ou de la potence n'était rien comparé aux épreuves infiniment plus cruelles du purgatoire et de l'enfer.
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Sanson, et tous ses confrères, intervenaient pour lacérer et brûler les livres censurés; ils accomplissaient des gestes symboliques pour signifier le bannissement d'un condamné; ils tenaient un rôle à l'égard des corps des suicidés; ils soignaient également et étaient apothicaires.

C'était aussi tout cela le travail du bourreau.
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Sanson était aussi médecin.

La question préalable ( torture ) exigeait de la part de l'exécuteur une bonne connaissance des muscles et des nerfs de l'homme dans l'art de la souffrance et dans celui d'infliger rapidement ou non la mort. cela en faisait un personnage reconnu pour ses compétences de rebouteux et de réducteur de fractures.

La croyance était admise, en effet, que pour savoir rétablir les membres, il fallait d'abord apprendre à les briser...!
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Tous les représentants en mission avaient le même problème à résoudre : comment épurer rapidement la Nation de ses éléments dangereux.

Des projets étaient à l'étude et l'on envisagea de construire une guillotine à quatre ou cinq fenêtres pour accélérer la cadence des exécutions.
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Lors de la première exécution avec la guillotine, le peuple ne fut pas satisfait : Il n'avait rien vu ; la chose était trop rapide ; il se dispersa désappointé, chantant pour se consoler un couplet d'à-propos : " Rendez-moi ma potence, rendez -moi ma potence ".
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"Il y eut du monde pour assister à l'exécution de la belle veuve. Mais ce ne fut rien comparé à celle de Robert-François Damiens le lundi 23 mars 1757. Assurément, cette exécution mit sous pression Antoine de Sartine, le lieutenant-criminel du Châtelet et la famille Sanson".
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La guillotine transformait l’exécuteur d'artisan en ouvrier. Elle excluait maintenant tout rapport humain, tout ultime contact physique du bourreau au condamné. Avant, le bourreau étranglait de ses mains ou se plaçait sur les épaules du pendu pour accélérer l'agonie. Avec l'épée ou avec les mains, c'était personnellement que le bourreau tuait le condamné, avec tout ce que cela pouvait comporter d'impondérable. Cette relation physique n'existait plus maintenant.
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