Buddy Longway, tome 10 : Le Démon blanc

Dérib, avec cette série, nous offre de magnifiques paysages du grand ouest, et des illustration de chevaux absolument remarquables, le graphisme est toujours aussi dynamique et vivant, la colorisation, pleine d'ocres et de bleus, est juste et élégante. Dans cette belle bande dessinée, il nous propose deux thématiques, un quête d'identité, celle de Jérémie, sa façon de vivre son métissage, il entreprend de passer un rituel indien de passage à l'âge adulte, et pour cela, il doit capturer un étalon blanc. mais ce qu'il va découvrir va le plonger plus violemment que prévu dans l'âge adulte. Et puis il y a toujours le thème du racisme et du colonialisme, c'est l'occasion de faire connaissance avec l'ignoble Capitaine Ryan, qu'on va suivre dans les albums suivants. Encore une album beau et fort, et comme d'habitude, un peu trop court, dommage que cette série se soit toujours cantonné au format 46 planches, mais l'ensemble forme une superbe saga familiale du grand ouest un hommage à la nature et à la vie sauvage.

Reprise de la saga Longway après des épisodes one shot, on repart dans la thématique de la recherche de ses racines par Jeremie et du colonialisme symbolisé par le personnage du lieutenant puis capitaine Ryan.
Initiation pour le jeune homme, qui souhaite connaitre sa part indienne.
Belle histoire qui devient plus noire, plus sombre.
A lire.

Jeremy est partagé entre ses deux cultures, il a rencontré un jeune indien qui vit son initiation et décide de le faire également sous l'oeil avisé de Chinook, Buddy ne pouvant pas comprendre cette culture et cette vision, très intéressant d'essayer de comprendre une autre culture, de voir ce qu'on ne comprend pplus très bien à notre époque

Passionnée de chevaux, voici mon Buddy Longway préféré.
Ce qui est également très intéressant, c'est qu'il s'agit en fait d'une quête d'identité. En effet, Jérémie, le fils de Buddy, fait un voyage initiatique pour explorer ses racines indiennes.