Buddy Longway, tome 7 : L'hiver des chevaux

Respire, tu lis un Buddy.

Fable animalière touchante, l'hiver des chevaux nous balade en plein hiver, tiens, comme dans le titre, à la poursuite d'un canasson sottement égaré par l'ami Buddy.
Contraint et forcé de rester à demeure avec Kathleen, la p'tite dernière, alors que Chinook et Jérémie sont partis au chevet de son beau-père, nos deux aventuriers vont avoir fort à faire avec un troupeau de chevals sauvages et un mexicain revanchard.

Derib touche sa bille en paysages.
Derib touche sa bille en personnages.
Derib touche sa bille en animages. Juste pour la richesse de la rime.
Bref, le trait du gars ne connait pas de faiblesse notoire.
Ce qui le différencie du pékin moyen, c'est qu'en plus de séduire graphiquement, il possède un rare talent de conteur. Presque trop pour un seul homme me direz-vous. Possible.
Le fait est que lire un Derib, c'est l'assurance de voyager loin et pour pas cher.

Excellent, comme d'hab'.

Comme Derib en a pris la très bonne habitude dans sa série Buddy Longway, ce tome brille par la qualité de ses dessins (décors somptueux, animaux et personnages très expressifs et réalistes, palette de couleurs d'une cohérence sans reproche), et la concision de son scénario, où tout est dans l'émotion et l'attachement aux personnages.

Plus je pénètre l'univers de Buddy Longway, et plus je suis conquis. Une superbe série.

La neige dans la montagne, c'est là que le rapprochement avec son compatriote Cosey saute vraiment aux yeux. C'est étonnant que ces deux auteurs aient choisi d'autres montagnes que les leurs (les Alpes Suisses) pour le théâtre de leurs aventures, les Rocheuses d'Amérique pour Dérib, l'Himalaya du Tibet, du Népal et du Ladakh pour Cosey, comme s'il recherchaient dans leur oeuvre une compensation pour la perte de l'aspect primitif de leurs Alpes nationales, ou d'agrandir encore plus loin l'espace sauvage des montagnes. Toujours est-il qu'on voyage dans leurs bandes dessinées, qu'on voit du pays, et que la nature est à l'honneur. Dans cet épisode, après l'orignal dans le tome précédent, la faune est encore à l'honneur, avec les chevaux cette fois-ci. La montagne, la neige et les chevaux, c'est l'occasion d'admirer le talent graphique de Dérib, le trait est vif, juste, et l'histoire est belle, avec cette relation entre le père et sa fille, toujours dommage que les épisodes soient si courts.

Une fois encore une histoire aisée à résumer : Buddy et Kathleen se retrouvent seuls, Chinook et Jeremie sont partis dans la tribu de Chinook pour assister aux derniers instants du père de Chinook. Lors d'une sortie à deux, ils se retrouvent entre une horde de cheveaux sauvages et un mexicain qui cherche à se venger de la mort de son frère.
Magnifiques paysages, faune et flore mélés. Humanisme du scénario.
A lire.

il fait partie de mes préférés.
Chinook et Jeremy retournent dans la tribu de Chinook son père est sur le point de mourir, il a été blessé grièvement et veut revoir sa fille avant de mourir. Leur fille étant trop jeune pour faire le voyage, Buddy reste avec elle. Lors d'une chasse le cheval de Buddy est pris dans une congère, durant la nuit des chevaux le libère, va commencer une longue poursuite