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EAN : 978B003TTOSUM
Nouvelles Editions Oswald (30/11/-1)
2.94/5   8 notes
Résumé :
« Tout d'abord, il ne vit rien. Une longue minute se passa. Il gardait les yeux fixés sur la pâle tache de lumière que le réverbère du coin plaquait sur le sol. Soudain une forme, non, deux formes traversèrent précipitamment la zone éclairée. Des rats ! se dit Altimer. Mais les rats n'ouvrent pas les tiroirs... et l'on ouvrait à nouveau les tiroirs ! Au même instant, il les vit distinctement. C'étaient deux mains sectionnées juste au niveau du poignet qui couraient... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Sir Hilary James craint de perdre la raison ?
Il est étreint par la peur de voir apparaître l'ombre du gibet ?
Une vieille malédiction le menace.
Il est le dernier descendant de sa famille ...
Luke Adam a enterré le corps d'un oncle au pied des vignes sauvages qui bornent son domaine ...
Un étudiant en médecine a croisé, à la porte du laboratoire, un petit homme au visage terreux, vêtu à l'ancienne d'une longue redingote noire, d'un cache-col et d'un chapeau en poil de castor ...
Ce recueil d'une quinzaine de nouvelles fantastiques s'annonçait plein de promesses !
La préface ... où François Truchaud souhaite une bonne lecture, semblait confirmer cette première impression.
Malheureusement cette lecture est rendue difficile par une mise en page lourde et tassée.
Le style de l'écriture est long et verbeux, sans posséder toutefois les jolies tournures qui en auraient fait un bel ouvrage.
Le meuble est massif mais n'est orné d'aucune arabesque.
De plus une sourde et persistante impression de déjà vu, de déjà lu accompagne l'ensemble de la lecture, d'une nouvelle à l'autre.
Le frisson promis dans la découverte de cette anthologie se dissipe très vite dans un morne ennui.
Et l'ouvrage finit par être survolé sans plaisir ...
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Souvent cantonné au simple rang d'imitateur variablement inspiré de Lovecraft, Derleth est aujourd'hui davantage respecté pour son acharnement à éditer des textes peu connus (via Arkham House) que pour ses propres écrits. L'AMULETTE TIBETAINE constitue donc l'occasion pour le lecteur de découvrir des récits ayant peu à voir avec Lovecraft mais qui reprennent les thématiques classiques de l'épouvante rétro.
L'auteur explore ainsi les thèmes de la malédiction, des zombies (« Ils ressusciteront »), des mains maléfiques (« la main de gloire »), de l'écriture automatique teintée de hantise (« L'obsession de McGovern »), des fantômes revanchards (« le retour de Sarah »),…Des thèmes classiques mais bien traités.
Derleth se tourne parfois vers un fantastique plus feutré, une certaine épouvante « tranquille » non dénué de poésie et de tendresse pour les « créatures de la nuit ». On citera, dans ce domaine et en particulier, « le petit garçon perdu » avec son jeune fantôme revenant (oups !) à l'école ou encore « Mademoiselle Esperon » dans laquelle la sorcellerie et les poupées vaudous viennent en aide à un enfant martyrisé par sa belle- mère. Ou même « la couverture à damier » et sa chambre hantée dans laquelle se glisse le soir un jeune spectre pressé de se recroqueviller sous la couverture du titre.
La plupart des nouvelles sont efficaces et courtes, témoignant d'une époque où l'écrivain allait droit à l'essentiel, une approche très pulp qui ne s'embarrasse pas du superflu mais dégraisse à l'extrême le récit jusqu'à n'en garder qu'un squelette d'éléments signifiants. Peu de développement, de background ou de fioritures stylistiques mais l'envie de brosser une situation étrange en une dizaine de pages avant de conclure par une chute plus ou moins inspirée. Dans ce registre, la dernière histoire, « Diner de têtes », apparait comme un petit modèle de concision saupoudré d'un humour noir féroce qui culmine dans une chute en une ligne à la simplicité digne des meilleurs E.C. Comics.
Une seule nouvelle, la plus longue (30 pages) se réfère explicitement à Lovecraft : « La chambre aux volets clos » sorte de suite à « L'abomination de Dunwich ». Ecrite en 1959, elle constitue un exemple honnête mais peu original de récit « à la manière de ». Derleth y reprend les conventions de Lovecraft pour en tirer une intrigue correcte à la progression cependant linéaire et à la chute trop attendue pour pleinement convaincre. Une lecteur néanmoins plus agréable que la vision de la médiocre adaptation qui en fut tirée dans les sixties sous le titre « La malédiction des Whateley ».
Dans l'ensemble ce recueil solide propose des nouvelles de bonne tenue et sans texte réellement faibles. Voici donc une bonne découverte et une occasion d'explorer les récits non liés au Mythe rédigés par un écrivain encore peu connu chez nous à l'exception de ses pastiches lovecraftiens ou à la façon de Conan Doyle.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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15 nouvelles rédigées entre 1932 et 1964, la grande majorité datant des années 30 et ayant été publiée dans des pulps tels que le mythique Weird Tales, ayant révélé entres autres Robert E. Howard et H.P. Lovecraft.
Lovecraft, justement, parlons en, puisque le nom d'August Derleth y est constamment associé. Si celui-ci à beaucoup oeuvré afin de faire connaître l'oeuvre du maître de Providence après sa mort en 1937 via sa maison d'édition Arkham House, il n'en reste pas moins une figure controversée en particulier pour avoir réinterprété à sa façon le Mythe de Cthulhu via de nombreuses réécritures et autres prolongements.
Ici, pour une fois, seul son nom orne la couverture de ce joli recueil édité par les défuntes éditions NéO et les nouvelles qu'il contient sont entièrement signées de sa plume, sans références à Lovecraft (sauf La Chambre aux volets clos, censée faire suite à L'Abomination de Dunwich), laissant entrevoir un univers macabre, avec fantômes et autres revenants, mais non pas dénué d'une certaine poésie voire de tendresse.

1 - le Tertre du gibet (1932)
2 - Vignes sauvages (1934)
3 - Ils ressusciteront (1936)
4 - le Retour de Sarah (1936)
5 - La Main de gloire (1937)
6 - le Vent de la rivière (1937)
7 - L'Obsession de McGovern (1937)
8 - Trois messieurs vêtus de noir (1938)
9 - Tourbillons de neige (1939)
10 - L'Amulette tibétaine (1941)
11 - le Petit garçon perdu (1957)
12 - La Chambre aux volets clos (1959)
13 - Mademoiselle Esperson (1962)
14 - La Couverture à damier (1964)
15 - Dîner de têtes (1939)
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Sir Hilary James vit l'apparition pour la première fois au crépuscule, à son retour d'une promenade à travers les marais.
"Je dois être fatigué", dit-il à mi-voix en se passant une main sur les yeux ...
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