Ce roman offert lors de l'opération confinement ressemble aux téléfilms de début d'après-midi, romance pleine de bons sentiments et dont on voit venir l'intrigue à des kilomètres. Et pourtant, j'ai accroché à cette romance comme un petit plaisir coupable, malgré le fait que ce ne soit pas du tout mon style de prédilection. J'ai trouvé la construction originale avec cette écriture à deux voix : celle de Teresa et celle de Darius. On peut explorer ainsi les sentiments et ressentis de chacun.
Alors oui, Teresa est la poisse incarnée et on a l'impression que tous les malheurs du monde s'abattent sur elle jusqu'à l'overdose. Malgré cela, elle finit par retrouver son côté battante et son caractère naturel et franc va provoquer de nombreuses étincelles face à son nouveau patron, le prince Darius. Darius, quant à lui, s'il est au premier abord très antipathique et froid, va se révéler beaucoup plus sensible et maladroit sentimentalement (tant avec sa fille, qu'avec Teresa) qu'il n'y paraît.
Après, j'aurais aimé que certains personnages secondaires soient un peu plus développés (la secrétaire particulière jalouse, et même Emily, la fille de Darius). Cela aurait donné sans doute un peu plus de profondeur et de matière à l'intrigue qui reste un peu légère.
Le style est fluide et facile à lire. Au final, cette histoire se révèle être un bon divertissement sans prise de tête, pour un moment de détente pure.
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Certes ce livre est bourré de clichés, oui o' deviné la fin assez facilement.
Mais j'ai tout de même passé un super moment en compagnie de Tess, Darius, Emily et les nombreux autres personnages secondaires.
J'aime beaucoup ce genre de livre où les personnages deviennent narrateurs à tour de rôle. On vit les scènes selon les deux personnes et nous rapproche d'eux encoez plus.
Certains passages sont aussi très intenses, on a hâte d'en découvrir plus.
Ce fut une lecture toute douce, très appréciable en ce début d'été.
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Même si on se doute de la fin très rapidement, la lecture est fluide. L'héroïne est devenue orpheline dans des conditions dramatiques,on la voit se reconstruire au fil des pages. A travers son roman, l'auteure traite également de la relation entre un père et sa fille, mais aussi de la peur du qu'en dira-t-on. C'est ici une lecture légère et sans prise de tête.
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Étonnamment ce livre m'a touché. Je ne m'y attendais pas. Pourtant pas fan des histoires d'amour, je dois dire que celle-ci est belle et l'écriture m'a portée. Agréable surprise.
Il ne me reste plus qu'à aller découvrir les autres titres de l'auteur.
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Une histoire que je trouve plutôt mal écrite et bourrée de stéréotypes, les personnages sont archi caricaturaux et inintéressants. J'ai tenu 80 pages avant de délaisser ce roman sans regret !
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TESS
J’observe pour la dernière fois le petit appartement miteux dans lequel je vis depuis quelques mois. Le peu de luxe que j’ai réussi à acquérir après avoir tout perdu dans cet incendie s’envole, lui aussi, sous mes yeux. Cela a été rapide. Peut-être un peu trop.
Ma vie a basculé tout aussi précipitamment. Pourtant, trois mois plus tôt, je pensais avoir tout pour réussir. J’étais sur la bonne voie. Malheureusement, mon destin en a voulu autrement, brisant par les flammes mon rêve de faire prospérer mon école de danse.
Évidemment, je ne me plains pas. J’aurais pu y rester, brûlée vive dans mon établissement à peine ouvert et où les inscriptions commençaient à s’empiler. Si Cass, ma meilleure amie, ne m’avait pas tirée de ma stupeur face au brasier qui emportait toutes mes économies, toute ma raison de vivre, je ne serais plus là aujourd’hui.
Encore une fois, il va falloir relever la tête et remonter les manches pour survivre à tous les mélodrames qui bercent mon existence depuis toujours.
Cependant, j’aurais apprécié un temps de répit pour me remettre totalement de cette perte avant d’en assumer une autre à mes dépens.
Cette femme a toujours le don de me surprendre par sa grande ingéniosité afin d’attirer de nouveaux clients qui seraient susceptibles de signer un contrat avec Pro Gé. Cela nous permettrait de vendre nos processeurs à tous les établissements publics du Maine. À ce jour, après de longues années d’études en informatique et un acharnement total, ils sont aussi performants, voire plus, que la marque indétrônable à l’effigie de pomme.
- Mais tu m'aimes comme je suis, n'est-ce pas ? me demande-t-elle en se mordant la lèvre.
Un soupir de frustration m'échappe à ce geste. Elle décèle aussitôt dans mon regard la punition que je lui réserve dès que nous serons rentrés au manoir.
- Désolée, mon cœur, mais je n'ai pas pu résister.
- Je m'en doute, tu aimes me provoquer.
- C'est vrai, avoue-t-elle, les yeux brillants d'émotion.
Son souffle chaud effleure ma joue en une douce caresse qui me met dans tous mes états.
Je ne sais pas si c’est le fait de ne plus avoir senti un corps chaud féminin contre le mien depuis des années qui provoque cette tension extrême dans mon pantalon, mais je me sens très mal à l’aise à cette minute.
La haine que je lis dans son regard me brise de l’intérieur. Encore une fois, je tiens le rôle du méchant, mais quand va-t-elle comprendre que ce n’est que pour son bien si je refuse de fréquenter sa famille maternelle ?