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Critique de iarsenea


Chaque fois que j'ouvre un Guy des Cars, je peux m'attendre à des surprises. En effet, je ne sais jamais si le livre va m'ennuyer mortellement ou s'il va attirer mon attention de manière positive. Et je constate que le plus souvent, lorsque je m'attends à m'ennuyer, c'est là que l'auteur me réserve les plus belles surprises.
Je dois avouer que le résumé de l'éditeur n'a pas attiré mon attention. Même que j'ai hésité avant de le lire. J'ai apparemment pris la bonne décision car, sans que je sache pourquoi, ce récit d'un homme qui a le rêve fou de bâtir une cathédrale dans Paris au lendemain de la seconde guerre mondiale m'a fascinée, et comme lui j'ai fini par vouloir croire que c'était possible. J'ai été entraînée par la fascination du journalisme Moreau pour cette enquête qui, au lendemain du meurtre d'André Serval, promet de faire de lui un journaliste réputé et reconnu. Et puis, j'ai eu une réelle déception quand, comme Moreau, j'ai appris le motif de son meurtre.
Bien sûr, ce roman ne date pas d'hier, et par certains aspects il a un petit côté désuet. Par exemple, lorsque André Serval s'est écrié que la place des femmes était à la maison et pas ailleurs, je me suis senti vibrer une corde féministe que je ne me connaissais pas ! « Quel sexiste ! » me suis-je d'abord dit, déçue par cette attitude d'un personnage de prime abord honnête et admirable. Puis j'ai réfléchi, et je me suis rappelé que ce roman avait été publié en... 1956. Ça explique des affaires !
Néanmoins, ce fût une lecture intéressante. Pas du tout inoubliable, mais un bon moment de lecture.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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