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Critique de Davalian


Les seigneurs financiers débute un nouveau cycle qui emprunte ses bases aux deux albums précédents. Il faudra donc les avoir à l'esprit avant de débuter cette lecture.

Nous retrouvons donc Larry Max qui ne fait plus vraiment partie de l'IRS, mais qui agit sous couverture afin de faire tomber toute une organisation de criminels en col blanc. Sauf que la cible change et nous voici avec des méchants imprévus dans le viseur et ceux-ci ne plaisantent pas. Pendant ce temps, les agissements de Larry posent problème à son administration qui lui colle une version de lui-même, mais en plus jeune, dans les pattes…

Tout cela fait un programme très intéressant, mais le résultant est assez mitigé. L'intrigue met beaucoup de temps à se mettre en place, utilise des ficelles et des personnages bien connus (ah Gloria, comme tu es prévisible) et des mécaniques qui s'imposent d'elles-mêmes (le pseudo coup de théâtre final). Il faudra aller au bout de cette lecture pour découvrir qu'il y a un plan d'ensemble cohérent, bien plus riche que ce qu'il pouvait laisser apparaître.

Les dessins sont ici légèrement moins bons que de coutume. Les paysages sont toujours aussi sympathiques, notamment les belles séquences ensoleillées, qui font particulièrement plaisir à l'oeil. Néanmoins, il y a comme une petite baisse de régime. Les traits des personnages manquent parfois de finesse et certaines séquences manquent de fluidité et peuvent paraître confuses.

Malgré plusieurs déceptions cet album nous offre toutefois une lecture plaisante qui se permet des liens avec l'actualité. Car les auteurs pourfendent l'hypocrisie des politiques économiques (et pas seulement étasuniennes) actuelles et cela vaut le détour. Il s'agit là du point fort de cet album.
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