Depuis que Marini n'est plus là, le Scorpion n'est plus tout à fait le même… Il est sans doute plus facile de copier certains dessins que d'autres.
Les dessins de
Luigi Critone sont presque à l'identique de ceux de Marini, beaucoup mieux que dans le précédent tome, où ils ne m'avaient pas conquis, mais il leur manque toujours un petit truc : l'âme que possédaient les anciens.
Malgré tout, adorant les aventures du Scorpion, je ne pouvais manquer ce nouveau rendez-vous, en terre Égyptienne. Un petit résumé de l'album précédent se trouve au début de celui-ci, ce qui est une bonne idée, car deux années se sont écoulées entre le tome 13 et le 14.
Il est une fois de plus question de religions, ce qui est normal, à cette époque. Trois religions se côtoient et vivent en harmonie.
Il y a, bien entendu, des fanatiques qui ne veulent pas que l'on remette certaines choses en question et qui sont prêts à tout pour empêcher le Scorpion et la Sabbatéenne d'arriver à leur fin.
Derrière ces fanatiques, il y a surtout des hommes qui les manipulent, qui tirent les ficelles, qui n'ont pour objectif que d'étendre leur empire, leur pouvoir, ou tout simplement le garder.
Pour eux, la religion n'est qu'un prétexte et tout le reste est politique. L'empire Ottoman vacille et certains voudraient en tirer parti, quand d'autres souhaiteraient qu'il reste encore.
La recherche de la tombe du pharaon hérétique apportera un autre éclairage sur un épisode archi-connu de l'Ancien Testament.
Nous sommes loin des premiers albums qui m'avaient emportés, qui avaient été des coups de coeur, malgré tout, je suis contente de retrouver mon Scorpion et ses quêtes.
Pourtant, s'il avait été moins attaché à sa quête de la vérité et moins égoïste, Méjaï n'aurait pas perdu ce qu'elle a perdu…
Un bon album, correct, qui remonte d'un cran par rapport au précédent et qui laisse présager, je l'espère, que les suivants ne nous décevrons pas.
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