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EAN : 9782714481948
224 pages
Belfond (22/08/2019)
3.75/5   151 notes
Résumé :
Garder ce qui disparaît, c'est l'œuvre d'une vie. C'est notre enfance.

Benjaminquejetaime et Julienquejetaime, c'est ainsi que leur mère les appelle. Tous les trois forment une famille tournesol aux visages orientés vers le bonheur. Le destin en décide autrement quand un inconnu pose les yeux sur les jumeaux, se demandant lequel il va choisir.

Quarante ans plus tard s'ouvre le procès du ravisseur, il n'est pas sur le banc des accusés, e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (88) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 151 notes
Livre sombre, noir, éprouvant, étrange, le tout me donnant une impression au bord de la nausée ou du malaise...

Trois minutes sont suffisantes pour enlever un enfant. Trois minutes qui changeront le destin de l'enfant enlevé et de ceux qui ont eu la malchance d'être occupé trois minutes les yeux loin de leur enfant.
Benjamin et Julien sont jumeaux et ce sera Benjamin qui sera choisi par le ravisseur alias le Gargouilleur. On suit ici le parcours de cet enfant prisonnier auprès d'un pédophile et de sa femme. Plusieurs années dans plusieurs pays, France, Italie, Mexique.
L'écriture vogue entre l'imaginaire, le flou artistique et une réalité sordide et noire. J'ai eu tout le mal du monde à me plonger dans ce roman, faute à un style trop abstrait, un manque regrettable d'émotions, de sentiments, de psychologie. Impossible de me visualiser l'enfant, son cadre, son évolution, ses tourments. Rien ne m'a semblé clair dans ce roman. le kidnapping, j'ai dû relire trois fois le passage pour être certaine que c'était là que tout se joue et tout le roman joue sur la même vague imprécise. Pas de cadre spatio-temporel, puis, cette absence de maux dans les mots, d'images dans les lignes, non, j'ai besoin de ce minimum pour qu'un roman me happe. Pas convaincue. Est-ce le roman ou est-ce moi qui me ferme doucement à cette littérature ambiguë et sombre, je l'ignore...

Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour l'envoi de ce roman lu dans le cadre d'une Masse critique privilégiée.
Ps : pensez à moi pour des romans légers, lumineux, drôles, frais, je suis preneuse !
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« Elle dure longtemps, la fin d'une enfance les poings serrés sans pouvoir les décoller de son corps. Demain a fini d'exister. »

Comment survivre à la vie lorsque celle-ci vous a volé votre innocence ?

Pour un short trop court, pour une jolie petite tête d'ange, pour des petites fesses bien fermes, ton chemin s'arrêtera dans une chambre tombeau, Benjamin, par la faute d'une ombre qui se posera sur toi.

Comme un requin ferrant sa proie en d'inexorables cercles concentriques, comme un étau se resserrant sur ton corps d'enfant, comme une tornade emportant tout sur son passage, le monstre aura raison de toi, jour après jour, nuit après nuit, au plus profond de ton âme et de ton corps. Il te salira, te blessera, te déchirera jusqu'aux entrailles et ne laissera en toi qu'une semence au goût de merde et d'écume salée qui consumera pour l'éternité ta peau de ses brûlures vives.

Tu avais huit ans. Et cinq longues années à passer dans cette chambre, loin de ton jumeau. Pourquoi toi et pas lui ? Pourquoi ? La faute à pas de chance. Et combien d'autres avant toi ? Combien d'autres après ?

Tu auras beau tenter de vivre en apnée durant toutes ces années, te créer ta bulle d'oxygène pour ne pas remonter à la surface où le monstre t'attend, te récurer à l'eau des chiottes jusqu'au sang pour tenter d'annihiler les souillures subies, on n'enfuit pas son passé sous un oreiller, à double tour dans une chambre.

Et même si tu parviendras à t'en échapper, le monstre aura fini par inoculer en toi ses démons. Ce sera alors la fuite en avant, quarante ans durant, jusqu'au Bout du Bout, là où tout commence et là où tout doit finir.

Surtout ne pas se réveiller. Surtout ne pas se laisser tenter. Mais comment sortir de ce cauchemar ? Tu réclames... Tu veux jouir des mêmes plaisirs... Tu n'es que tisons et braises incandescentes que le moindre souffle d'enfant viendrait enflammer.

Tu vis toi aussi de vouloir transgresser l'interdit, te repaître de chair fraîche, jeune et tendre, assiégé par ces démons qui auront dormi sur ton oreiller durant ces cinq années auprès du monstre. Tu aimerais éclater cette bulle, respirer à nouveau mais tu te tortures entre fantasme et réalité.

Le réel a ses frontières mais peut-être parviendras-tu à trouver la force de ne pas les franchir toutes ? Au-delà, la schizophrénie veille.

--

Après Je voudrais que la nuit me prenne, qui m'avait bouleversé de par la thématique abordée (qu'il n'est toutefois pas possible de dévoiler ici sans en dévoiler trop – cf mon billet sur ce roman), Isabelle Desesquelles revient avec un roman fort sur un thème à nouveau difficile, presque insoutenable. Un roman écrit à la première personne, par la voix de Benjamin, petit garçon à l'enfance violée. Des phrases courtes, imprégnant un rythme élevé, haletant, à ce roman.

Les mots d'Isabelle Desesquelles sont ardus... ils sont hard... ils sont Art aussi.

Comme pour son précédent roman, Isabelle Desesquelles nous offre une prose imagée remarquable, suggérant plus qu'elle ne montre. Les nombreuses métaphores employées peuvent toutefois à nouveau conduire le lecteur en eaux troubles dans ce roman car il n'est pas toujours aisé de comprendre la trame de l'histoire qui se lit comme une succession de petites pièces que l'on assemble en un puzzle qui ne se dévoile que par bribes et n'apparaît réellement qu'une fois la dernière pièce posée.

Au-delà de la thématique sensible abordée dans ce roman, appuyée par certains passages crus, le style imagé pourrait donc également rebuter certains d'entre nous à cette lecture. Un roman qui reste cependant pour moi d'une grande qualité, après l'excellent Je voudrais que la nuit me prenne.

Roman reçu dans le cadre d’une masse critique privilégiée.
Merci à Babelio et aux éditions Belfond
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Voici un livre de la rentrée littéraire qui ne laissera sans nul doute personne indifférent !
«UnPur » est le second roman que je lis d'Isabelle Desesquelles après "Je voudrais que la nuit me prenne". Et quel roman !
Dur, très dur même, limite dérangeant et qui m'a valu quelques moments quelque peu éprouvants. Je viens de fermer la dernière page et ma gorge se noue. Difficile de faire la critique d'un tel livre, très difficile. Mais c'est aussi cela la littérature : ce qui dérange, ce que l'on n'a pas envie d'entendre, l'inavouable.

Benjaminquej'aime et Julienquej'aime c'est ainsi que leur mère les appelle. Elle les aime follement ses deux jumeaux. Ils n'ont pas de père, c'est elle qui l'a choisi ainsi. Tous les trois forment une famille un peu « lunaire » en décalage avec notre monde mais dont les visages sont toujours orientés vers le bonheur. C'est tout ce qui compte après tout, l'amour ! Et cela sera toujours comme cela, elle leur a promis.
Mais le sort en a décidé autrement : trois minutes suffisent pour enlever un enfant, juste un bref instant d'inattention. Trois minutes qui vont changer à jamais le destin de trois personnes. Tout simplement parce qu'un inconnu a croisé leur chemin et que celui-ci a décidé de jeter son dévolu sur Benjamin.

Il a 8 ans, il ne le sait pas encore mais son enfance s'arrête là. Son insouciance va disparaitre à jamais. Pourquoi ? «Parce qu'à 8 ans, tu crois ce que te dise les grands ». A Bari, dans la maison du monstre qu'il surnommera le gargouilleur, l'enfer l'attend. Pendant cinq longues années, Benjamin va vivre l'horreur, l'insoutenable, l'innommable selon le bon vouloir de son ravisseur. Abusé, violé, humilié, totalement brisé, il va trouver la force de s'échapper.

Quarante ans plus tard s'ouvre le procès du ravisseur. Mais il n'est pas sur le banc des accusés car c'est sa victime que l'on juge.

Le narrateur du roman n'est autre que Benjamin. Il s'adresse à son frère jumeau dans une longue confession dans laquelle il va tenter d'expliquer l'inavouable.
Mais quand l'enfance nous est arrachée, qu'advient-il de l'adulte ? Quel humain cela fait-il de nous ? Son histoire tragique a-t-elle fait de lui ce que son ravisseur voulait qu'il devienne : un monstre, un être « impure » ? Comment survivre à une telle tragédie alors que la culpabilité vous consume à petit feu tout le long de votre vie ?

Vous l'aurez compris «Unpur » est un livre d'une noirceur absolue mais il est également lumineux et fort grâce à la sublime écriture d'Isabelle Desesquelles. Ses mots sont d'une gravité bouleversante. Nous nous trouvons à tout moment entre la frontière mouvante de la fiction et du réel. Rien que le double sens de son titre nous en dit long sur ce qu'elle souhaite nous dire…. Benjamin Unpur ou Impur, l'enfant pur ou le monstre mauvais, immoral.

Ce roman m'a totalement bouleversé, mis mal à l'aise mais m'a également beaucoup touché. Avec un style incisif, sans aucune concession, extrêmement sensible, superbement bien écrit, la romancière m'a embarqué avec elle dans cette tragédie jusqu'au dernier instant.

J'attends à présent sa sortie en librairie afin de lire les futures critiques qui je pense ne manqueront pas d'intérêt au vu de cette histoire.

Pour finir, je remercie chaleureusement Babélio et les éditions Belfond de m'avoir permis de découvrir ce roman en avant-première lors d'une masse critique privilégiée.
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Je remercie les éditions Belfond ainsi que BABELIO pour leur confiance.


Isabelle Desesquelles a obtenu le "Prix Femina des lycéens 2018" pour son livre "Je voudrais que la nuit me prenne". Elle a aussi fondé une résidence d'écrivains, la maison de Pure Fiction. "UnPur" est le titre de son tout nouveau roman à paraître le 22 août 2019. "UnPur" peut s'entendre aussi comme impur, c'est à dire se qui est contaminé, mauvais ou immoral. Ce double sens est une clé d'interprétation de ce livre absolument sublime, traitant d'un sujet difficile, celui du viol et de la séquestration d'un enfant. Benjamin a huit ans. Il n'a pas de papa mais une maman actrice, belle, toujours en décalage par rapport à notre monde. Une maman, Clarice, qui aime follement ses deux enfants qu'elle appelle affectueusement Benjaminquejetaime et Julienquejetaime. Julien est le frère jumeau de Benjamin. Isabelle Desesquelles écrit quelque chose de profondément beau sur cette mère : "La fêlure d'une mère, elle est votre blessure à vie". Benjamin, Julien et Clarice sont à Venise en Italie, en vacances. Ils sont ensemble, ils s'aiment mal mais ils s'aiment et c'est tout ce qui compte au fond. Un instant d'inattention et voilà Benjamin enlevé par un homme, celui qu'il surnommera le "Gargouilleur". A Bari, dans la maison de son ravisseur dans laquelle vit également une femme, l'enfant est abusé, violé selon le bon vouloir de ce tyran pédophile. Pendant cinq longues années, Benjamin vivra l'horreur, l'insoutenable, l'indicible. Il n'est qu'un tout petit et il a les deux pieds en enfer.. le narrateur n'est autre que Benjamin et il s'adresse à une personne en particulier que je vous laisse le soin de découvrir. Isabelle Desesquelles use d'une écriture pleine de gravité mais aussi mêlée de touches de poésie, d'une sensibilité et d'une grâce folle. L'histoire est tragique comme cet enfant qui ne veut surtout pas devenir ce que son ravisseur souhaite faire de lui.. un être "impur".. L'imagination est le terreau fertile où il peut s'évader et s'imaginer une vie.. mais comment survivre à l'innommable, à ce qui détruit en soi la plus petite parcelle d'innocence, comment grandir quand en soi on sent vaciller la petite flamme de l'enfance, quand à côté de soi on ne sent plus la présence chaleureuse d'une maman, mais bien plutôt l'haleine rance et le souffle court de celui qui tue, saccage ce qui devrait être viscéralement un sanctuaire, à savoir l'enfance. Cet être écorché vif, brûlé par la flamme incandescente de la culpabilité sait très bien que, comme l'écrit magnifiquement Isabelle Desesquelle, "La vérité, on en fait ce que l'on veut, ce que l'on peut. On fait avec. Elle est une guimauve que l'on étire. On la tord, et elle prend toutes les formes, revêt l'apparence qu'on lui donne". C'est le premier livre que je lis d'Isabelle Desquelles et j'ai trouvé son écriture, ineffable, délicate et mélancolique. J'ai songé pour la signification du titre au recueil de poésie, "Les Rayons et les Ombres", publié en 1840, Victor Hugo écrit ceci de très beau : "L'enfant, c'est un feu pur dont la chaleur caresse ; c'est de la gaieté sainte et du bonheur sacré, c'est le nom paternel dans un rayon doré ; et vous n'avez besoin que de cette humble flamme pour voir distinctement dans l'ombre de votre âme." C'est cette pureté, cette innocence qui est saccagée par ce monstre. Un roman très sombre qui m'a bouleversé.

Lien : https://thedude524.com/2019/..
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«  Que veux - tu m'avouer aujourd'hui que tu as enfoui si longtemps ?

La vérité , on en fait ce que l'on veut , ce que l'on peut .On fait avec.
Elle est une guimauve que l'on étire .
On la tord, et elle prend toutes les formes , revêt l'apparence qu'on lui donne » ...

«  Il est l'ogre,le loup , le féroce , le cruel , un bloc de mal . »

Deux extraits de cet ouvrage lu d'une traite.
Des pages bouleversantes , une réalité sordide et noire, dérangeante, l'histoire de deux jumeaux brutalement séparés par un ravisseur, alias Gargouilleur , Étrangleur, zigouilleur, terreur , bourreau , monstre, une hideuserie innommable !!

Le puzzle est dévoilé par bribes : Benjamin, jumeau de Julien sera abusé et violé sauvagement pendant cinq longues années.

Il vivra l'innommable,l'insoutenable selon le bon vouloir du Gargouilleur.

Une enfance lumineuse arrachée, brisée net où l'auteure dont j'avais lu : «  Je voudrais que la nuit me prenne » , décortique à sa façon, à l'aide de mots graves, entre fracture du réel et imaginaire , les mécanismes minutieux, sordides, des pédophiles : tromperie , chantage, manipulation, sadisme.

Mais comment survivre à l'arrachement après tant d'années d'accoutumance à l'épouvante?
Quand l'enfance nous est arrachée , quel humain cela fait- il de nous?

Comment ne pas perdre la raison ?

Quel adulte devient - on ?


Le récit coupe le souffle: doté de détails glaçants, crus.
L'écriture est incisive , sans concession, le style imagé et poétique , lumineux, grandiose.
Un texte sombre dont personne ne peut sortir indemne.
Une audace qui révèle l'inavouable , bouscule et éclaire l'indicible, à la frontière floue entre onirisme et réel : voler une enfance est terrible.

Ce roman implacable soulève aussi la question de la trahison et du pardon.

Et je ne parle pas de la fêlure irréversible d'une mère ...une blessure à vie !
Une oeuvre choc , à la noirceur absolue !
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critiques presse (2)
LeSoir
21 octobre 2019
Avec « UnPur », Isabelle Desesquelles explore l’arrachement d’un gamin à son jumeau et à sa mère par un prédateur pédophile. Impitoyable.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LaCroix
17 octobre 2019
Isabelle Desesquelles relate la séquestration d’un enfant enlevé par un prédateur sexuel et suit sa trajectoire pendant quarante ans. C’est un roman qui se lit en apnée, et pourtant plein de souffle. Un roman impossible à lâcher et dont on sait qu’il poursuivra son lecteur une fois ses pages refermées.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Je découvre les couchants qui sont une crête rousse aux vagues, lorsque sur la plage l’eau se retire, mon reflet à être mordoré me paraît moins noir.

Aucun jour ne se ressemble, c’est affaire de lumière, tenter d’en pénétrer le secret vous occupe un homme.

Sous un ciel infailliblement vaste, j’échoue à m’enfoncer dans un ventre salé, à peine j’y entre que les vagues m’en expulsent. Je joue à saute-nuage le long du rivage, enjambe leurs ombres sur le sable mouvant. L’écume, son bouillon, viendra bien assez vite pour les avaler.

D’autres soirs, la pluie tambourine sur l’océan devenu pâle, l’horizon ceint d’une écharpe de brume chaude. J’aime alors être dans l’eau, sentir le ciel la frapper, y échapper. Les fléchettes d’eau douce rebondissent sur la peau de l’océan bouclier de la mienne. Le sable sous certaines lumières a le grain d’une chair à vif, j’y irrite mon gland à coup de râpe, je veux abolir l’inavouable.

Si je le pouvais, je remettrais après l’avoir fouillé chaque grain de sable à sa place.
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Les parents du petit sont occupés à se faire des mamours, les imbéciles, ce sera leur faute ce qui va arriver. Ils n’écoutent jamais les infos ? Ils ne connaissent pas les statistiques ? Des milliers d’enfants sont enlevés de par le monde. Ils se croient au-dessus du lot, les amoureux ? Protégés par leur bonheur ? Tant pis pour eux, ils sont dans notre viseur, et leur désinvolture va leur coûter leur vie entière. J’enrage que ce soit si facile.
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Je ne peux faire autrement que penser à nous trois même si cela agrandit la tristesse. Mais un jour j’arrête, l’espoir ne fait pas forcément vivre, non. L’espoir, ce ne sont que des lettres attachées, et elles m’entravent. Un prisonnier ne peut pas ajouter à son enfermement, et à la fin je me garde de vous, mes tant aimés. Et crois me libérer de vous. Je ne laisse plus le souvenir me ronger, et j’arriverai à rester vivant.
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J'ai fait le plein de désastre. La vie manquée. La répétition de l'effroi mois après mois. Je ne suis pas cet enfant mort au fond de mes tripes, je ne suis que sa dépouille, elle n'a pas de coeur, rien qui pourrait me sauver.
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«  On se roule soi- même à se vautrer dans ce qui aurait pu être.
La culpabilité en fait son miel .
Elle a mordu mon âme, en a déchiqueté un bon morceau, ça ne se recoud pas . »
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Vidéo de Isabelle Desesquelles
Isabelle Desesquelles vous présente son ouvrage "Là où je nous entraîne". Parution le 24 août 2022 aux éditions JC Lattès. Rentrée littéraire 2022.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2641448/isabelle-desesquelles-la-ou-je-nous-entraine
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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