Douce nuit, minus !

24 décembre, Aurélien s'enfuit alors que sa mère se fait arrêter par un vigile pour vol à l'étalage. Un peu perdu, il rencontre Nasta, un jeune SDF marginal, qui l'entraine dans sa croisade contre les pères noël en plastique. Mais leur confrontation avec Torg va faire basculer leur folle aventure en vrai cauchemar...
Un roman pour ados qui commence dans l'ambiance excentrique d'une virée à mobylette avec Nasta qui parle de lui à la troisième personne et qui, rapidement, tourne en thriller noir mêlant violence physique et psychologique.
Aurélien est un jeune garçon qui garde espoir et courage en se projetant dans le monde imaginaire des jeux vidéo qu'il affectionne.
L'écriture est dure et difficile mais ne laisse pas de place aux temps morts : tout va très vite, trop peut-être à mon goût...

Le début du roman m'a plu. Un jeune garçon qui s'enfuit d'un centre commercial pour avoir voler avec sa mère un jeu vidéo pour noël est plutôt une bonne accroche pour un début de roman et on peut dire qu'il commence sur les chapeaux de roues ! Mais ensuite j'ai été très déçu de la suite, la mère s'étant fait arrêté, le garçon se retrouve tout seul et commence à airer seul dans la rue. Il fait la connaissance d'un SDF ne supportant pas noël et qui se met à détruire tout les pères noël de la ville... J'ai trouvé ce roman complétement surréaliste, complètement dingue ! Je préfère les romans ayant une part de réalité pour pouvoir me représenter les choses, les romans touchant avec une part de sensibilité, mais là c'est vrai que je n'y ai pas trop cru à sa cavale, il n'y a pas assez d'émotions et pourtant le sujet aurait pu s'y prêter... Je trouve qu'il a beaucoup trop d'actions et pas assez d'analyse sur ce que ce jeune ressent, un trop gros décalage entre ce que vit Aurélien et ce qu'il ressent vraiment. Pour ma part c'est une déception.

Aurélien, 14 ans, vit seul avec sa mère. Depuis qu'elle est au chômage, il connaît les privations, porte des vêtements trop petits, usés à la corde. Cette condition est d'autant plus difficile à supporter en période de fêtes. Noël approche et pour lui faire plaisir, sa mère vole un jeu vidéo de Naruto. Malheureusement, elle se fait prendre par le vigile. Aurélien s'enfuit et rencontre Nasta, un jeune homme un peu fou qui s'est donné pour mission de détruire tous les pères noël. S'il s'en prend d'abord aux pères noël décoratifs, les choses basculent lorsqu'ils rencontrent un homme, déguisé en père noël..
L'écriture est spéciale, j'ai peiné à entrer dans le roman, et si l'on y trouve pourtant des choses intéressantes (les difficultés financières et clivages sociaux qui en découlent, et auxquels s'ajoutent la colère) rien ne m'a donné envie de poursuivre la lecture. L'écriture est pénible, beaucoup de descriptions mais aucune ambiance qui se dégage. Sans parler du manque du crédibilité de la situation, du décalage entre la situation vécue et la réaction du gamin. Et sans parler encore des approximations concernant Naruto (date de sortie) et du côté factice du fanatisme du narrateur pour ce personnage. Bof, pour moi, c'est raté.

Même si le thème se veut finalement optimiste car l'histoire se termine relativement bien pour le protagoniste, ce roman n'en demeure pas moins glauque dans les situations qu'il rencontre. Par moments je me suis même demandé si c'était un cauchemar que le garçon vivait ou si c'était la réalité. Parfois la réalité dépasse la fiction mais là vraiment, on va d'aventures rocambolesques en situations improbables. Je n'y ai pas cru 5 minutes !

Le héros de l'histoire, s'est enfui la veille de noël, d'un supermarché où sa mère s'est faite arrêtée par un vigile pour avoir volé une jeu pour son fils. La honte l'étreint mais c'est surtout la honte de sa pauvreté plus que de sa mère. Il est seul près de la mère où il s'est réfugié.
C'est alors qu'il rencontre Nasta, un jeune à la dérive qui a pour "mission" de détruire les pères-noël, et donc la magie de noël, avec son bambou effilé.
De fil en aiguille, ils vont rencontrer Torg un père noël tortionnaire qui va les enlever...
Bref c'est tiré par le cheveux glauque et pas très facile à suivre.
Je n'ai pas du tout accroché.