Voyager, tome 3 : Andromède

L'aventure prend de l'ampleur. L'échelle dépasse l'humain, le solaire pour atteindre le galactique ou plus.
C'est toujours aussi passionnant.
J'ai juste été un peu perdu tant certains personnages prennent parfois un peu trop de distance spatiale et temporelle avec le reste du récit.
C'est pourtant le propre de la science-fiction, non ?

D'un point de vue personnel, il me reste un doute :
Une entité avancée nous donnerait t'elle vraiment un coup de pouce ? Elle nous a observé pratiquer l'art de l'auto-anéantissement. L'humanité vaut t'elle d'être sauvée d'elle même ?

Point bonus : j'aime les romans de science-fiction où le contact ne se fait pas avec des insectes (sauf si ce sont des arachnides comme dans, l'exccccelllent “Dans la toile du temps”), ou une société à l'orgnisation si proche de nous. Point bonus : les personnages clefs sont des femmes.

C'est une bonne conclusion pour une trilogie ambitieuse.
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Sur l'anneau végétal, véritable paradis, Karoll et Chip, le chimpanzé, ont élaboré un plan pour sauver l'Humanité. En effet, la Terre va être complètement détruite dans cent cinquante ans par les radiations de l'explosion d'IK PEgasi B.

Chip est reparti dans l'Espace Humain, et Karoll est partie encore plus loin, à des millions d'années-lumière de la Terre, sur une des très rares planètes accueillantes pour les humains. Chacun devra planter une graine-portail, et quand ceux-ci auront poussé, au bout d'un an environ, on pourra voyager en quelques secondes entre les deux et ainsi évacuer entièrement ou presque les milliards d'humains vivant sur Terre.

Le tome 2 raconte ces événements, la guerre permanente entre la FEX et la Triade, les deux organisations qui ont le pouvoir. Malgré cela, Chip a réussi à les convaincre, le portail a été planté et, au bout d'un an, a été ouvert.

Mais à la fin du tome 2, la réponse de Karoll, arrivée quelques minutes plus tard, était incompréhensible : "Ne venez surtout pas !".

Le tome 3 commence donc avec cette interrogation. Pourquoi les humains ne peuvent pas venir ? Karoll est-elle encore en vie ? Est-elle en danger ? Chip décide d'y aller. Mais la FEX et la Triade, un temps presque réconciliés dans le but ultime de sauver l'humanité, vont repartir en guerre. Chacun veut comprendre, certains ne croient pas cette histoire d'Apocalypse Pégasienne.

Vilma, l'ex-pilote du Lewis & Clarke, et Naomi, la spécialiste armement qui a sauvé Chip dans le tome 2, vont également être de la partie.

Ce troisième et dernier tome est comme le précédent : dense et mouvementé, les actions s'enchainent à cent à l'heure, on a à peine le temps de respirer. Il y a beaucoup (trop ?) de rebondissements, de retournements de situation, et parfois j'avais du mal à savoir qui était prisonnier de qui, qui était dans quel vaisseau, tant les événements s'enchainent à un rythme trépidant.

On imagine facilement un film à la production hollywoodienne, avec super stars et effets spéciaux hallucinants. Un bon roman, une bonne fin pour cette trilogie, mais qui laisse le lecteur sur les rotules. C'est une trilogie que j'ai beaucoup appréciée, et à laquelle j'aurais pu facilement mettre un coup de coeur, s'il n'y avait pas eu tant de rebondissements, ou s'ils étaient plus délayés (mais cela aurait nécessité plus de pages). Mais cela n'en reste pas moins une lecture qui m'a marquée et que je n'oublierai pas.

A noter également les trop nombreuses coquilles de l'édition numérique, encore plus présentes que dans le tome 2 : les virgules mal placées, les petits mots de liaison ("de", "un", "pour", etc.) oubliés. Et quelques fautes d'orthographe ou de conjugaison qu'il n'y avait pas dans les deux tomes précédents. Espérons que ce ne soit pas le cas pour l'édition papier.

(Chronique de Marquise)
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