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Le pitch de départ, au moins, est alléchant. Un équipage en mission commerciale doit récupérer la sonde Voyager, lancée par l'humanité il y a plus de 200 ans. La mission est accomplie avec facilité mais un détail provoque l'émoi : le fameux vidéodisque censé se trouver sur la sonde, contenant les informations sur l'humanité à destination d'une hypothétique autre civilisation, a disparu.
à partir de là l'expérience de lecture s'étiole progressivement. Tout d'abord parce que les personnages sont d'une platitude navrante. Seul le petit chimpanzé surnage, mais on a l'impression de suivre des personnages d'un dessin animé pour enfants (mais qui usent de gros mots pour faire plus durs).
Autre problème majeur : ils voyagent dans l'espace mais on ne s'en rend presque plus compte tellement il manque à ce récit des descriptifs qui font l'intérêt des récit de hard sf ou de space opera. Sans doute y a-t-il trop de dialogues, aux dépens d'un worldbuilding consistant. Là les descriptions interviennent par petites touches, bien insuffisant. On vogue un peu dans l'espace comme à bord d'une DS sur l'autoroute.
Enfin, il est toujours ardu de s'aventurer dans la "hard sf". Il faut un petit bagage scientifique mais aussi et surtout une bonne dose d'imagination et du "sense of wonder". Or la vision technologique qui nous est donnée est assez bateau. Les vaisseaux vont vite, certes, mais ressemblent à tout ce que l'on a déjà vu depuis quarante ans. Les voyageurs de l'espace utilisent un "écran interactif" pour commander leur vaisseau - on imagine pourtant que dans 150 ans on aura autre chose que des écrans interactifs même pour cuire des oeufs. Il y a quelques technologies holographiques. C'est un peu comme si on lisait un roman de SF des années 70.
Bref, Voyager est à mes yeux, plus qu'une déception, un gâchis, car l'idée de base était loin d'être mauvaise.


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C'est un pur moment d'exquise science-fiction spatiale : vaisseaux, saut dans l'espace, humanité colonisant l'espace, mystère des confins.
Le tout est servi par une construction impeccable et un style fluide et soigné. On est absolument captivé par une intrigue prenante.

Les personnages sont multiples et bien construits. Chimp est très intéressant. C'est un singe connecté à l'IA du vaisseau. Il est seul capable de calculer les sauts que les vaisseaux peuvent d'un point à l'autre de l'espace.

C'est un roman digne de l'âge d'or de la science-fiction, mais contemporain et actuel.

L'univers est cohérent et comme pour tous les autres romans du même auteur pourrait servir de base à une épopée de grande ampleur.
Pourquoi de grande ampleur ? Il reste un gout de "je lirais bien la suite, la saga, le triptyque...".
Mais je comprends le choix d'écrire un roman au format plus percutant.
Je deviens de plus en plus persuadé que Stéphane pourrait écrire une oeuvre à l' "Hypérion" (cf. "Les dividendes de l'apocalypse") ou "Marée stellaire".

En attendant, il y a de multiples univers à votre disposition comme Toxic que je recommande. Quand à "Exil" il est déjà dans ma liseuse...
Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Que lire quand rien ne vous tente vraiment, voilà la question à laquelle j'ai dû répondre après avoir fini La Grande Route du Nord de Peter F. Hamilton. Je voulais quelque chose de court qui me fasse voyager. En surfant sur le net, je suis tombé sur Voyager de Stéphane Desienne, auteur et livre qui me sont complètement inconnus. La quatrième de couv' me parle des sondes Voyager, ces "bouteilles à l'espace" lancées à la fin des années 70, ni une, ni deux, c'est dans ma liseuse...

En 2177, la capitaine du Lewis & Clark, un vaisseau commercial, a pour mission de retrouver les sondes Voyager. En compagnie des 3 autres membres d'équipage et d'un Chimp, un chimpanzé doté d'une intelligence artificielle permettant de voyager à travers l'espace par saut quantique, la mission qui ne devait être qu'une routine s'avère bien plus délicate et pleine de surprises...

Ce très court roman, un peu plus de 200 pages m'a agréablement surpris. Il n'est certes pas exempt de reproches, l'emballage scientifique laisse parfois à désirer et je n'ai pas trop accroché au style de l'auteur... mais rien de rédhibitoire.
D'un autre côté, il y a une intrigue classique mais bien menée, un huis clos assez oppressant et une idée de départ originale. La narration linéaire en alternant le récit de la mission et le débriefing de la pilote deux ans après pour savoir pourquoi et comment elle a perdu son vaisseau est bien maîtrisée.
On sent que l'auteur est imprégné de la littérature anglo-saxonne (Peter Hamilton, Alastair Reynolds...) il y a les prémices du Sense Of Wonder dans son écriture.

Bref, un page-turner efficace et divertissant qui permet de passer un bon moment, c'est exactement ce que je cherchais... Stéphane Desienne est donc un auteur à surveiller !


Lien : http://les-lectures-du-maki...
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Un gros coup de coeur et une excellente surprise. Je ne suis pas fan de Hard science en littérature, mais ici l'auteur mêle réalité scientifique et imaginaire pour faire rebondir l'action avec brio. Ce roman est un thriller en huis clos avant même d'être un space opéra, il ne se lit pas, mais se dévore !

Le petit plus : les femmes y jouent à part égale avec leurs camarades masculins, en SF et surtout en Hard SF, c'est suffisamment rare pour être souligné
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Une ambiance très thriller SF, une enquête passionnante, visuellement, j'arrivais parfaitement bien à me représenter les scènes alternant entre souvenirs et périodes d'interrogatoires, les dialogues sont construits tout en ambiguïté laissant planer le doute jusqu'à la fin quant à la réalité de la situation, aucun personnage ne détient la vérité absolue bien que certains en soient plus proches que d'autres. le récit est réaliste, les explications sans être lourdes donnent une profondeur et une crédibilité que peu de récits SF arrivent à avoir, et la fin, sans être une nouveauté est montée de telle façon qu'elle arrive quand même à nous surprendre malgré tout. En tout cas, pour ma part, j'ai adoré !
Lien : http://wp.me/p5g3WB-6yR
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Le vaisseau Lewis & Clark a une mission : récupérer la sonde Voyager I envoyée par la Terre le 5 septembre 1977, c'est-à-dire bien avant le Reboot qui a effacé toutes les données numériques terrestres. L'équipage de la capitaine Vilam Bates réussit la manoeuvre le 5 septembre 2177, soit exactement deux-cents ans plus tard.

Mais il y a un hic : sur la sonde, il manque le disque de Voyager, celui qui servait de bouteille à la mer à destination d'éventuels êtres extra-terrestres et qui contient de nombreuses informations sur la Terre.

Ils récupèrent quand même Voyager I et leur mission est prolongée, car il leur faut récupérer Voyager II. C'est une réussite, mais sans surprise, le disque a aussi disparu. Cela signifierait-il qu'il y a d'autres vies que les humains dans l'espace ? Pourtant, depuis deux-cents ans, l'espoir avait disparu. Les humains sont vraiment seuls dans l'Espace Humain. [Ce qui est amusant, c'est que dans d'autres romans de ce même auteur, c'est l'inverse, il existe des quantités d'autres formes de vies. Voir par exemple l'excellent roman Planètes à vendre]

Au cours de leurs missions, ils rencontrent divers problèmes et certaines personnes leur mettent des bâtons dans les roues. Il semblerait que le professeur Meclan, monté à bord au cours d'une escale, et la capitaine partagent un secret capital. Même Chip, le chimpanzé IA, qui comme de nombreux chimpanzés a une puce implantée dans le cerveau lui permettant de faire des calculs à une vitesse impossible pour tout être humain et permettant ainsi au vaisseau de faire des sauts de plusieurs millions d'années-lumière dans l'espace, même lui ne comprend pas ce que ces deux-là trament.

En 2179, la capitaine Vilma Bates est interrogée par le B2I, Bureau des Investigations Intersolaires. Ils veulent savoir pourquoi et dans quelles circonstances son vaisseau et l'équipage au complet (hormis elle) a disparu. de même, où sont passés les fameux disques ?

Les chapitres alternent entre les événements de 2177 et l'interrogatoire de 2179 et permettent au lecteur de découvrir, petit à petit, l'ampleur des enjeux.

J'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire, car la mise en place est un peu longue, mais au final parfaitement et très intelligemment justifiée. Au fil des pages et des chapitres, je me suis sentie de plus en plus happée par l'histoire, par l'écriture toujours aussi intelligente de l'auteur, par les personnages, notamment Chip, si remarquable, si intelligent, et en même temps encore si simiesque, et les pages se tournaient de plus en plus vite.

J'ai hâte de lire le tome 2 pour comprendre ce qui est arrivé à Chip, à Karoll, au vaisseau et aux sondes Voyager.

(Chronique de Marquise)
Lien : http://www.climaginaire.com/..
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Voyager est un roman de science-fiction, dans la plus pure tradition des récits du genre qui font la part belle au voyage spatial. Étant moi-même un fan des premiers Star Trek et d'Asimov, j'ai découvert cet univers fort crédible avec le plus grand plaisir.
Le contexte ne suffit pas à faire une bonne histoire, Voyager se présente, dans son traitement, essentiellement comme un thriller avec son lot d'intrigues et de rebondissements à bord de l'éclaireur Lewis & Clark, et de ce fait, tant dans la distillation des informations que de la mise en place de cette ambiance pesante de huis clos, c'est fort bien rendu. J'ai trouvé le rythme bien maîtrisé, avec ce traitement habile d'ironie dramatique entre les scènes alternées à bord du navire, et celles a posteriori lorsque le capitaine Bates est interrogé.
La pilote Karoll est superbement rendue, juste avec la dose de féminité qu'il faut pour le rôle complexe qu'elle doit tenir.
Enfin, mention spéciale à Chip le CHIMP, chimpanzé doté d'une intelligence artificielle pour calculer les sauts dans l'hyper-espace du navire. Quelle belle trouvaille !

Un grand bravo à l'auteur, cette lecture m'a enthousiasmé ! Pas forcément pour l'originalité, mais plus pour le dosage des ingrédients et l'homogénéité de l'histoire. Une fin ouverte qui moi me plaît, mais ce n'est pas forcément le cas de tous les lecteurs.
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au vu des autres critiques je pense que je suis complètement passé à côté et que ce style n'est pas fait pour moi....
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J'ai retrouvé dans ce livre un univers de SF que j'aime beaucoup. Classique (voyages spatiaux etc..) tout en étant au goût du jour. Un univers tout à fait plausible pour les amateurs du genre, avec un ajout d'éléments historiques réels (les sondes Voyager). Il y a de l'action, des rebondissements et du mystère dans une ambiance de style huis-clos. Que demander de plus !
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Nous sommes en 2179. La Terre a connu une guerre, toutes les données numériques ont été effacées (le Reboot), il subsiste donc peu d'infos et de documents sur les siècles passés. Les humains voyagent très loin dans l'espace grâce aux sauts quantiques, ce qui exige des calculs complexes effectués par l'I.A. du bord (Intelligence Artificielle).
Le livre s'ouvre sur Vilma Bates, ancienne capitaine du vaisseau commercial Lewis et Clark. Elle est interrogée par le Bureau des Investigations Intersolaires au sujet d'une mission ayant eu lieu deux ans auparavant.
Les chapitres vont alterner entre deux époques : le « présent » soit 2179 et le « passé » 2177. D'une part l'interrogatoire de la capitaine, chapitres plus courts, et de l'autre le récit de ce qu'il s'est passé sur le vaisseau.
L'équipage était chargé de récupérer les sondes Voyager 1 et 2 lancées par la NASA en 1977 pour un client « mystère ». Comment a-t-il su où trouver ces sondes deux siècles après leur lancement ?Pourquoi les vidéodisques dont elles étaient porteuses ont-ils disparu ? (Le disque d'or de Voyager (ou Voyager Golden Record) est un disque intitulé The Sounds of Earth (« Les sons de la Terre ») et embarqué dans les deux sondes spatiales Voyager, lancées en 1977, servant de « bouteille à la mer interstellaire » destinée à d'éventuels êtres extraterrestres.) Que s'est-il passé ? Pourquoi interroger la capitaine deux après les faits ?
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L'équipage est constitué de quatre personnes plus l'I.A. Vilma Bates, la capitaine, Karoll la navigatrice, Max, infirmier et chargé des communications et enfin Grégory, ingénieur et spécialiste des charges utiles.
Mon préféré est l'I.A. ce n'est ni un ordinateur, ni même un robot, mais un chimpanzé auquel une puce a été greffée dans le cerveau. Grâce à elle, Chip (c'est son nom !) est capable de parler, de réagir comme un humain et surtout d'effectuer les calculs nécessaires aux sauts quantiques.
Les personnages sont bien présentés mais j'ai mis un peu de temps à m'attacher à eux. Sans doute est-ce dû à la façon de présenter l'histoire.
Cette alternance de chapitres, entre l'interrogatoire et l'histoire…Je ne sais pas quoi en penser. D'un côté cela m'a coupé dans le rythme de l'histoire, mais d'un autre côté cela en apporte. Oui je sais, c'est étrange et je ne saurai pas l'expliquer. Mais il y a une solution : lisez l'histoire !
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En bref, un excellent moment passé avec ce livre. Un moment où j'étais dans ma bulle, insensible à ce qui se passait à côté de moi. Un roman que je conseille aux amateurs du genre.
Je vous souhaite une bonne lecture.
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Roman sélectionné pour le prix des Aventuriales 2020 de Ménétrol (63). Une bonne intrigue, genre enquête policière, du mystère dans un univers de SF bien construit, vivement la suite.
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