Le vent est semblable à des cris d’enfants. D’après les légendes, les âmes des malheureux mort-nés que les femmes, honteuses, vont enterrer loin des côtes, se mettent à hurler leur peur d’être dévorés par les dieux des Ténèbres.
Mais je préfère mourir debout que vivre à genoux.
Je suis peut-être jeune, mais mon âme est pure et solide. Elle sait oublier les artifices dont trop souvent les gens se parent, pour lire directement dans leur coeur.
Lorsque la douleur est trop intense, la culpabilité omniprésente, tout groupe humain se cherche un bouc émissaire, une personne sur qui se venger, à qui faire porter le poids de ses propres fautes, une personne qui devra expier pour la communauté.
Avec ce livre, Myra Eljundir signe le troisième et dernier acte de la saga. Cette fois, l'accent est mis sur les origines des Enfants Du Volcan. On y apprend l'histoire de ce peuple et les implications des anciens dans les différends d'aujourd'hui entre Sentinelles et EDV. Admiration, peur, jalousie, vengeance, ... tout nous est révélé dans ce dernier tome qui garde pour lui son style et son originalité.
Mon avis : Toujours aussi séduite par Kaleb !
Tandis que le premier tome posait l'intrigue et les personnages, que le second mettait l'accent sur l'actions, ce troisième volet donne une dimension légendaire à cette histoire. Les récits historiques entrecoupent habilement le fil de la narration et apportent des compléments d'informations essentiels pour la compréhension du récit.
La fin est surprenante comme le reste d'ailleurs.
Pour moi, ce fut un vrai coup de cour littéraire !
Le vent est semblable à des cris d’enfants. D’après les légendes, les âmes des malheureux mort-nés que les femmes, honteuses, vont enterrer loin des côtes, se mettent à hurler leur peur d’être dévorés par les dieux des Ténèbres.