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EAN : 9782378801168
260 pages
L' Iconoclaste (04/03/2020)
3.81/5   119 notes
Résumé :
L'adolescence attachante, terrible et dangereuse. Raphaël, devenu adulte, se souvient. Ils avaient seize ans. Une bande de garçons soudés comme des frères, qui se connaissaient depuis l'enfance - sauf Quentin, dit « Queue-de-rat », débarqué au collège. Le dernier arrivé devient le bouc émissaire. Les journées sont longues dans cette petite ville. Leur vie est rythmée par les longues soirées à fumer des joints dans un jardin ouvrier, les petits vols, la voiture empru... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
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Quand la bande se transforme en meute.

Ils ont usé les bancs de l'école ensemble et se connaissent tous par coeur. Au sortir de l'enfance, ces ados naviguent à vue entre leurs premiers émois et leurs désirs trop grands. Ils s'appellent Kevin, Ryan, Idriss, Thomas, Lucas, Saïd et Raphaël. Mais il y a la jolie Iris aussi, et son frère Quentin, le nouveau, l'intrus et bientôt bouc émissaire. Car la tension monte et le drame poind son ombre. L'adolescence est fragile et insouciante, sauf quand elle devient cruelle...

« On avait des boutons et quelques poils au menton » : des inconvénients hormonaux aux injonctions des adultes à devenir responsables, l'adolescent est le terreau de tous les traumatismes et le ciment de sa vie future. Sous cette antienne déjà bien usé, Claudine Desmarteau arrive à en extraire un roman aussi frais qu'inquiétant. Déjà autrice pour la jeunesse, ce premier roman classé au rayon "adulte" est un pari gagné. N'épargnant aucun détails intimes des transformations physiques qui les bouleversent, elle restitue aussi parfaitement les évolutions qui traversent leur morale encore hésitante : « des envies changeantes et informes qu'on n'arrive même pas à identifier. » Comment s'affirmer dans un monde qu'on ne connaît pas, à l'étroit dans son quartier populaire : « on grandissait et le décor rétrécissait », et guidés par des envies indéfinies à part « courir vite et loin, très loin de ce collège pourri qui puait la pisse et la cantine rance. Courir ailleurs, loin de nous. le plus loin possible. » En d'autres termes, « on s'emmerdait terriblement. » L'adolescence est un mystère dont une des clés est sûrement celle-ci : l'ennui. Car il faut bien s'occuper, et comme on ne peut pas partir autant rester entre potes. La bande est un refuge et une menace aussi.

« On se croyait libres et invincibles. » On essaie des jeux affligeants, on publie des vidéos stupides. On s'amuse ou on détruit. En quête du sourire d'Iris qui fait parler ses yeux, Raphaël, le narrateur, n'est pas en reste. Mais les copains ont toujours raison. Alors que faire quand le frère de la belle devient la tête de turc de la bande ?

Par son écriture charnelle et inspirée, Claudine Desmarteau nous place au coeur d'une adolescence « attachante, terrible et dangereuse ». Un roman à découvrir absolument.

« L'avenir on ne voulait pas y penser. Devenir agents d'assurances, vendeurs de bagnoles, DRH, chargés de clientèle, téléconseillers, comme nos pères et nos mères. Dealers comme les grands frères. Ou grossir le rang des chômeurs.
Décrocher un CDI, le nouveau Graal. Et puis le réchauffement climatique... On ne voulait pas penser à toute cette merde. On préférait regarder des vidéos de Norman.
L'avenir, on n'en avait pas envie. »
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"Je ne suis pas le genre de personnes, à qui il faut chercher des noises!" Interview de l'auteure à Next.libération.fr.


"Moches et cons, on était. On s'emmerdait à mourir."
Il y avait, selon la mère de Raph (qui le mettait en garde contre ses mauvaises fréquentations):
Kevin, brutal et con, Ryan le lourdingue, Lucas le léthargique, Idriss le timide mytho au sujet de son père absent, Saïd carrément sans gène et Thomas, très mal élevé...


Et puis, il y eut Quentin, "le dernier de la meute" que la bande emmerdait, car il portait une " queue de rat", sur la nuque et Iris, sa soeur..
Iris qui tournait la tête à Ralph...


La petite bande buvait, fumait des joints, et s'emmerdait grave. Ils zonaient et testaient leurs limites, "comme des petits cons!" , en bavant sur les filles...
Alors, les gamins se lancèrent des défis, comme dans l'émission " Jackass", arrêtée en 2002, à la télévision.


Sauter de branche en branche, comme un singe. Faire bouffer un ver de terre à Idriss: "C'est pas du porc, c'est pas interdit!"
Boire sa propre pisse...


Et le dernier défi, un défi idiot et dangereux, car ils étaient saouls!
"On se croyait libres et invincibles."
Ralph vient de perdre Iris... Ralph qui se souvient ( "Ses lèvres à la fois fines et charnues. Il a duré longtemps ce baiser très doux", avec Iris...) et voudrait oublier ce jour là...


" L'adolescence, c'est le deuil de tellement de choses: l'innocence et l'insouciance de l'enfance protégée. " Claudine Desmarteau.
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Raphaël et sa bande de potes se connaissent depuis le CP. Ils sont sept inséparables, chacun son caractère, ses galères familiales, ses difficultés scolaires... Ils ne se ressemblent pas forcément, mais sont soudés comme les orteils des pieds et font les 400 coups ensemble pendant les années collège. Un jour en 4ème débarque un nouvel élève, Quentin. Il sera rapidement pris comme tête de turc et surnommé "Queue de rat" à cause de sa coiffure. L'année de 4ème marque pour beaucoup d'ados l'apogée de ce qu'on nomme "l'âge bête", avec la floraison d'acné et les montées d'hormones qui sont le lot de la plupart d'entre eux, et les garçons, encore très immatures en général, ne sont pas les derniers à inventer n'importe quelle idiotie pour se faire remarquer (je sais de quoi je parle !). Iris, soeur jumelle de Quentin, va rapidement se dresser contre le harcèlement dont est victime son frère. Et Raphaël, le narrateur, est de plus en plus attiré par cette fille qui n'a pas froid aux yeux et ne semble nullement impressionnée par les petits caïds qu'ils pensent être.
Petit à petit, la situation va évoluer, et à l'entrée en seconde, Quentin est finalement intégré à la bande qui multiplie petits délits et défis stupides inspirés de la série Jackass. Jusqu'à un certain samedi...
Raphaël a 22 ans lorsqu'il relate l'histoire, et il hait les samedis. Et il se hait, lui aussi.
Cette histoire, elle pourrait se dérouler dans n'importe quel collège ou lycée, tous ceux qui comme moi y travaillent ont croisé des élèves qui ressemblaient à Quentin, Kévin, Ryan, Idriss et les autres. C'est justement ce qui en fait la force, cette vraisemblance des personnages et des situations. Rien d'extraordinaire, du quotidien avec tous ses détails triviaux et ses moments où on se défie: "t'es pas cap'", les profs qu'on fait tourner en bourrique, les parents qui ne voient pas ce qui se passe en-dehors de la maison même lorsqu'ils sont aimants et font de leur mieux pour être attentifs.
Les séquences sont brèves, le rythme syncopé avec des phrases courtes, un vocabulaire d'ado. On découvre la chronologie d'un drame annoncé à travers les yeux de Raphaël, ce qui rend le récit très addictif, on a du mal à couper sa lecture. Parfois les mots sont crus, mais ça ne m'a pas choqué, parce qu'ils sonnent vrais dans le contexte. Claudine Desmarteau écrit pour les enfants et les ados en général, mais ce roman est classé en littérature adulte. Ce qui ne m'empêchera pas de le recommander pour des lycéens, l'histoire les interpellera sans aucun doute.
Un roman que j'ai mis longtemps à sortir de ma Pal, et qui s'est avéré une bonne surprise.
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Ils se croient « libres, vivants, invincibles. »

Mais le sont-ils vraiment ?

Ils s'appellent Kevin, Ryan, Idriss, Thomas, Lucas ou Saïd.
Ce sont des jeunes de notre époque, des ados d'aujourd'hui.

Ils sont comme des frères. Frères de sang ou frères ennemis, ils traînent leur jeunesse et leurs godasses dans les rues de cette petite ville où ils s'ennuient la plupart du temps. Chacun d'entre eux fait partie d'un tout, de cette petite bande.

L'écriture est percutante, directe, sans fioritures.

Si le sujet m'intéressait, j'avoue ne pas avoir vraiment été touché par ce roman. Pourtant, l'écriture de Claudine Desmarteau est tranchée, forte, addictive. le sujet n'a pas fonctionné pour moi car j'ai eu ce sentiment d'avoir déjà lu ce livre ailleurs. Et de ne pas avoir réussi à rentrer dedans du coup.

Je suis resté en surface. Juste témoin, pas vraiment impliqué, pas vraiment ennuyé. J'aurai voulu être surpris par la fin du texte. Par ce drame annoncé dès les premières pages… Qui ne se révèle pas, pour moi, à la hauteur de l'attente qu'il suscite chez le lecteur.

Reste le portrait d'une certaine adolescence, un regard sur l'ennui de notre jeunesse, sur les guerres intérieures des amitiés de bandes.

Nul doute que beaucoup aimeront ce texte. Je n'ai lu que du bon parmi les retours entrevus donc surtout, n'hésitez pas à vous faire votre propre avis !

Soyons libres de penser différemment !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Pour le coup voici un roman emprunté par hasard à la médiathèque tout simplement parce qu'il se trouvait sur le présentoir en face de moi !
Un petit coup d'oeil sur le résumé, je me suis dit pourquoi pas. Alors oui, un énième roman sur l'adolescence me direz-vous. C'est exact mais une fois fini sa lecture, on ne peut que constater que Claudine Desmarteau apporte un petit souffle nouveau dans l'approche du sujet.
Voici « Comme des frères » le journal intime de Raphaël, jeune homme de 22 ans, miné par la souffrance et la culpabilité d'un samedi maudit.

Ils sont sept ! Ils se prénomment Raphaël, Kévin, Ryan, Idriss, Thomas, Lucas et Said !
Toujours ensemble depuis l'enfance. Une bande de potes, des frères quoi ! Mais l'adolescence surgit. Voilà qu'ils s'emmerdent, qu'ils zonent toujours dans le même décor de cette petite ville où il n'y a rien à faire. Mais faut bien tuer le temps ! Alors ils matent des vidéos sur YouTube, fument des joins, boivent de la bière et surtout se lancent des défis débiles…

N'importe quoi de nouveau serait bienvenu ! Lorsque Quentin, dit « Queue de rat » débarque en quatrième, la voici la nouveauté tant attendue !
Et puis, Quentin c'est le frère jumeau d'Iris. Enfin une fille digne de ce nom, parce que les filles quand on a 13 ans et qu'on les connait depuis l'enfance ce n'est pas folichon. Alors que la jolie Iris, là ce n'est pas pareil.

Quentin, souffre douleur au début mais qui finit par l'intégrer cette bande de potes ! Parce que Quentin il n'est pas le dernier pour les conneries, bien au contraire. Tester ses limites, les défis à "la Jacasse" c'est trop cool !
Alors un défi de plus, encore plus débile que les autres, pourquoi pas.

Qu'est-ce qu'on peut être cons quand on a 16 ans ! Parce que le défi de trop, on le voit venir mais on y va quand même. Alors un samedi banal devient la journée maudite. Ils avaient 16 ans, leur adolescence s'est terminée, elle s'est tue d'un coup à jamais.

Ce jour-là, la bande de potes est devenue adulte pour toujours mais un peu trop vite….

C'est avec un langage particulièrement cru et authentique que la romancière nous décrit ce passage hautement difficile qu'est l'adolescence. A travers des chapitres courts et denses, elle ne nous épargne rien des affres physiques et psychologiques qui tourmente cette période.

La force de l'autrice est de nous immerger totalement dans cette adolescence si fragile, insouciante mais tellement cruelle et violente parfois.

Voici un roman qui sonne vrai, sans fioritures, qui se lit vite et que je recommande sincèrement autant aux adultes qu'aux adolescents.

C'est une belle surprise en ce qui me concerne.
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critiques presse (1)
Lexpress
30 mars 2020
Dans son dernier roman, Claudine Desmarteau dissèque au scalpel la vie d’une bande de lycéens, leurs rivalités, leurs délires. Tous les adolescents devraient lire Comme des frères. Parce que ce roman est beau, grave derrière les ricanements, et surtout parce qu’il leur parle d’eux, avec malgré tout beaucoup de tendresse.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Raphaël, c'est pas très viril comme prénom. Je ne suis pas très viril. Fils unique, en plus. J'aurais dû avoir un frère mais il est mort avant d'être né. Après, ma mère était trop vieille. Dommage, j'aurais aimé avoir un frère chiant ou une sœur pénible, comme tous mes potes.
Mes cheveux sont fins, châtain, mes yeux ni bruns ni verts. J'ai les joues un peu trop creuses et les yeux un peu trop cernés. Je me tiens mal, un peu trop voûté. Je suis grand, mes pieds sont grands. Je n'ai pas de poils sur le torse. Pas assez de muscles. Pas de tatouage, pas de piercing. J'ai coupé mes cheveux — avant je les portais assez longs, à la Kurt Cobain. Je suis quelqu'un de banal. Je ressemble à tout le monde ou à personne en particulier et c'est très bien. Je suis insipide et je rêve d'être invisible. Me promener dans les rues comme un fantôme. Voir ceux que j'aime sans être vu par eux. Juste les regarder vivre. Avoir des bras aussi inconsistants qu'un petit filet de brume pour les serrer et les envelopper en silence, sans les déranger, sans les faire pleurer.

Pages 20-21, L’Iconoclaste, 2020.
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On avait des boutons et quelques poils au menton, les cheveux gras et le nez luisant. La grâce de l'enfance nous avait quittés. Moches et cons, on était. En classe on s'emmerdait à mourir. On tenait pas en place. On avait envie de se masturber, de se lever, de renverser la table et de péter un carreau à coups de poing ou à coups de chaise. De sortir par la fenêtre ou par la porte pour se tirer en courant, dévaler les escaliers en hurlant et sortir de cette cage. Courir vite et loin, très loin de ce collège pourri qui puait la pisse et la cantine rance. Courir ailleurs, loin de nous. Le plus loin possible.

Page 47, L’Iconoclaste, 2020.
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L'avenir on ne voulait pas y penser. Devenir agents d'assurances, vendeurs de bagnoles, DRH, chargés de clientèle, téléconseillers, comme nos pères et nos mères. Dealers comme les grands frères. Ou grossir le rang des chômeurs.
Décrocher un CDI, le nouveau Graal. Et puis le réchauffement climatique... On ne voulait pas penser à toute cette merde. On préférait regarder des vidéos de Norman.
L'avenir, on n'en avait pas envie.

Page 121, L’Iconoclaste, 2020.
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J’avais cinq ans, c’est très loin mais je me rappelle de ça. De la chape de plomb qui avait recouvert la maison devenue silencieuse, de la tristesse de ma mère qui restait prostrée dans le canapé toute la journée, de mon père qui liquidait dans la petite chambre, rapidement et discrètement, tout le mobilier, les accessoires et les vêtements que ma mère avaient achetés. Cette pièce est devenue un bureau ou personne ne met les pieds. On y stocke un tas de bordel dont on ne se sert plus mais qu’on ne veut pas jeter.
Je ne sais pas si elle s’en est remise, ma mère, du petit cadavre de quatre mois et demi. À ses accès de gaieté pleine d’énergie succèdent de longues phases de mélancolie et elle transpire le désespoir par tous les pores de sa peau. Quand elle est comme ça, j’ai envie de la prendre dans mes bras, de la bercer, de lui filer des baffes, de décaler l’escalier pour sortir de là en urgence, respirer un grand coup et m’éloigner de cette baraque qui pue le souvenir enfoui de ce petit cadavre de quatre mois et demi qui lui a brisé le cœur.
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En Bretagne. J’avais six ou sept ans, j’étais allé pêcher la crevette avec mon grand-père. Il donnait des coups de filet énergiques, soulevant des gros paquets d’algues. De temps à autre, il poussait un cri de joie en chopant deux ou trois crevettes frétillantes dans son filet. Je m’étais éloigné de lui, et lui de moi. J’avais péché quelques grosses crevettes, je ne voyais pas le temps passer. Quand j’ai levé la tête, je me suis aperçu que j’étais cerné par la mer. Je me rappelle du ciel, très bleu. De la lumière. Très dure en ce milieu d’après-midi. Le vent s’était levé et la mer, plus agitée, avait changé de couleur.
Un bleu presque noir. Je cherchais des yeux la casquette blanche de mon grand-père. Personne à l’horizon, à part les mouettes qui gueulaient plus fort que moi – ma petite voix ne portait pas bien loin, quand j’appelais mon grand-père en chialant à moitié. Dingue comment elle monte vite, la mer,
par gros coefficient. 104, ce jour-là. Mon grand-père avait paniqué. Il était venu me chercher en trébuchant sur ses vieilles guiboles dans les rochers et il s’était vautré en glissant sur les algues brunes, plates, larges et luisantes. Il m’avait pris sur ses épaules. Je m’agrippais à son cou en l’étranglant presque. Au retour il avait de l’eau jusqu’à la taille et on sentait la force du courant. Je me rappelle ce qui m’avait le plus terrifié : ne plus reconnaître ce paysage familier.
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Videos de Claudine Desmarteau (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Claudine Desmarteau
Claudine Desmarteau vous présente son ouvrage "Au nom de Chris" aux éditions Gallimard jeunesse.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2733073/claudine-desmarteau-au-nom-de-chris
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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