Un livre plein d'humour, d'autodérision, qui se lit très bien.
Le maître Louis nous narre une année scolaire parmi tant d'autres, avec beaucoup d'anecdotes toutes aussi marquantes les unes que les autres. C'est aussi plein d'émotions, de révolte et de colère . L'instit se fait éponge, il y a les enfants à accompagner, les parents à supporter, et ….la hiérarchie et ses directives. On ne peut que compatir !
Qui plus est, Louis passe de ses vertes prairies du pays de Charlieu au métropolitain bondé de la capitale. Un passage dans la banlieue lyonnaise a servi de sas de décompression, mais tout de même !
J'ai fait de le chemin inverse, et pour moi, ce fut un choc thermique !
Chacun a son vécu « éducation nationale », chaque année scolaire a laissé des traces, dans son propre parcours, celui de ses enfants, voire de ses petits-enfants . Chacun a donc son opinion , basée sur son expérience.
J'avoue avoir souvent souri, les mots sont choisis, le rythme étudié, les situations et les sentiments parfaitement décrits, un vrai bon moment de lecture.
PS : page 138 « Si seulement les parents ne venaient pas nous expliquer notre métier » , je me gausse, les instits sont les premiers à expliquer aux autres leur métier ! Sans rancune
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À travers une délicieuse écriture l'auteur nous emmène de l'autre coté de la scène. L'école, nous l'avons tous connue depuis ses banc. Mais qu'en est il de la vision d'un enseignant depuis son estrade? Sur ses élèves tous si différents, sur ses collègues, sur lui même...
Un livre qui nous plonge dans des vérités amusantes, émouvantes et parfois dérangeantes.
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Une fois de plus et pour notre plus grand plaisir, dans son quatrième roman, l'art d'écriture du romancier privilégie plus que jamais la concision. Phrases brèves. Un seul mot suffit qui en dit plus que n'importe quel discours. Méfions-nous, semble nous dire l'auteur, de trop nombreux adjectifs, le lecteur n'a pas besoin qu'on le guide. Aller à l'essentiel, c'est de là que naîtra l'émotion.
Une critique de Dominique Molin
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