AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de paroles


Il est difficile de juger un recueil de poésie. D'ailleurs, la poésie ne se juge pas, elle se ressent. Alors, disons que je n'ai pas toujours été sensible aux mots de monsieur Desnos (1900-1945).
Mon ressenti est vraiment inégal. Certains poèmes m'ont éblouie et d'autres m'ont paru complètement hermétiques. Il est vrai que ce recueil court sur plusieurs années (1919-1944) et englobe donc quelques expériences littéraires très à la mode au moment du surréalisme par exemple, expériences d'écriture automatique ou de demi-sommeil dont les résultats sont loin de me toucher.
Mais tout cela bien sûr est affaire personnelle.
A d'autres moments, la plume de Desnos vous emporte vers le rêve, la liberté, la drôlerie, c'est frais, gai, léger. Et puis, bien sûr l'amour, le bel amour, le grand amour (pour sa femme Youki) Puis, elle devient plus grave quand elle évoque la vieillesse ou la mort, la guerre, l'engagement et peut grimper dans la colère quand elle dénonce Pétain, Hitler ou Goebbels..
 
Bref, je ferai comme d'habitude, je piocherai à droite et à gauche ce qui me plaît ici, les thèmes sont si variés et les styles si différents (rime, prose, argot). D'ailleurs, je laisse souvent dans les recueils de poésie des petits papiers de couleur sur les pages qui m'ont particulièrement plu, pour accéder plus vite aux mots-bonheur.

"Ce coeur qui haïssait la guerre" a eu une fin bien tragique puisqu'il est décédé le 8 juin 1945 au camp de Terezin, en Tchécoslovaquie.

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
Commenter  J’apprécie          356



Ont apprécié cette critique (33)voir plus




{* *}