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3,87

sur 2911 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
M'y revoilà.
Trop hâte d'enchaîner sur ce tome 2.
Toujours à la bourre, mais un peu moins du coup.

Tome 2 donc, où Vernon est encore à la rue, et toujours en galère par conséquent.

Où la formule « à quelque chose malheur est bon » prend clairement tout son sens.

Où, comme le suggérait déjà la fin du tome 1, notre anti-héros joue bien malgré lui les catalyseurs de rencontres improbables (voire hautement improbables).

Où l'on retrouve, en plus approfondie et à ma grande allégresse, la galerie des savoureux portraits esquissés déjà dans le tome précité. Au passage merci Virginie pour le judicieux récapitulatif des protagonistes en début d'ouvrage, un vrai cadeau pour les non physionomistes de mon acabit.

Il est marrant ce tome 2. Ça cogne sévère mais ça caresse aussi. Miss Despentes est du genre bipolaire, elle y va cash et dézingue en règle tandis que l'on décèle de temps à autre un bout de chamallow planqué l'air de rien dans son petit coeur.
J'adore.

Mon tome 3 n'est pas très loin, il me suffit de tendre la main.

Comment résister ?


Lien : https://minimalyks.tumblr.com/
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Dans ce tome 2 on retrouve un Vernon Subutex sdf, il est loin le temps où il était disquaire maintenant il squatte le parc des buttes-Chaumont.
Tous ses amis ont perdu sa trace, le remord les hante. Xavier, Emilie, Lydia Sylvie avec en tête de gondole la hyène partent en chasse, retrouver Vernon et les fameuses vidéos d'Alex Bleach.
Dans ce roman Virginie Despentes a mis un peu de couleurs dans le récit, le coté obscur a tiré sa révérence, la lumière réapparait, on retrouve ses personnages englués dans leurs mal-être, des femmes des hommes que la société rejette .
Un roman social donc ou l'on se retrouve vite exclus si on ne rentre pas dans le moule. Les sdf, le mouvement "LGBT" les émigrés.....
C'est vrai les personnages de Virginie Despentes ne sont pas des enfants de coeurs mais ils ont quelque chose de touchant, c'est leurs faiblesses que j'ai aimé, leurs désirs de rédemption.
On est vite happé par Vernon Subutex, on se retrouve au "Rosa-bonheur", on parle, on danse sur la musique de Vernon on fume on boit, on se découvre, on se touche, on s'aime, ce besoin d'être ensemble c'est " nuit debout" avant l'heure.
Si le coeur vous en dit rendez-vous au "Rosa-bonheur, ouvrez la porte du bar et venez partager un bon moment de lecture.
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Dans le tome 1, nous avons assisté à la chute inexorable de Vernon Subutex.
Au début de cet opus, nous le retrouvons, sdf, sur un banc prés des Buttes Chaumont, seul mais pas pour longtemps, pauvre mais pas triste, juste mélancolique et désabusé.
De nouveaux personnages vont l'entourer et ses anciennes connaissances vont venir le rejoindre.
Il va devenir le centre d'une troupe hétéroclite de looser, de putes, d'homos, de mâles en souffrance, car, aider Vernon, c'est s'aider soi même, c'est se retrouver , abandonner de fausses contraintes, trouver de justes causes , redonner un sens à sa vie: donner et recevoir se confondent, les rêves deviennent espérance , l'amour n'est plus purement sexuel mais devient charité

Mais cette épopée christique n'est pas l'oeuvre d'un Bernanos ou d'un Claudel, elle sent le souffre, le sexe, l'alcool, la drogue: les disciples ne prient pas: ils dansent! mais est ce si différent?
Et Vernon en est le DJ

Roman d'une incroyable humanité, d'un respect profond pour celui qui est différent , pas comme nous, pour celui qui pue, pour tous les éclopés de la vie.

Un trés beau roman
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Oui, ces fameuses cassettes, elles vont pourrir la vie de plus d'un… Mais en attendant, quelle équipe, cette bande à Vernon ! Et quelle galerie de personnages : tous ciselés de main de maître, et tellement «authentiques».

Virginie Despentes ne cherche pas à nous les faire aimer ; elle construit chacun de ses personnages, sans délayage ni mots inutiles, dans un melting pot ahurissant (tous ceux qui font, ou presque, notre société sont là), mais pourtant, tous, ils tiennent la route ! Et tout ce petit monde s'accroche à un Vernon... qui s'en fout ! Loin de ce qui anime la bande, fait vibrer les coeurs et s'entrechoquer les verres, Vernon est de plus en plus distant, presque effacé.

Et au milieu de tout cela, incisive et impudique, Virginie Despentes distille des petits moments de vérité, de violence pure mais pas toujours gratuite, sans sourciller, les deux pieds bien ancrés dans la réalité :

"Si les mecs avaient leurs règles, l'industrie aurait inventé depuis longtemps une façon de se protéger high-tech, quelque chose de digne, qu'on se fixerait le premier jour et qu'on expulserait le dernier, un truc clean et qui aurait de l'allure. Et on aurait élaboré une drogue adéquate, pour les douleurs prémenstruelles. On ne les laisserait pas tous seuls patauger dans cette merde, c'est évident. On pollue l'espace intersidéral de satellites de reconnaissance, mais pour les symptômes d'avant règle, que dalle."

"Tant que vos ateliers s'appelleront "self-défense", autant étudier la peinture sur soie... quand tu voudras appeler tes ateliers "je t'arrache les couilles avec les dents, enculé", on en reparlera..."

"On a inventé la guillotine parce que c'est la meilleure façon de se faire respecter."

Et la Musique ! Omniprésente. Comme un leitmotiv, la bande son de la vie de Vernon s'égraine au fil des pages.
Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai cédé à l'envie de réécouter ce que je connaissais ou de découvrir les morceaux qui ne me disaient (plus) rien…

(Re)lire les tomes, avec dans les oreilles, la playlist ? Et pourquoi pas !
Lien : http://page39.eklablog.com/v..
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A la fin du Tome 1, Vernon Subutex, après avoir perdu sa boutique, ses amis et son réseau Vernon se retrouve seul, condamné à vivre dans la rue.
Le tome 2 donne des clés de lecture sur les raisons qui poussent Vernon à poursuivre son expérience de la rue en la magnifiant, en en faisant un lieu d'observation social et d'agit-prop, comme l'était sa boutique Revolver.
De sa boutique où de la base qu'il a établi dans le parc des Buttes Chaumont où ses amis viennent le voir régulièrement, Vernon se situe en dehors de cette société qui l'a rejeté, comme à l'époque qu'il définit ainsi : « Je n'ai aucun souvenir, entre seize et vingt-trois ans, d'avoir regardé une émission à la télé, on n'avait pas le temps, on était dehors ou on écoutait de la musique, je ne me souviens pas d'être allé voir un film grand public, avoir vue un clip de Madonna ou de Michael Jackson, la culture mainstream ne faisait pas partie de notre champ de vision. »
Cette vision extérieure est le support de sa liberté, « Mon aristocratie, c'est ma biographie : on m'a dépouillé de tout ce que j'avais, mais j'ai connu un monde qu'on s'était créé sur mesure, dans lequel je ne me levais pas le matin en me disant je vais encore obéir. », liberté qu'il va s'efforcer de partager avec les autres au travers de ses expériences musicales et de sa capacité à capter la force des sons.
L'acuité de ses analyses est totale, mais est-elle partagée ?
« Les banques vident les caisses de l'Etat sous prétexte qu'elles ont fait des conneries, on collectivise leurs déficits, on privatise leurs bénéfices, et ces connards de citoyens réclament une raclée pour les Roms. »
Vernon se méfie de ce que l'on pourrait appeler la récupération des énergies, ou comme il le démontre, la clientélisation des activités et des individus. Il l'a vécu avec la production musicale et la confession vidéo d'Alex Bleach en atteste aussi : « Plus tard est venu un monsieur rock à la culture (…) On a commencé à remplir des papiers. le CD a remplacé le vinyle. Les 45 tours ont disparu. Et ce rêve qui était sacré a été transformé en usine à pisse. (…) Nous devenions tous des clients. »
On dit de lui, même s'il n'en a pas conscience « T'as été un passeur, mec. Les gens t'aimaient bien. (…) chez toi c'était toujours plein de monde. »
Car au fond, il se reproche d'avoir cédé devant le monstre « Mais au finish, j'ai subi le traitement réglementaire : dans un système totalitaire, consentir à l'humiliation est un marqueur de bonne conduite. »
Dans ce tome 2, Virginie Despentes démontre une fois encore qu'elle est une analyste pertinente de l'évolution de notre société, analyste qui s'empare de tous les sujets qui font notre actualité, religion, laïcité, homophobie, dévalorisation de l'humain, marchandisation des rapports sociaux. Chaque personnage, par son histoire, par son discours éclaire ces sujets sous différents angles.
J'ai retenu cette citation dans la bouche de Selim, le père d'Aïcha, un professeur que ses collègues incitent à prendre du recul, à trouver son « identité postcoloniale », alors que « Il s'en fout, lui, de l'immigration, il leur parle d'une gamine qu'il a élevée ici. Sa fille ne devrait plus se soucier de savoir d'où sont venus ses grands-parents. Mais il lui est pénible d'entendre certains collègues pérorer sur le droit des filles à porter le voile ou à renouer avec leurs racines. »
Un foisonnement de phrases justes qui poussent le lecteur dans ses retranchements, l'obligeant à dépasser la seule histoire de Vernon pour épouser son regard à la fois critique et résigné sur la société.

Lien : https://camalonga.wordpress...
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Où l'on retrouve Vernon Subutex devenu le clochard céleste des Buttes-Chaumont. le parc est son royaume, et le bar Rosa Bonheur son palais. Entouré d'une cour des miracles 2.0, Vernon revient à la vie, Charles, Laurent et Olga ses compagnons de misère sont tout surpris de rencontrer des inclus qui font le Paris des années 10. le parc du XIXe arrondissement devient le dernier salon où l'on refait le monde, des amitiés improbables naissent, on s'ouvre à l'autre, on se redécouvre.

Ce pourrait être presque un monde idéal. Dommage, les confessions vidéo d'Alex vont cristalliser la haine du groupe sur Laurent Dopalet, ce producteur très en vue serait responsable de la mort de……

Et l'on sait que la colère et la vengeance sont mauvaises conseillères.Formidable écrivaine, Virginie Despentes est toujours étonnante. Elle organise un bal littéraire, plus d'une vingtaine de danseurs sur la piste, qui nous parle de la violence de la lutte des classes dans le monde d'aujourd'hui.

Jamais cynique, Despentes porte un regard bienveillant sur ses personnages, omnisciente, elle est dans chacun d'eux, chaque protagoniste est composé de manière scientifique et affective, elle décortique leurs faits, leurs gestes, leurs psychés pour dévoiler l'essence même de leur humanité.

Qu'est-ce qu'être un homme, une femme, un jeune, un vieux dans Paris en 2016?. Comment naissent des interactions entre les personnes.? Comment vit-on avec son passé, son présent et son futur possible?. Virginie Despentes nous tend une photographie romanesque dont le réalisme social emporte le lecteur très loin en compagnie de personnages tellement proche de nous...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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On retrouve tous les personnages du premier tome. Tous se retrouvent pour essayer de sortir Vernon Subutex de son état de SDF. Et surtout de sa bulle et de sa léthargie dans lesquelles il se complait. D'ailleurs, il contamine son entourage et il répand sa bonhomie autour de lui, un peu comme un gourou ou un bienheureux hippie.

Un peu plus gai que le premier, en tout cas, un peu plus d'espoir et surtout beaucoup de solidarité entre les uns et les autres.

Mais cela va-t-il durer ? le troisième tome sort en poche le 2 mai ! Trop impatiente de savoir comment tout cela va se terminer.
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Un deuxième tome toujours aussi incisif, percutant et intransigeant sur l'époque mais ô surprise : on a rallumé la lumière. SDF planant et roi du lâcher prise, Vernon cristallise autour de lui l'aéropage des gueules plus ou moins cassées rencontrées dans le premier tome et longuement abordées une à une dans ce deuxième, et de l'alchimie qui en résulte on se remet à penser partage, insouciance, solutions, alternative. Jouissif et addictif !
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Quand il s'agit de principe, je n'en ai plus. Perdu en chemin. Faut savoir lâcher du leste. Mais là j'avoue avoir tourné deux ou trois tours de craie dans ma caboche pour me dire : faut pas louper la réception du deuxième, parce que le deuxième doit pas être mal gaulé... non plus.
Reçu, emballé, pas pesé, déballé, effeuillé et dévoré ! Toute la bande était là. Les mêmes, en chair en vrai. Les mêmes, mais pas pareils. Normal ça tourne le réveil.
« Greenrock » version française et sans besoin de sous titrer. La France d'en haut d'en bas, sous les cartons, dans nos beaux draps, celle qui se rase plus, celle qui se rase trop, celle qui chlingue, celle qui boit trop, celle qui danse, celle qui se tape sur le ventre, et pis dans le dos. Celle à loto, à beaux lolos, celle qui a du boulot, celle qu'y a jamais cru, la France aux quatre coins du parc de notre drôle de figure (j'ai recompté... y en a pas huit, ... de coins). Un bonheur de lecture. Alors, où est ma craie… ? Ah alors voilà, c'est tatoué sur la peau fine de mon cerveau : le prochain faudra pas le louper !

Astrid Shriqui Garain
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"Nous ne parlerons jamais à égalité avec ceux qui n'ont jamais fait l'expérience d'une vie en tout point conforme à leurs rêves." Cette phrase, je n'en suis pas l'auteure, je n'aurais pas pu la prononcer à l'adolescence, mais depuis que je l'ai lue dans Vernon Subutex, c'est officiel : j'appartiens à une génération.

Pourtant, je suis née en 1970. Si j'étais venue au monde 20 ans plus tôt, j'aurais appartenu à la génération 68 ; 20 ans plus tard, à la génération Y. Mais quand on est née en 1970, on n'appartient pas à une génération : personne n'a imaginé de chiffre ou de lettre pour la singulariser. Et puis il faut bien dire que la décennie 1980, celle de mon adolescence et de mon entrée dans le monde des jeunes adultes, ne ressemble pas à un âge d'or... on pourrait parler de génération Mitterrand si le terme n'était déjà pris pour ceux qui sont nés avec l'accession de la gauche au pouvoir ; ou alors, on pourrait se souvenir de ce qui a prévalu au cours des années qui ont suivi : l'argent, la finance, la frime. Mais génération fric ? Bof...

Donc je n'appartenais à aucune génération, jusqu'à ce que je lise Vernon Subutex. Autant le dire : j'aime Despentes, je lis Despentes, alors j'ai aimé Vernon Subutex. Mais j'en ai lu les deux premiers tomes (pour l'instant) avec un brin de nostalgie pour l'époque de Bye bye Blondie, en me disant qu'elle avait glissé de l'autre côté, celui où elle n'écrit plus ce qui sort de ses tripes, mais où elle règle des comptes avec des personnages qu'elle a croisés dans sa vie. de l'écriture active à l'écriture réactive : elle a franchi la ligne qui sépare les romans à fleur de peau des bons romans d'auteurs reconnus. Bons, mais de l'autre côté de la frontière de l'émotion.

Sauf que Vernon Subutex n'est pas d'un seul tenant. Bien caché au milieu du deuxième tome, il y a le septième chapitre, qui commence p. 135 (édition de poche). Celui où Vernon visionne la cassette que tout le monde cherche, celle du dernier enregistrement d'Alex Bleach, star du rock décédée brutalement.

Alors là, j'ai eu la très nette impression que ce chapitre n'avait pas été écrit comme les autres : celui-là, l'auteure l'a directement sorti de son journal intime, du plus profond d'elle-même, directement sorti d'un jour où sa révolte était intacte. D'ailleurs, il est écrit à la première personne : il retranscrit les propos d'Alex Bleach, qui parle à la façon d'un journal intime car il s'adresse fictivement à Vernon, qui s'était endormi à côté de lui le jour où il a filmé. L'auteure fait d'un homme le vecteur de ses pensées les plus personnelles ? Mais pourquoi pas ! Elle est blanche, cet homme est noir ? Justement ! Il en parle, de cette surprise de se découvrir noir dans le regard des autres, et c'est le regard de surprise que je devine chez Virginie Despentes quand elle se découvre étrange dans le regard des autres. C'est le regard qui est au coeur d'un autre roman, Americanah - j'ai eu l'occasion d'en parler en écrivant une chronique sur ce livre.

Virginie Despentes et moi avons des points communs : femmes, nancéiennes, nées l'une en 1969 et l'autre en 1970. Mais sur ce terreau proche, elle a eu le parcours que l'on sait, tandis que j'ai fait comme ceux dont Alex Bleach dit "Je croise aujourd'hui des gens qui, à vingt ans, apprenaient la compétitivité à l'école ou le marketing en entreprise, et qui veulent me faire croire qu'on a vécu la même jeunesse. Je ne dis rien. Mais oublie, mec, oublie."

Alors d'accord, j'oublie. C'est vrai : personne parmi mes amis ne peut me dire "Souviens-toi, Vernon, on entrait dans le rock comme on entre dans une cathédrale". Je ne sais de qui dire "On s'en foutait des héros, ce qu'on voulait c'était le son. Ca nous transperçait ça nous terrassait, ça nous décollait. Ca existait, ça nous a tous fait cette même chose au départ : merde, ça existe ?". Et j'aurais aimé pouvoir écrire à la première personne, "C'était une guerre qu'on faisait. Contre la tiédeur. On inventait la vie qu'on voulait avoir et aucun rabat-joie n'était là pour nous prévenir qu'à la fin on renoncerait".

Ça ne devrait donc pas me toucher, tout cela... alors pourquoi ai-je été saisie d'une telle émotion en lisant ce chapitre ? Sans doute parce que c'est la première fois que j'ai l'impression que quelqu'un parle de la décennie de mon adolescence comme d'un âge d'or, d'un âge où tout était possible, où la liberté était sans limite, avec "des alchimies d'enthousiasmes, des choses dont on ne connaissait encore rien des revers". Or, qu'est-ce qu'une génération, sinon un ensemble de gens qui ont vécu leur jeunesse à la même époque, dont l'un se met à parler comme d'un âge d'or... même si ce n'est qu'une minorité qui s'y reconnaît, même si tout le monde sait que cet âge d'or n'était qu'un leurre : peu importe, car l'âge d'or, c'est une question de coeur, pas de raison... Alors c'est officiel : maintenant, j'appartiens à une génération.
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