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EAN : 9782020323642
202 pages
Seuil (10/09/1997)
3.29/5   63 notes
Résumé :
De deux amants, choisir le moindre ? C'est peut-être ce qui passe par la tête de l'héroïne de la première histoire : ils sont deux, ils sont beaux, ils l'aiment, et tout est très bien comme ça. Sauf que le jour où il faut faire un choix finit toujours par arriver et, pour elle, c'est aujourd'hui que ça se passe : et si, après tout, elle choisissait de se laisser choisir ?

Le choix, voilà la question centrale des huit histoires qui composent ce récit ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ah, zut ! des nouvelles ! Je n'avais pas vu en l'achetant.
Ce sont huit histoires de femmes, au bord de la rupture amoureuse, ou à un tournant de leur vie, ou qui prennent une décision importante.
L'ensemble est plutôt sympathique, bien que légèrement pessimiste, et l'écriture est agréable.
Mais, l'inconvénient des nouvelles, c'est qu'on commence à peine à entrer dans l'histoire et à s'attacher aux personnages que c'est déjà fini, et qu'on passe à quelqu'un d'autre. Frustrant !
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Avec ce recueil de huit nouvelles, Marie Desplechin fait dans le relationnel :
- Une Question importante, où le coeur de la narratrice balance entre ses deux amants.
- En Mer : le personnage principal, pour faire plaisir à son amoureux, s'embarque dans une galère monumentale
- avec Mon Cousin Gérard, on tombe dans les affres de la rivalité et de la jalousie amoureuses
- Laëtitia, une jeune fille qui étale sa sexualité par rédactions interposées à ses parents
- Quelque chose ne va pas, et Agnès se demande si elle n'a pas fait une erreur en emménageant avec Rémi, qui n'arrive jamais à garder ses compagnes bien longtemps
- Yügen, où on rencontre Anne-Lise et le plaisir du haïku
- le Vendeur de kiwis, "ma vie, c'est du travail et des amants",
- Trop sensibles, où Béatrice et Théo rendent visite à Mamie, et où on se demande qui est le plus zinzin de tous.

Ces nouvelles sont très bien écrites, mais je leur ai trouvées à toutes un je-ne-sais-quoi d'étrange, l'impression d'être dans la quatrième dimension. Notamment dans Laëtitia où on est complètement dans le malsain.

Une première rencontre avec cette auteure, qui me laisse une impression mitigée.
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L'écriture est une infinité de possibilité
Ce recueil de nouvelles a un charme dont je ne me lasse pas, je l'ai relu plusieurs fois, avec le même enthousiasme. L'écriture addictive de Desplechin est parfois mordante, toujours pleine d'ironie, elle nous fait rire par son espièglerie, et nous porte au bord des larmes quand pointe, ici ou là, une mélancolie qui nous ressemble. La vie tourmentée de ses personnages nous devient familière, la chaleur des sentiments qui les traversent, nous touche profondément. Je n'entre pas dans le détail de chacune des nouvelles pour laisser le plaisir entier de la découverte, une simple citation extraite de l'une d'entre elles, « le vendeur de kiwis » :
« On échappe à la solitude que par à-coups. Et l'amitié fabrique des à-coups. J'aime l'amitié. Elle a le goût de cette bouffée d'air que les tortionnaires laissent prendre à leur victime avant de lui replonger la tête dans l'eau. Je ne remets pas en cause la saveur du souffle. Ce qui me tue, c'est que le reste du temps, on étouffe.
Notez bien, l'amitié n'est pas la seule à nous tirer momentanément le nez hors de la baignoire. Il y a aussi l'ivresse. Il y a surtout l'amour. Tout cela donne le sentiment grisant
d'échapper à la noyade. Un instant. Les gens appellent ça le bonheur. Moi aussi. Avec réserve ».
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Recueil de nouvelles, dans un univers assez sombre autour du quotidien, de la routine, des rencontres et ruptures. L'écriture est incisive, précise.
J'ai bien aimé… sans être totalement emballée par l'écriture, ou plutôt par les thèmes.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Sur la foi d’un commun traité d’érotique pédagogique, il en a été des nuits comme du yaourt. Séduction, consommation et péremption.
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Placebo et somnifères. J'y vis le cruel résumé de mon existence. On ne soigne pas sa vie. je laisserai l’ordonnance se racornir sur un coin de mon bureau ( p 219 )
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Mais tout le monde sait ce qu’il en est des Jamais Plus. Ni les serments, ni l’expérience ne nous font meilleurs. Nous sommes en toutes circonstances les proies stupides de la curiosité, de la faiblesse et de l’opportunisme.
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Comme si je grimaçais pour mon plaisir, et non pas nécessité absolue, obligée que je suis d’exprimer avec mon visage ces milles petites émotions, beaucoup trop rapides pour la parole, qui m’occupent a tout instant.
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Je pouvais ainsi m’assurer de visu que l’impression poignante de solitude qui me brisait les reins était le fruit d’une chute de calcium, et non un avertissement sans frais expédié par la conscience morte d’ennui.
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