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Verte, c'est l'histoire d'une petite fille pas comme les autres: elle n'a pas de papa et sa maman est une sorcière qui a du mal à se fondre dans le paysage. Verte aussi est une sorcière, mais elle doit aussi aller à l'école et vivre au milieu de ses amis en essayant d'être normale, et puis il y a aussi sa grand-mère, sorcière également, mais ce n'est pas le plus extravagant chez elle.
Une histoire intéressante sur la recherche de son identité, de son père, et qui a l'originalité d'être écrite à 4 voix, chaque narrateur exposant ainsi son point de vue, sa personnalité et une partie de l'histoire.
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Verte était dans mon pense-bête depuis longtemps et je suis vraiment ravie de l'avoir lu. C'est une roman jeunesse très bien écrit et plein d'humour.
Verte est issu d'une famille de sorcière.
"Sorcières : je n'aime pas le mot. Il sent le château fort et le bûcher, le bonnet pointu et le manche à balai, j'en passe et des meilleures. Tout un folklore désuet qui date du Moyen-âge.
Moi, de ma vie, je n'ai jamais porté de chapeau, et encore moins de chapeau pointu. Pointu pour pointu, je préfère les escarpins à très hauts talons. Quant au balai volant, laissez-moi rire. Quand je veux voler, je prends l'avion comme tout le monde."
Sa mère, Ursule, veut en faire une brillante sorcière. Mais la petite fille ne veut pas en entendre parler. Les relations entre la mère et la fille sont donc tendues :
"Elle aurait pu faire l'effort de m'appeler Violette. Mais non, il a fallu qu'elle choisisse Verte. Quelquefois j'ai envie de l'attaquer en justice. Mais quelque fois je l'aime et j'ai envie de lui offrir des vacances de rêves à Honolulu. Rien n'est plus fatiguant qu'une mère. Étant entendu que je ne sais pas ce que c'est qu'un père.
J'ai toujours vécu avec ma mère. Pendant des années, je n'ai pas eu a me plaindre, au contraire. Elle était un peu étrange, certes. Elle ne ressemblait pas aux mères des mes copines. En un sens, tant mieux : elle avait une allure folle, elle disait des gros mots et elle m'emmenait au cinéma pour un oui pour un non. Mais sa qualité de sorcière présentait des désavantages. Elle passait un temps fou dans sa cuisine a marmonner devant sa cocotte-minute en regardant bouillir de dégoutantes purées brunâtres. L'appartement empestait pendant des jours. Et les catastrophes s'abattaient sur l'immeuble. Fuites d'eau à tous les étages, décès foudroyants de chiens du voisinage, éruptions de boutons sur des familles entières. Il fallait ensuite affronter pendant des semaines les remarques furieuses des habitants de l'immeuble."

C'est un livre vraiment drôle, prenant que les petits comme les grands adoreront. L'écriture de l'auteure est très agréable. L'intrigue est prenante et on se demande pendant tout le roman comment il va se terminer.
C'est ma première rencontre avec l'auteur mais certainement pas la dernière.
Lien : http://missmolko1.blogspot.f..
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Dans la famille de Verte, petite fille de dix ans, on est sorcière de mère en fille.
Cela ne l'enchante guère car elle grandit comme n'importe quelle fille de son âge, se montre très sociable à l'école et n'a que faire de ses éventuels dons de sorcellerie. Elle a un ami Soufi et l'amitié est réciproque.
La mère de Verte, Ursule se montre très agacée par sa fille qui se révèle trop normale à son goût. Tout le monde ne peut pas comme elle faire disparaître le père de sa fille dans un épais brouillard. Verte en est d'ailleurs malheureuse. Ursule se rassure car Verte est colérique et dans ses colères, ses dons de sorcellerie s'éveillent enfin.
Elle décide que chaque mercredi, sa mère, Anastabotte prendra Verte chez elle et fera son éducation. Celle-ci est mille fois plus avenante que sa fille Ursule, mille fois moins malveillante.
Soufi, l'ami de Verte est invité chez Anastabotte avec Verte pour déguster des crêpes. il découvrira le repère secret de la grand-mère.
La construction du livre est intéressante en forme de roman choral où les personnages qui vont prendre la parole sont annoncés par une jolie illustration humoristique de Magali le Huche.
Marie Desplechin nous présente un roman déjà conséquent de 174 pages pour les grands enfants, lecteurs.
J'ai mis trois étoiles car les mots et les phrases manquaient un peu de charme pour moi mais c'est très personnel.
Cela convient parfaitement aux CM2 qui commencent à avoir des sympathies, des attirances, pour le sexe opposé : ici, Verte pour Soufi.
A présent que j'ai lu le roman, cela me plairait de découvrir la bande dessinée.



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J'ai lu ce livre sur les conseil de ma fille de 10 ans , qui l'a étudié en classe.
Un livre pour enfants (8-10 ans), très agréable à lire. Il est raconté par Verte petite sorcière en herbe, sa mère, sa grand-mère et son meilleur ami.
Comment devient-on sorcière quand on en a pas vraiment envie ?
Ce livre est plein de subtilités, mais je ne suis pas sûre qu'un enfant seul les perçoivent toutes... Une lecture a 2 voix peut sans doute aider nos têtes blondes a saisir toutes les subtilités... tel que : être une sorcière ou être un étranger n'est ce pas la même chose?
En bref, un beau livre qui prône a sa façon la tolérance.
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Le blues des sorcières

Verte est un roman fantastique pour la jeunesse, un roman polyphonique qui nous fait entendre quatre voix différentes, celles de trois générations de sorcières (Verte, une jeune fille âgée de onze ans, sa mère et sa grand-mère) et un jeune garçon qui est très attirée par Verte.
Ursule a nommé sa fille Verte parce qu'elle voulait que sa fille porte un prénom original (!). Et Verte la déçoit profondément, car elle est « d'une normalité déprimante : jolie fille, bonne élève, bonne camarade, rigolote,soigneuse et gentille » ! Et puis elle ne veut pas devenir une sorcière comme sa mère...
Verte, effectivement, ne voit pas l'intérêt de la sorcellerie, elle veut juste « rencontrer un garçon, se fiancer et puis se marier » ; et elle supporte de moins en moins les pressions qu'exerce sa mère sur elle.
Ursule charge donc sa propre mère, Anatabotte (!), de présenter à Verte une vision plus attrayante de la sorcellerie…
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman pour la jeunesse : les personnages sont pittoresques et certains passages sont vraiment très drôles, notamment ceux dont la mère de Verte est la narratrice.



Challenge multi-auteures SFFF 2020
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"Verte" est la prochaine lecture que le fiston doit lire, choisi par sa prof de français. Ce n'est pas une découverte pour nous, puisque nous l'avions déjà lu l'année dernière (choisi par l'instit de CM2). Je profite de l'avoir à nouveau entre les mains pour remettre au goût du jour mon retour.

Verte est une petite fille de onze ans, issue d'une famille de sorcières. Mais contrairement à sa mère et sa grand-mère, elle ne veut pas l'être. Quand ses pouvoirs commencent à se manifester, elle comprend qu'ils pourront lui être utiles pour retrouver son père. Accompagnée de son meilleur ami Soufi et de sa mamie, elle se lance à sa recherche...

L'histoire étant narrée à quatre voix, il est intéressant de la suivre sous différents points de vue. Elle est donc découpée en quatre parties, chacune avec un narrateur différent : on se retrouve donc tour à tour dans la peau d'Ursule d'abord (la mère de Verte), puis d'Anastabotte (sa grand-mère), de Verte elle-même ensuite, et pour finir de Soufi (son meilleur ami). Dans la cinquième partie, qui fait office de petite conclusion, on se retrouve à nouveau dans la peau d'Ursule. Les événements principaux sont repris par chacun des personnages, il est intéressant de les "vivre" avec des ressentis différents à chaque fois. On comprend donc assez rapidement que Soufi va jouer un rôle primordial dans la quête de Verte, mais c'est bien écrit et le petit nombre de personnages permet de bien suivre le déroulement de l'histoire.

Mon seul petit bémol, c'est le comportement de la mère : dans sa façon d'avoir éjecté le père de sa fille onze plus tôt, dans son comportement peu maternel, dans la façon de traiter sa fille qui n'est pas à son image, et puis qui empoisonne également les chiens des voisins dès qu'ils font un pet de travers... J'ai donc eu beaucoup de mal avec ce personnage. Mais Anastabotte est une grand-mère du tonnerre, Soufi un ami admirable et courageux, et Verte une petite fille attachante qui sait ce qu'elle veut.

C'est dans l'ensemble une sympathique petite histoire. L'intrigue est plutôt simpliste, ou peut-être plutôt trop facile, mais c'est plein de fraîcheur, avec un peu d'humour également.

Mon grand et moi venons tout juste de nous rendre compte que "Verte" est en fait le premier tome d'une trilogie, et que cette dernière a même été adaptée en bande dessinée (pour le plus grand plaisir du fiston !). Y a plus qu'à se procurer tout ça désormais !
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Difficile d'imaginer que le titre du roman est éponyme ! Et pourtant, Verte, c'est le nom de la jeune fille qui est une sorcière en devenir. Sa maman, Ursule souhaite à tout prix que sa fille devienne une excellente sorcière très rapidement, même si cette dernière n'est pas du même avis. C'est la grand-mère, Anastabotte qui va essayer de lui donner le goût de la magie en la prenant avec elle tous les mercredis…
J'avais déjà lu Marie Desplechin même si l'avant-dernier en date m'avait un peu refroidi, le journal d'Aurore, mais il faut dire que j'avais fait une overdose de journaux intimes féminins (en jeunesse). Mais quand j'ai vu que Verte était une histoire de sorcière, ça a aiguisé ma curiosité. L'image de la couverture a deux versions la première, plus ancienne, avec un dessin tiré de Fluide Glacial et la seconde avec un dessin de Soledad Bravi. Ce dernier présente l'avantage de viser un public plus jeune qu'avec la précédente (du moins, c'est l'impression que j'en ai) et c'est celui-ci qui m'a séduite. L'histoire est racontée du point de vue de quatre personnes et même si les événements sont répétés plusieurs fois, il est intéressant de savoir ce que chacun pense. Finalement, il ne s'y passe pas grand-chose mais maintenant je connais bien les personnages et l'ensemble est séduisant par son humour et les différents sujets qu'il aborde : amitié, relation mère-fille, différence... Je me lancerai sous peu dans le second volet, Pome, en espérant qu'il me séduira autant (voir plus !).
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Elle aurait pu s'appeler Rose, comme son père l'aurait voulu, ou bien à la rigueur Violette. Mais sa mère, Ursule, en a décidé autrement et l'a prénommée Verte.
Verte à 11 ans, ne souhaite qu'une seule chose: se fondre dans la masse et, comme les autres, avoir une vie ordinaire, un mari, des enfants. Mais c'est compliqué dans une famille où l'on est sorcière de mère en fille.
Pour Ursule, la maman, transmettre son don est pourtant essentiel et elle ne comprend guère les aspirations de sa fille à tant de banalité. Un peu dépassée, elle la confie un mercredi par semaine à sa grand-mère qui va se faire une joie de lui transmettre les rudiments du métier. Et découvrir que passées ses réticences, Verte est une élève très douée. Trop peut-être?

J'avais lu "Trop sensibles", roman pour adultes de Marie Depleschin et l'avait beaucoup apprécié. C'est pourquoi je me suis jetée sur "Verte", dont la couverture, ornée d'une image de "Ratata la sorcière" ne pouvait que m'emballer...

De fait, je n'ai pas été déçue. "Verte" est un roman pour les enfants à partir de 9 ou 10 ans...mais qui peut plaire aux adultes, évidemment! le style est simple et fluide, le procédé narratif original puisque l'histoire est racontée à 4 voix, sans que l'on éprouve la moindre sensation de lassitude ou de redite puisque l'histoire progresse aux rythmes du vécu de 4 narrateurs successifs.
On y parle de transmission, de rapports de filiation, de recherche d'identité, de peur de la marginalité, de la différence... Beaucoup d'humour, de la complicité, un poil de dérision, un zeste de mandragore... C'est Verte! (et on est loin de la littérature fantastique enfantine en vogue depuis Harry Potter).

http://jeromfan.over-blog.com/article-1251428.html
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Être sorcière est une affaire de famille. Anastabotte, la grand-mère, est une sorcière. Ursule, sa fille, est une sorcière. Verte, la fille de cette dernière, a donc un destin tout tracé. Oui mais voilà… Les prédispositions de Verte à la sorcellerie ne sautent pas aux yeux et elle ressemble davantage à une jeune fille ordinaire qu'à une sorcière en herbe. Ce qu'elle aime, elle, c'est être comme tout le monde, aller à l'école et passer du temps avec Soufi, son camarade de classe. Elle a même un rêve : se marier ! Ursule s'inquiète et s'agace de cette situation. Heureusement, Anastabotte va prendre la jeune Verte sous son aile chaque mercredi après-midi pour tenter de faire d'elle, l'air de rien, une sorcière digne de ce nom !
Paru en 1996, le roman de Marie Desplechin propose un univers clairement moins fouillé que tout ce que vous pourrez lire après Harry Potter mais c'est parce que le monde de la sorcellerie y est somme toute assez secondaire. Si le propos est bien de transformer une jeune fille en apparence quelconque et réfractaire en sorcière aguerrie, en vérité, il est surtout question d'aborder les liens familiaux grâce à ce trio féminin, d'interroger l'absence d'un père et de sensibiliser à la différence. La narration est intéressante car elle prête la parole aux quatre protagonistes – Ursule, Anastabotte, Verte et Soufi, dans l'ordre – et, ce faisant, elle permet au lecteur de relire l'histoire au travers de quatre parcours distincts et de quatre sensibilités différentes. Je n'ai pas grand-chose à dire sur l'écriture qui n'est au demeurant pas dénuée d'humour ; relativement simple, elle conviendra sans problème aux 9-11 ans.

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Une histoire de sorcellerie…

Quel drôle de nom pour une fillette ! Verte ressemble pourtant tout à fait aux autres enfants, mais elle hérite bien malgré elle des dons de sorcières de sa mère et sa grand-mère. D'un commun accord entre les deux femmes, elle va d'ailleurs passer les mercredis chez sa grand-mère pour apprendre le métier. Ce qui ne plaît pas forcément à Verte.

Le récit est composé de 5 parties où l'on change de narrateur : la mère, la grand-mère, Verte, Soufi (un ami de Verte) et enfin à nouveau la mère. L'auteur nous propose ainsi différent point de vue pour le même épisode tout en faisant évoluer l'histoire d'une partie à l'autre. On ne s'ennuie pas et c'est amusant de lire comment chacun ressent ce qui se passe, chacun l'exprimant à sa façon avec ses propres mots.
Les personnages sont hauts en couleur, bien caractérisés. Les éléments fantastiques s'insèrent parfaitement dans le texte et sont crédibles.
La psychologie de Verte est intéressante, on s'attache à cette fillette et on comprend ses motivations. Sans dévoiler la fin, j'ai aimé cette issue qui se déroule assez simplement du reste mais assez naturellement aussi. Il y a une nette évolution dans la situation des personnages entre le début et la fin du roman.
J'aime la couverture de la réédition 2017 mais les illustrations sont très inégales (je trouve les adultes affreuses).

Un bon roman jeunesse pour lire une histoire fantastique.
Je découvre sur la 4e de couverture qu'il y a une suite dans « Pome » et « Mauve ».
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