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Verte (romans jeunesse) tome 1 sur 3
EAN : 9782211089999
180 pages
L'Ecole des loisirs (06/09/2007)
3.88/5   864 notes
Résumé :
À onze ans, la petite Verte ne montre toujours aucun talent pour la sorcellerie. Pire que cela, elle dit qu'elle veut être quelqu'un de normal et se marier. Elle semble aussi s'intéresser aux garçons de sa classe et ne cache pas son dégoût lorsqu'elle voit mijoter un brouet destiné : empoisonner le chien des Voisins.

Sa mère Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille. En dernier ressort, elle déci... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (138) Voir plus Ajouter une critique
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Verte, c'est l'histoire d'une petite fille pas comme les autres: elle n'a pas de papa et sa maman est une sorcière qui a du mal à se fondre dans le paysage. Verte aussi est une sorcière, mais elle doit aussi aller à l'école et vivre au milieu de ses amis en essayant d'être normale, et puis il y a aussi sa grand-mère, sorcière également, mais ce n'est pas le plus extravagant chez elle.
Une histoire intéressante sur la recherche de son identité, de son père, et qui a l'originalité d'être écrite à 4 voix, chaque narrateur exposant ainsi son point de vue, sa personnalité et une partie de l'histoire.
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Verte était dans mon pense-bête depuis longtemps et je suis vraiment ravie de l'avoir lu. C'est une roman jeunesse très bien écrit et plein d'humour.
Verte est issu d'une famille de sorcière.
"Sorcières : je n'aime pas le mot. Il sent le château fort et le bûcher, le bonnet pointu et le manche à balai, j'en passe et des meilleures. Tout un folklore désuet qui date du Moyen-âge.
Moi, de ma vie, je n'ai jamais porté de chapeau, et encore moins de chapeau pointu. Pointu pour pointu, je préfère les escarpins à très hauts talons. Quant au balai volant, laissez-moi rire. Quand je veux voler, je prends l'avion comme tout le monde."
Sa mère, Ursule, veut en faire une brillante sorcière. Mais la petite fille ne veut pas en entendre parler. Les relations entre la mère et la fille sont donc tendues :
"Elle aurait pu faire l'effort de m'appeler Violette. Mais non, il a fallu qu'elle choisisse Verte. Quelquefois j'ai envie de l'attaquer en justice. Mais quelque fois je l'aime et j'ai envie de lui offrir des vacances de rêves à Honolulu. Rien n'est plus fatiguant qu'une mère. Étant entendu que je ne sais pas ce que c'est qu'un père.
J'ai toujours vécu avec ma mère. Pendant des années, je n'ai pas eu a me plaindre, au contraire. Elle était un peu étrange, certes. Elle ne ressemblait pas aux mères des mes copines. En un sens, tant mieux : elle avait une allure folle, elle disait des gros mots et elle m'emmenait au cinéma pour un oui pour un non. Mais sa qualité de sorcière présentait des désavantages. Elle passait un temps fou dans sa cuisine a marmonner devant sa cocotte-minute en regardant bouillir de dégoutantes purées brunâtres. L'appartement empestait pendant des jours. Et les catastrophes s'abattaient sur l'immeuble. Fuites d'eau à tous les étages, décès foudroyants de chiens du voisinage, éruptions de boutons sur des familles entières. Il fallait ensuite affronter pendant des semaines les remarques furieuses des habitants de l'immeuble."

C'est un livre vraiment drôle, prenant que les petits comme les grands adoreront. L'écriture de l'auteure est très agréable. L'intrigue est prenante et on se demande pendant tout le roman comment il va se terminer.
C'est ma première rencontre avec l'auteur mais certainement pas la dernière.
Lien : http://missmolko1.blogspot.f..
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Dans la famille de Verte, petite fille de dix ans, on est sorcière de mère en fille.
Cela ne l'enchante guère car elle grandit comme n'importe quelle fille de son âge, se montre très sociable à l'école et n'a que faire de ses éventuels dons de sorcellerie. Elle a un ami Soufi et l'amitié est réciproque.
La mère de Verte, Ursule se montre très agacée par sa fille qui se révèle trop normale à son goût. Tout le monde ne peut pas comme elle faire disparaître le père de sa fille dans un épais brouillard. Verte en est d'ailleurs malheureuse. Ursule se rassure car Verte est colérique et dans ses colères, ses dons de sorcellerie s'éveillent enfin.
Elle décide que chaque mercredi, sa mère, Anastabotte prendra Verte chez elle et fera son éducation. Celle-ci est mille fois plus avenante que sa fille Ursule, mille fois moins malveillante.
Soufi, l'ami de Verte est invité chez Anastabotte avec Verte pour déguster des crêpes. il découvrira le repère secret de la grand-mère.
La construction du livre est intéressante en forme de roman choral où les personnages qui vont prendre la parole sont annoncés par une jolie illustration humoristique de Magali le Huche.
Marie Desplechin nous présente un roman déjà conséquent de 174 pages pour les grands enfants, lecteurs.
J'ai mis trois étoiles car les mots et les phrases manquaient un peu de charme pour moi mais c'est très personnel.
Cela convient parfaitement aux CM2 qui commencent à avoir des sympathies, des attirances, pour le sexe opposé : ici, Verte pour Soufi.
A présent que j'ai lu le roman, cela me plairait de découvrir la bande dessinée.



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"Verte" est la prochaine lecture que le fiston doit lire, choisi par sa prof de français. Ce n'est pas une découverte pour nous, puisque nous l'avions déjà lu l'année dernière (choisi par l'instit de CM2). Je profite de l'avoir à nouveau entre les mains pour remettre au goût du jour mon retour.

Verte est une petite fille de onze ans, issue d'une famille de sorcières. Mais contrairement à sa mère et sa grand-mère, elle ne veut pas l'être. Quand ses pouvoirs commencent à se manifester, elle comprend qu'ils pourront lui être utiles pour retrouver son père. Accompagnée de son meilleur ami Soufi et de sa mamie, elle se lance à sa recherche...

L'histoire étant narrée à quatre voix, il est intéressant de la suivre sous différents points de vue. Elle est donc découpée en quatre parties, chacune avec un narrateur différent : on se retrouve donc tour à tour dans la peau d'Ursule d'abord (la mère de Verte), puis d'Anastabotte (sa grand-mère), de Verte elle-même ensuite, et pour finir de Soufi (son meilleur ami). Dans la cinquième partie, qui fait office de petite conclusion, on se retrouve à nouveau dans la peau d'Ursule. Les événements principaux sont repris par chacun des personnages, il est intéressant de les "vivre" avec des ressentis différents à chaque fois. On comprend donc assez rapidement que Soufi va jouer un rôle primordial dans la quête de Verte, mais c'est bien écrit et le petit nombre de personnages permet de bien suivre le déroulement de l'histoire.

Mon seul petit bémol, c'est le comportement de la mère : dans sa façon d'avoir éjecté le père de sa fille onze plus tôt, dans son comportement peu maternel, dans la façon de traiter sa fille qui n'est pas à son image, et puis qui empoisonne également les chiens des voisins dès qu'ils font un pet de travers... J'ai donc eu beaucoup de mal avec ce personnage. Mais Anastabotte est une grand-mère du tonnerre, Soufi un ami admirable et courageux, et Verte une petite fille attachante qui sait ce qu'elle veut.

C'est dans l'ensemble une sympathique petite histoire. L'intrigue est plutôt simpliste, ou peut-être plutôt trop facile, mais c'est plein de fraîcheur, avec un peu d'humour également.

Mon grand et moi venons tout juste de nous rendre compte que "Verte" est en fait le premier tome d'une trilogie, et que cette dernière a même été adaptée en bande dessinée (pour le plus grand plaisir du fiston !). Y a plus qu'à se procurer tout ça désormais !
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J'ai lu ce livre sur les conseil de ma fille de 10 ans , qui l'a étudié en classe.
Un livre pour enfants (8-10 ans), très agréable à lire. Il est raconté par Verte petite sorcière en herbe, sa mère, sa grand-mère et son meilleur ami.
Comment devient-on sorcière quand on en a pas vraiment envie ?
Ce livre est plein de subtilités, mais je ne suis pas sûre qu'un enfant seul les perçoivent toutes... Une lecture a 2 voix peut sans doute aider nos têtes blondes a saisir toutes les subtilités... tel que : être une sorcière ou être un étranger n'est ce pas la même chose?
En bref, un beau livre qui prône a sa façon la tolérance.
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critiques presse (2)
BDGest
18 avril 2017
Bien que remaniée, la trame de l’album préserve les différents points de vue et restitue des scènes et dialogues clés du récit original, conservant l’esprit pétillant de l’œuvre.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
14 avril 2017
Le passage en images, sous les coups de crayons de Magali Le Huche, est une réussite totale. Ceux qui connaissent déjà les romans ne se sentiront pas trahis.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (67) Voir plus Ajouter une citation
- Qu’est-ce que tu lui as fait, à Mme Arsène ? a demandé Verte avec une pointe d’inquiétude dans la voix.
- Un tas de choses. Des crèmes et des lotions pour la peau et les cheveux, une potion pour la digestion, une autre pour le moral, des abonnements d’un an à des magazines distrayants.
- Il n’y a pas un gramme de sorcellerie dans tout ça, a protesté Verte. C’est à la portée de n’importe quel pharmacien ou de n’importe quel libraire !
- Ksss, ksss, petite ignorante. Je suis mille fois plus mystérieuse et mille fois plus efficace que tous les pharmaciens et tous les libraires du monde. En prime, j’ai envoyé quelques sorts désopilants sur sa maison, si bien que sa vie est devenue pendant quelques semaines une suite ininterrompue de joyeuses surprises, musique brésilienne au réveil, envol d’oiseaux multicolores sous ses fenêtres, escorte d’admirateurs devant sa porte, frigo fournisseur de menus diététiques et tutti quanti.
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Elle aurait pu faire l'effort de m'appeler Violette. Mais non, il a fallu qu'elle choississe Verte. Quelquefois j'ai envie de l'attaquer en justice. Mais quelquefoia je l'aime et j'ai envie de lui offrir des vacances de rêves à Honolulu. Rien n'est plus fatiguant qu'une mère. Étant entendu que je ne sais pas ce que c'est qu'un père.
J'ai toujours vécu avec ma mère. Pendant des années, je n'ai pas eu a me plaindre, au contraire. Elle était un peu étrange, certes. Elle ne ressemblait pas aux mères des mes copines. En un sens, tant mieux : elle avait une allure folle, elle disait des gros mots et elle m'emmenait au cinéma pour un oui pour un non. Mais sa qualité de sorcière présentait des désavantages. Elle passait un temps fou dans sa cuisine a marmonner devant sa cocotte-minute en regardant bouillir de dégoutantes purées brunâtres. L'appartement empestait pendant des jours. Et les catastrophes s'abattaient sur l'immeuble. Fuites d'eau à tous les étages, décès foudroyants de chiens du voisinage, éruptions de boutons sur des familles entières. Il fallait ensuite affronter pendant des semaines les remarques furieuses des habitants de l'immeuble.
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Dans ce siècle matérialiste, les gens ne croient plus aux sorcières. Voilà pourquoi ils ne les brûlent plus. Parce qu'ils ne les voient plus. Quand ils ont envie de faire du mal à leurs voisins, ils préfèrent tomber à bras raccourcis sur les étrangers. Aujourd'hui, ils sont plus repérables que les sorcières. Mais souviens-toi que si, un jour, nos voisins se remettaient à croire à la magie, il faudrait que tu fasses plus attention ! Nous passerions illico dans la catégorie des victimes désignées, des fléaux bons à brûler sous n'importe quel prétexte, sécheresse et inondation, grippe et crash bancaire.
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Sur terre, tout le monde a le droit de se plaindre. Les hommes, les femmes, les jeunes, les vieux, les animaux eux-mêmes se plaignent. De l'excès d'amour, de l'absence d'amour, de la famille, de la solitude, du travail, de l'ennui, du temps qui passe, du temps qu'il fait... Le monde râle, c'est ainsi.
Parmi toutes les espèces, il en existe une pourtant qui n'a pas le droit de se plaindre. Une seule. L'espèce des mères. À la rigueur, elles peuvent se mettre en colère. Mais pas gémir, c'est mal vu. Pourquoi ? Parce que, grâce à leurs enfants, les mères baignent dans un océan de bonheur. C'est connu.
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Elle aurait pu faire l'effort de m'appeler Violette. Mais non, il a fallu qu'elle choisisse Verte. Quelquefois j'ai envie de l'attaquer en justice. Mais quelquefois je l'aime et j'ai envie de lui offrir des vacances de rêve à Honolulu. Rien n'est plus fatigant qu'une mère. Étant entendu que je ne sais pas ce que c'est qu'un père.
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