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Les Petits Hommes tome 1 sur 44

Pierre Seron (Illustrateur)
EAN : 9782800103457
48 pages
Dupuis (30/11/-1)
3.87/5   47 notes
Résumé :
Des petits hommes ! Pourquoi ? Comment est-ce arrivé ???
C'est simple, tout a commencé à Rajevols et tout le monde y était de taille normale, quand un beau matin... pas de doute, un jeune chercheur venait de découvrir, dans son jardin, un fragment de météorite, qu'il apporta à un ami savant.
Et c'est le lendemain que tout à commencé... c'était l'épidémie !!! Les premiers qui avaient touché la météorite furent réduits en miniatures, d'autres touchèrent ... >Voir plus
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Les Petits Hommes, tome 1 : L'exode par Seron

Les Petits Hommes

Pierre Seron

3.85★ (3460)

44 tomes

Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
A Rajevols, une météorite tombée de l'espace a déclenché une épidémie de miniaturisation obligeant la communauté à se réformer sous la houlette de Régis Renaud, dit « les jambes », et du Professeur Joachim Hondegger, dit « la tête », pour affronter le monde des « Grands » !
Du coup on se retrouve entre "Les Schtroumpfs" et "Gaston Lagaffe" avec Renaud, Hondegger, Lapoutre, Lapaille, Dimanche, détournement complet du Vendredi de Michel Tournier, et Cédille, incarnation parfaite de « la blonde » (ah, le fameux machisme/sexisme de la BD franco-belge, dont elle tant de mal à se défaire malgré les exploits de Laureline et Yoko Tsuno), avant que la communauté se trouve son Gargamel / Zorglub en la personne du Duc de la Fourrière. Mais on se retrouve aussi, et sans doute surtout, dans la SF franchouillarche qui nous a offert la trilogie "Fantômas" avec sa célèbre DS volante, "La Soupe aux choux" et "Les Visiteurs"… On ne s'en lasse pas, quitte parfois à être ridicule ! ^^
Et l'ensemble sent bien la France de Pompidou et Giscard entre années 1960 et années 1970, heureuse et prospère, et regardant fièrement vers l'avenir avec les avions Airbus, les fusées Ariane, le TGV et le Concorde, mais aussi les centrales nucléaires et le Plan Calcul… A cette époque impossible n'était pas français ! Mais c'était avant Margaret Thatcher, Ronald Reagan et Laurent Fabius, avant les années fric, la dérèglementation et les délocalisations, le dumping social, la fraude fiscale et le chômage de masse…. C'était avant le TINA et le NO FUTURE, bref c'était avant !!!

"Les Petits Hommes" sont dans les années 1970 une série franco-belge comme les autres avant que dans les années 1980 le desnariste Pierre Seron ne prenne les commandes de la saga. Son style est tout aussi maîtrisé que constant, donc tout autant classique qu'efficace, donc on lui pardonnera volontiers les nombreux emprunts à la méthode Franquin.
Par contre débuter la saga est assez bordélique avec ses spin-off et ses cross-over alors que les débuts de l'histoire ne sont racontées qu'au tome 19 (rebaptisé « zéro » depuis lors) : j'ai toujours eu l'impression de prendre en cours de route une série et d'avoir loupé plein d'épisodes ! Les origines de la communauté liliputienne sont résumées dans les couvertures intérieures, mais ce n'est qu'un moindre mal pour rattraper le coup...


Dans ce tome 1, intitulé "L'Exode", au café de Ladallenpente un routier oublie de serrer les freins et son camion finit dans la flotte… avant d'endommager un barrage local, d'inonder la région et d'immergé les citernes d'Eslapion dans lesquelles ont trouvé refuge les petits hommes. Pour ces derniers, l'exil est la seule solution mais encore faut-il échapper aux initiatives intempestives du Gulliver militaire dont la devise est « il faut ça saute ! »
On reste dans le monde de la prépublication avec un enchaînement incessant de péripéties plus ou moins forcées, mais ici l'ambiance, les graphismes et le rythme font que cela passe plutôt bien… entre ruralité et urbanité, j'au retrouvé l'humour du vénérable livre/film L'Idiot à Paris, et j'ai bien ri au naming des villes et villages avec Touleille, Orviron, Jarvac mais aussi au naming des affiches publicitaires comme celles pour les porcelaines de Neumostiers, les apéritifs « Tarzano » ou le fromage « La vache fâchée » ^^


Une série vintage à déguster en écoutant un medley des musiques de George Delerue, Michel Legrand, Michel Magne, Maurice Jarre, Paul Mauriat, mais surtout Raymond Lefebvre… c’était une autre époque je vous dis !
https://www.youtube.com/watch?v=ijVINZUa574&list=PLE2Txa2y5AqjHcb6VxDAUtNEDd2EyCbCr&index=3
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Il y a deux aspects formidables dans cette série qui m'attiraient quand j'étais enfant : On y retrouve le mythe des Lilliputiens, des humains de taille miniature qui vivent en parallèle de notre monde, c'est un rapport à nos jouets d'enfants, un fantasme d'un monde au 1/24e, comme si nos jouets prennaient vie, leurs engins volants de haute technologie renforce encore cet aspect. Ensuite il y a le style proche de celui de Franquin, l'auteur de Gaston et Spirou… D'ailleurs, comment ne pas s'imaginer que cette série ait été inspirée par “Spirou et les petits formats” (1960), une histoire de Spirou et Fantasio éditée dans l'album “Spirou et les Hommes-bulles”.
Malheureusement, les histoires ne sont pas toujours à la hauteur du défi. Dans l'Exode, leur repère est menacé d'inondation, les petits hommes vont migrer vers des cieux plus cléments (encore des histoires de migrants !). Cet exode est raconté sur le ton du burlesque, cinq de ces petits hommes vont retrouver provisoirement une taille normale pour transporter tout ce petit monde dans dix valises, s'ensuit quelques poursuites avec des policiers, des situations inconfortables et quelques quiproquos cocasses. C'est une aventure épique et rocambolesque, mais malgré la bonne humeur, les cahots et embûches du trajet, le scénario est assez bancal, l'humour ne vole pas très haut, et les incohérences sont très nombreuses.
Ce premier tome ne raconte pas comment et pourquoi ils ont cette taille, c'est juste évoqué sur les pages de gardes. Alors qu'il s'agit du premier tome, on a l'impression d'avoir raté des épisodes ou de prendre une histoire en cours. D'autres histoires ont bien été écrites avant, mais ne seront publiées sous forme d'album que dans le tome 19 de la série. de plus, les personnages manquent singulièrement de charisme, il y a une tentative de rendre certains rôles secondaires plus drôles, mais comme les gags sonnent creux, les personnages restent plats.
Cette lecture m'a un peu déçu, la bonne idée de départ ne compense pas la faiblesse du scénario, et peut-être qu'enfant, je n'en ai pas lu assez pour le le charme de la nostalgie opère.
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Un banal accident de camion va révéler la fabuleuse histoire de petits êtres qui vivent cacher du monde des hommes.

Heu... non, vous avez tout faux si vous pensiez à des lutins et autres farfadets. Il s'agit d'êtres humains qui se sont retrouvés une nuit, mesurant une vingtaine de centimètres. Comment cela se fait il ? C'est une étrange météorite (de couleur verte et orange) qui permet de réduire un être vivant. Non, pas horizontalement.... c'est pas du weight-watcher.... mais verticalement.

Cette communauté vivait paisiblement dans les citernes d'un château situé dans les environs de Rajevols. Je dis "vivait" car depuis l'accident de ce camion qui a percuté un barrage d'eau, les citernes se sont retrouvées inonder.

Et pour arranger le tout, un casernement militaire va faire exploser les dits citernes. Histoire compliqué pour dire que les petits hommes vont devoir quitter leur lieu de vie pour un endroit moins exposé au monde des hommes. Cinq volontaires (ou presque) vont devoir retrouver leur taille normale (hé oui c'est possible grâce au scientifique de la petite communauté) et entreprendre un périlleux voyage jusqu'à leur futur nouvel cité.

C'est le premier tome de Seron sur la série "les Petits Hommes". Il met dès le début l'incroyable histoire d'une communauté de petits êtres qui vivent dans la paix et l'harmonie. Pas de conflit, pas de crime ... donc pas de police, pas de contrôle, pas d'impôts (peut être), une communauté qui ne vit que pour elle même et que pour son bien être. Une communauté que l'on aimerait bien intégré.
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Cette bande dessinée de Seron m'a toujours étonné. Pourquoi dans ce premier tome, ne nous explique-t-on pas clairement les conditions responsables du rapetissement de tout un groupe d'hommes et de femmes ? Oui, bien sûr, en quelques vignettes sur les pages de garde, tout était expédié, mais de manière tellement insuffisante. Bref, il faut avaler un postulat de base plutôt improbable : une météorite réduit tous ceux qui la touchent. Pire, le simple contact avec un des petits hommes suffit au phénomène de miniaturisation. Tous recréèrent une ville à leur taille dans les citernes désaffectées du château d'Eslapion.
Ce premier album (publié en 1974) nous raconte l'exode de tous les petits hommes à cause d'une inondation de leur ville d'Eslapion. Grâce au docteur Joachim Hondegger, certains, dont Régis Renaud, retrouvent une taille normale et transportent tous les petits hommes dans des valises. Ce qui entraîne une série de gags, de quiproquos, de situations décalées à l'humour assez bon enfant. le but est de trouver un lieu, loin de tout et de tous, pour construire Eslapion 2.
Seron est un dessinateur, à l'époque, clairement sous l'influence de Franquin. Il suffit de comparer Régis Renaud et Gaston Lagaffe pour s'en rendre compte. Et le scénario plutôt planplan reste bien gentillet, mais sans jamais être lassant. Cette aventure semble correspondre à une idée de la bande dessinée destinée aux enfants, humoristique sans être choquante ou grossière. Si bien qu'elle peut encore être lue aujourd'hui sans problèmes, elle reste plaisante mais n'est guère mémorable par manque d'aspérités marquantes.
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Si on arrive directement dans ce tome, qui porte pourtant le numéro 1, on n'a droit qu'à 2 pages de couverture intérieure pour résumer la situation des petits hommes, pourquoi ils sont devenus petits et où ils sont.
C'est court pour entrer dans cette histoire qui se base sur ce principe largement établi et j'ai franchement eu l'impression d'arriver en cours de route.
Cela n'empêche pas, une fois la précipitation du début passée et très joliment orchestrée, de rentrer dans l'histoire du voyage en train avec tout le monde dans les valises.
Ça reste assez anecdotique, même si l'enjeu est immense pour les Petits Hommes, mais globalement, tout va bien : on se décide pour un endroit, on y va, et toutes les embûches se résolvent… Certes, on peut sourire sur tout ce qui arrive et les solutions trouvées dans l'urgence mais il n'y a jamais de réel péril et l'histoire se déroule plus comme un jeu, avec plein de situations humoristiques.
Dynamique avec ses dessins à la Franquin, sympathique avec les personnages malgré quelques grognons, l'histoire se lit sans déplaisir.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Non ! Je ne veux pas devenir grand ! Les Grands ça a mauvais caractère…
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- Chef ! Vous n’allez pas me croire, j’ai au bout du doigt une chien gros comme une souris… et il me mord ! Chef ? Que faites-vous là ? Vous êtes devenu tout d’un coup mon supérieur inférieur !!!
- Tais-toi donc, et arrange-toi pour me faire rendre ma taille…
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En un rien de temps, tout une partie du paysage eslapionnais est inondée…
- Mon colonel, l’étang…
- Quoi l’étang !? Bah ! L’eau n’a jamais fait de tort à personne… Excellent pour l’exercice et ça remplira les citernes…
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