AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782020505734
96 pages
Seuil (30/11/-1)
3.95/5   122 notes
Résumé :
Ce livre est la transcription d'un entretien, très libre, dé Pierre Desproges avec Yves Riou et Philippe Pouchain en décembre 1986. Extraits

« Je suis assez fragile sur le plan de l'intimité... »

« Je n'aime pas la nuance. Je baise à fond, je bois du calva à 80°, je ne mange pas une cuillère de caviar, il m'en faut six, huit, douze... »
Que lire après La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le douteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
3,95

sur 122 notes
5
1 avis
4
3 avis
3
5 avis
2
2 avis
1
0 avis
Pourquoi Desproges as-il accepté de se mettre à nu lors de cet entretien transcrit dans ce petit livre ?
Exposer sa sensibilité à fleur de peau à Yves Riou et Philippe Pouchain ?
La vérité c'est qu'il se dévoile si peu ^^
Il anguille ^^ et se faufile entre les questions !
Que de contraste dans un seul homme !
Il a en même temps des pudeurs de vierges effarouchées et des provocations qui dépassent et titillent notre raisonnement logique ou illogique.
Il a l'audace des timides qui font fi de leurs peurs !
Il expose sa verve ,sa satire, sa provocation ,sa délicatesse, sa sensibilité…
Mais l'ai-je mieux découvert avec ce petit livret ?
Pas vraiment, mais comme j'ai un a priori extrêmement positif tout ce qu'il peut dire dans ce livre me plait…
Subjective ?... oui et je l'assume.
J'aime son humour !
« La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute »
Le titre me parle !
Les certitudes enferment, sculptent des affirmations affligeantes, éloignent de ceux qui ont un avis contraire…
Douter c'est continuer à être mouvant et vivant …
Commenter  J’apprécie          424
On arrive très très vite au bout de cet ouvrage, que dis-je, de ce feuillet, tant il est chiche en pages. A peine le temps d'y plonger, nous voici déjà sur la ligne d'arrivée, un peu en apnée, un peu en manque de consistance et de variété. Quelques bonnes répliques, une maîtrise assez fabuleuse des mots et de leur agencement, et puis toujours cet espèce de détachement acerbe de la vie, du monde, des autres. Et pourtant derrière tout çà, on sent quelque chose de vif, d'accrocheur, une certaine pudeur parfois et sans doute une sensibilité à protéger.
J'aurai pu dire au bout de ma lecture : "la seule certitude que j'ai c'est de rester sur ma faim", mais ce quelque chose m'en empêche.
Commenter  J’apprécie          190
Puisqu'à la question " peut-on rire de tout ? " Desproges avait répondu « Oui, mais pas avec n'importe qui » et que Yves Riou et Philippe Pouchain ne sont pas n'importe qui, Pierre Desproges se livre comme probablement il ne l'a jamais fait auparavant.

Quelques thèmes abordés dans ce petit ouvrage, « La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute », paru en 1986 : les féministes, Guy Bedos, Moscou, la mort, le service militaire, Simone Signoret, l'acné, Coluche, la scène, le golf…et bien d'autres encore.

On retrouve bien entendu la verve caustique, voire cynique, du procureur du « Tribunal des flagrants délires »… Tour à tour dérangeant… Iconoclaste…drôle...

Commenter  J’apprécie          190
Ecrire cette chronique est difficile pour moi, car tout est dans le titre. Ce court entretien entre Yves Riou et Pierre Desproges est, pour les aficionados comme moi du procureur du Tribunal des flagrants délires, quasiment un classique. On y retrouve la verve de Desprosges chroniqueur, journaliste et écrivain, tout comme un sens de la provocation qu'il utilise pour ne répondre que partiellement à certaines questions ; en fait, on ressent et on voit très bien tout au long de la discussion que l'ami Pierre fait montre de pudeur ou de vrai faux exhibitionnisme. On est touché en l'écoutant (car on l'entend, on ne fait pas que le lire !) par exempe, par sa manière pudique, simple et pourtant pleine d'amour de parler de sa compagne, par son refus de toute forme d'embrigadement. D'ailleurs, la partie de l'entretien, où Desproges explique sa méfiance viscérale à l'égard des appareils quels qu'ils soient (politiques, syndicaux, religieux etc.) a résonné tout particulièrement en moi dans notre contexte actuel fait de désaffection du fait politique de beaucoup de Français et d'ultra radicalisation. J'ai souri parfois et je me suis surprise en même temps à taxer l'auteur des "femmes qui tombent" de mauvaise foi, tant il a l'art de jouer de pirouettes pour en dire assez sans trop en dire.
J'ai exprimé plus haut mon admiration pour l'oeuvre du père de Monsieur Cyclopède et je la réitère. Sachez tout de même que je garde raison pour avoir bien en tête sa verve, sa malice, sa langue et surtout pas pour devenir une fan fanatique. Auquel cas, je n'aurais rien compris à son oeuvre.
Commenter  J’apprécie          130
Pas de quoi casser trois pâtes à un connard avec ce livret bien chiche...
Une interview, enfin, un morceau d'interview de Pierre Desproges, où il lâche quelques bons mots et quelques souvenirs... vraiment au compte goutte.
Très déçue de ce minuscule livret que je pensais plus conséquent.

Ceci dit, je ne l'ai pas acheté, l'ayant obtenu par échange sur Babelio.
Et je ne regrette pas malgré tout, car c'est une bonne initiative cette possibilité d'échange entre lecteurs.
Je vous invite d'ailleurs à faire de même avec les livres que vous ne voulez plus voir dans votre bibliothèque. ça ne vous coutera que le prix d'un envoi en mini-max, soit environ 2,75e, et vous ferez des heureux, et vous-même recevrez des nouveaux livres en échange, c'est pas génial ça ?! ^^
Commenter  J’apprécie          83

Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Tu étais attiré par l'écriture?
Qu'est-ce que c'est "Etre attiré par l'écriture"? J'étais toujours "prem" en fançais... A sept ans, j'avais lu tout la comtesse de Ségur. Je n'ai jamais eu envie d'écrire, même maintenant d'ailleurs... J'ai eu envie de lire... J'aime bien le langage. J'aime bien le verbe. C'est un outil. Quand on sait un peu le manier, c'est un outil formidable. C'est un outil pour tuer quelqu'un, un mot qui vient bien... Sans se salir les mains, on peut tuer ou, pire humilier...
Commenter  J’apprécie          100
Entretien avec Yves Rion & Philippe Pouchain.
[…] Tu dis:" j'ai toujours peur de mourir", ta propre mort, c'est un sujet qui revient…
Tout le temps.
Tout le temps?
Tout le temps. Tous les jours, toutes les demi-heures… sans arrêt… Enfin je m'arrête pour dormir… Chaque fois qu'il m'arrive quelque chose de bien, je me dis que c'est dommage, qu'il va falloir mourir après ça. En plus, je suis quelqu'un qui doute tout le temps et la seule certitude que j'ai, malheureusement, c'est celle là… […]
Commenter  J’apprécie          80
Je ne vote pas... Je trouve que c’est un devoir civique de ne pas voter... Enfin, quand on a les choix qu’on a actuellement. Si vous pouvez me dire comment on distingue Mitterrand de Giscard ou de Chirac, si vous avez un détail qui les sépare l’un de l’autre, que vous arrivez à me convaincre que ce n'est pas tout à fait les mêmes gens…
J'aurais l'impression de passer à l'action en votant si on me donnait le choix entre Le Pen et n’importe quel autre, sauf Marchais. J’irais voter pour n’importe quel autre, sauf Marchais. Là, je n’ai vraiment pas le choix, pour moi c’est le même mec qui fait Chirac et Mitterrand. Ils se foutent complètement du bien-être de l’humanité. Ils se foutent complètement du progrès de l’homme.
Commenter  J’apprécie          20
Plusieurs personnes qui font les mêmes choses ensemble... J'ai l'impression que quand le nombre d'individus se multiplie, leurs intelligences se divisent proportionnellement. C'est pour ça que je ne participe jamais à une manif. Même si on manifestait pour la survie de mes enfants, je n'irais pas.
Commenter  J’apprécie          61
Le Liban, c'était le seul pays où les Juifs, les Arabes et les Européens s'entendaient vraiment très bien. C'est çà qu'on veut tuer d'ailleurs, il y a des gens qui ne supportent pas çà. (p. 15)
Commenter  J’apprécie          90

Videos de Pierre Desproges (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Desproges
Pierre Desproges : La seule certitude que j’ai c’est d’être dans le doute (France Culture / Samedi noir). Photographie : Pierre Desproges • Crédits : Archives du 7eme Art - AFP. Diffusion sur France Culture le 9 mars 2010. Cela fait 30 que Pierre Desproges nous a quitté, c'était l'occasion de réécouter ses textes. Réalisation : Myron Meerson. Mise en scène d’Alain Lenglet de la Comédie-Française et de Marc Fayet. Avec Christian Gonon de la Comédie-Française. Musique de Jérôme Destours. Reprise en studio du spectacle joué en mai 2010 au Théâtre du Vieux-Colombier. « De vrais sketches avec des vrais morceaux de bravoure entiers reliés entre eux par une bassesse d’inspiration qui volera au-dessous de la ceinture du moindre nain […] » annonçait Desproges en 1986. Avec ce spectacle, Christian Gonon prolonge les salves tirées par Desproges contre la médiocrité humaine. Extraits des “Chroniques de la haine ordinaire” sur France Inter, de “La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède” sur France 3 et de son livre “Vivons heureux en attendant la mort”, aucun des textes choisis ne fut conçu pour la scène. Sauf un, resté inédit, la mort l’ayant finalement pris par surprise.
Prise de son / montage / mixage : Julien Doumenc et Antoine Viossat. Mise en onde : Maya Boquet
Source : France Culture
+ Lire la suite
autres livres classés : humourVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (275) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous Desproges ?

De qui Desproges a-t-il dit qu'elle "n'a pas écrit que des conneries, elle en a aussi filmé" ?

Marguerite Duras
Katherine Pancol
Madame de Sévigné
Jacqueline Mirande

12 questions
86 lecteurs ont répondu
Thème : Pierre DesprogesCréer un quiz sur ce livre

{* *}