Ainsi sera-t-il

Mais que c'est bon !
Quand on est amateur de ce genre de roman et que les 360 pages se lisent en un temps record. Quand vous ne pouvez pas lâcher votre lecture et que tout contre temps vous agace. Quand à peine la dernière page tournée, les personnages vous manquent déjà. Ah, bon sang ! que c'est jouissif....
Bon, d'accord, je me lâche.
Attendez, je vais prendre un verre d'eau...
Après l'Arlequin , j'ai retrouvé avec plaisir la commissaire Max Tellier et son équipe.
Alors que son amant se retrouve dans le coma après avoir reçu une balle dans la tête et après quelques jours d'exil chez son vieil ami Enzo, Max, abasourdie, reprend du service. Bien sûr, elle décide de mener sa propre enquête, pour retrouver le responsable de l'agonie de Fabio, mais elle se voit également confier une enquête sur la mort d'un joggeur qui, contrairement aux apparences ne serait pas due à une crise cardiaque.
Voilà, et c'est avec ce canevas que Sandrine Destombes nous tisse l'un des meilleurs roman du genre.
Amis lecteurs, amateurs de thriller, je vous engage fortement à découvrir l'écriture de Sandrine, vous ne serez pas déçu.
Quant à moi, je vais ... impatiemment... attendre la sortie dans quelques semaines du tout premier opus des enquêtes du commissaire Tellier, La faiseuse d'anges, épuisé à ce jour et qu'un éditeur, sans aucun doute inspiré, a décidé de rééditer.

Voici le troisième volet des aventures de Max, une jeune commissaire que j'affectionne particulièrement. Je vous avais déjà parlé du premier tome La faiseuse d'anges, qui avait immédiatement été un coup de coeur, mais aussi de L'arlequin. Sandrine Destombes améliore ses histoires et ses personnages, les enquêtes menées dans ce troisième roman digne d'un grand auteur.

Max y souffre, encore et toujours, mais elle avance, elle trace son chemin malgré les aléas que lui réserve la vie.

Plusieurs intrigues s'enchaînent avec beaucoup d'habileté, pas de temps mort, les découvertes s'enchaînent, les coups de théâtre aussi. On découvre à chaque page où nous emmène Sandrine Destombes, et pour ma part j'y vais les yeux fermés.

Ces trois romans sont sans aucun doute la découverte de 2016, me concernant, sans compter que l'auteure est agréable, simple et accessible.

Si vous ne connaissez pas ses romans, je vous invite à vite les découvrir, pour ma part, je la suis et ne la lâche pas, car ce genre de perle du thriller, lorsqu'on a la chance d'assister à ses débuts, on attend l'inévitable montée en puissance... qui ne saurait tarder.

Merci Sandrine pour ces heures de frissons. ( J'en veux encore)
Lien : https://livresque78.wordpres..

J'ai vraiment aimé retrouver le Commissaire Maxime Tellier et son équipe.
Ce troisième tome est vraiment intéressant car on jongle avec plusieurs histoires mais la trame principale reste liée avec son "crush", Fabio Cavalli. Entretemps, un prêtre va être retrouvé assassiné et cette enquête va être mouvementée. Puis, elle va renouer avec le passé d'un des Inspecteurs avec lesquels elle avait travaillé sur une précédente enquête et aider par la même son ami Vincent.
La plume de l'auteure est toujours aussi passionnante, son côté sombre nous rend addict et on en désire toujours plus.
Un vrai bon moment de lecture avec ce troisième tome.

La découverte de Sandrine Destombes avec la lecture de « Madame B », m'avait laissé sur ma faim et je voulais lire d'autres de ses livres. Je suis tombée sur celui-ci en seconde main et je me suis empressée de l'ouvrir. Quelle bonne idée !
Pas d'ennui, pas de temps mort…. Plusieurs enquêtes s'entremèlent et grâce à une plume fluide je n'ai pas été gênée, je n'ai pas perdu le fil, ni entre les enquêtes ni entre les personnages.
J'ai fait la connaissance de la commissaire Maxime Tellier. Celle-ci est distraite par l'état du commandant Fabio Cavalli, dont elle s'était rapprochée et qui est hospitalisé dans un état grâve, une balle dans la tête. Ce dernier avait confié la possible existence de ripoux à la brigade des stups.
Pourtant, elle préfère plonger dans le travail et enquêter sur un prêtre décédé d'une crise cardiaque pendant son jogging. Enquêter parce que l'autopsie révèle des lésions particulières. Heureusement, pour son équilibre, elle peut compter sur son équipe et ses anciens collègues..
Alertée par la femme de Vincent Gouvier, ami et ancien coéquipier du capitaine Brémont, Max voit également resurgit une ancienne affaire: le meurtre inélucidé de la femme et de l'enfant du capitaine. Vincent, terrorisé par l'idée que le tueur pourrait s'en prendre à sa femme enceinte, est complètement omnubilé par cette ancienne affaire. Max viendra au secours du couple.

J'apprécie beaucoup Max, je la trouve très attachante. Elle ne se prend pas au sérieux mais n'hésite pas à foncer voler au secours des victimes et des exclus. Derrière sa dureté et son mauvais caractère se cache une femme sensible au grand coeur. Son équipe est tenace et efficace. Ils forment une équipe soudée que l'auteur prend plaisir à nous faire découvrir.
Une bonne lecture.

J'ai fini Ainsi sera-t-il de Sandrine Destombes..
Furieuse fan de Max et de ses aventures dans La faiseuse d'anges et dans l'Arlequin, je me suis lancée sans inquiétude aucune dans le dernier opus de la trilogie.. bien m'en a pris :)
Captivant, passionnant, interpellant, ce dernier ouvrage est construit impeccablement comme les précédents, il jongle entre plusieurs intrigues diaboliquement orchestrées, par une auteure qui je le pressens va faire une percée démentielle parmi les grands noms thrilleresques.
L'habileté de Sandrine c'est de savoir mener de front plusieurs choses à la fois (personnages, enquêtes, thèmes magistraux), implacablement mais avec une sensibilité particulière, toute féminine sans tomber dans le gnangnan, c'est rusé, c'est intelligent, c'est novateur, en un mot comme en cent j'adore, je suis fan, j'en redemande:)

Polar mené tambour battant, sans répit. A peine repartie au boulot, Max est assaillie et la tête dans le guidon. Les trois enquêtes sont bien construites, elles réservent leurs surprises et rebondissements et si l'une ou l'autre n'est pas surprenante quant au non du ou de la coupable, c'est davantage la manière de parvenir au résultat qui est intéressante. D'abord, Sandrine Destombes dresse un contexte détaillé : la mafia russe ou le monde de l'intégrisme catholique qui n'ont de lien entre eux que parce que ce sont les mêmes enquêteurs qui s'y plongent. Puis, ses flics sont sympas, efficaces et pugnaces. Ils forment une équipe soudée qui abat un boulot de titan, évacue les mauvaises pistes pour trouver le détail qui les mènera sur les bonnes. Les rapports entre eux sont bien décrits et si Max bénéficie d'une plus grande mise en avant, ses collègues ne sont pas invisibles , même si leurs vies personnelles sont un peu entre parenthèses le temps des enquêtes délicates.

Le ton du polar oscille entre gravité et légèreté, comme dans la vie. Certaines réparties amènent le sourire, comme ce dialogue entre Max et son chef :

"-En gros, vous êtes en train de me dire que notre curé était un queutard qui cherchait à prendre la tête d'un mouvement catholique radical, c'est bien ça ?

- Je ne pensais pas l'écrire tel quel dans mon rapport, mais en gros, oui, c'est ça.

- Génial ! La prochaine fois que vous avez envie de m'achever, Tellier, tirez entre les deux yeux, ça ira plus vite. Quand je pense que l'Intérieur de voulait pas de remous. Avec les vagues que cette histoire va faire, la presse va pouvoir surfer toute l'année." (p.264)

Sandrine Destombes, dont j'ai déjà lu et chroniqué le prieuré de Crest et Madame B, s'impose à moi comme une autrice de polar retorse, à l'imagination fournie et au talent certain pour raconter des histoires donc indispensable et ça tombe bien, j'ai son prochain roman qui m'attend.

PS : ce titre, initialement paru chez Nouvelles Plumes en 2016 et qui est la troisième aventure de la commissaire Maxime Tellier a été totalement réécrit pour cette édition.
Lien : http://www.lyvres.fr/

Aujourd'hui, je vous parle de « Ainsi sera-t-il » de Sandrine Destombes et c'est chez Hugo Thriller dans la collection Hugo Poche Suspense.
Ce thriller est une nouvelle enquête du commissaire Maxime Tellier et pour le moment, c'est mon préféré.
*****
Cette intrigue est vraiment très prenante d'autant plus que l'auteure a su insuffler beaucoup de rythme dans cette histoire, il y a une cadence qui embarque illico le lecteur dans cette enquête ou plutôt dans ces trois enquêtes car l'intrigue est très riche en faits et en rebondissements et il est difficile de lâcher cette lecture une fois que l'on a mis le nez dedans.
Cette fois, l'équipe de Max est réellement mise en avant, on sent une unité, une fratrie indispensables à Max afin qu'elle puisse surmonter l'épreuve difficile qui l'attend.
Sandrine Destombes nous dépeint beaucoup de sentiments dans cet opus. Nous partageons notamment la souffrance de max, nous avons le sentiment de plonger avec elle, nous ressentons le besoin de la venger et puis l'envie de renaitre également. L'auteure arrive d'ailleurs parfaitement à nous transmettre la compassion, le tout dans la retenue qui caractérise ce personnage.
Pour celles et ceux qui connaissent les deux premières enquêtes, je trouve que certains personnages centraux sont mis un peu en retrait mais ce sera pour mieux les retrouver dans le prochain tome dont je vous parle très vite. Cela permet également de mettre en valeur l'équipe de Max comme je vous le disais plus haut d'autant plus que je trouve que cette équipe le mérite amplement.
Vous l'aurez compris, c'est une belle réussite.

Troisième opus des enquêtes du commissaire Max Tellier.
Alors que son ami Fabio Cavalli a pris une balle, son pronostic vital est engagé. Au même moment, un prêtre est retrouvé mort avec de nombreuses plaies dans le dos. S'ensuit une histoire datant de 15 ans dont l'atrocité est digne d'un film d'horreur. Une future maman a été éviscèré, le sang de son enfant est étalé sur les murs de la maison pendant que son corps se trouve dans la poubelle.
La chasse aux coupables est ouverte.
L'histoire du prêtre se devine trop facilement, dommage. Mention spéciale à la couverture que je trouve magnifique.

Ainsi sera-t-il
de Sandrine Destombes

Chronique de Bruno Delaroque

Un Destombes peut en cacher un autre. Ce format poche est sorti en même temps que le dernier opus de son auteure, j'ai nommé : « le dernier procès de Victor Melki » (voir mon retour sur Whoozone.com) ; toujours chez Hugo Thriller. « Ainsi sera-t-il » est la réédition et réécriture de son roman publié en 2016* et c'est une excellente initiative. En effet, pour ceux dont je fais partie et qui aiment suivre les aventures de Maxime Tellier, c'est un plaisir de la retrouver et d'approfondir un peu plus son histoire et les drames vécus par les uns et autres membres de son équipe.

Maxime est au fond du trou, au trente sixième dessous après des événements tragiques qui ont vu son équipe et elle-même souffrir comme jamais. En plein burn-out, elle peut compter sur Enzo son mentor, pour prendre soin d'elle, pour la maintenir à flot et essayer de la ramener à la vie.

Un séjour en Italie avec Enzo ; quelques apparitions d'un mystérieux petit vieux répondant au prénom de Giuseppe, des coups de gnôle et c'est le retour à Paris pour une Maxime en forme et presque au taquet !

Ça tombe bien parce que notre commissaire va recommencer en fanfare avec non pas une, non pas deux, mais trois affaires à résoudre. Vieille enquête ou récente, son seul but sera de débusquer la vérité.

La première sera vite résolue, en quelques coups de fer à repasser si je puis dire ; et elle va se concentrer sur la tentative de meurtre de Fabio, toujours dans le coma, et sur un mystérieux jogger mort d'une crise cardiaque…mais peut-être pas !

Ces investigations vont se révéler comme à chaque fois compliqué. Marcher sur des oeufs n'est pas forcément la grande spécialité de Maxime et lorsque l'on s'attaque à certaines institutions, les portes sont souvent fermées à double tour, le silence est d'usage, et les menaces souvent larvées.

Il va falloir bétonner ses dossiers pour Maxime et ses hommes car entre corruption et obstructions diverses, il n'est jamais facile de trouver la vérité sans dommage collatéraux !

D'Antoine Brémont à Jeanne, en passant par Vincent, on retrouve avec plaisir les personnages créés par Sandrine Destombes au cours de ses différents romans et on tourne les pages avec un plaisir non dissimulé. Les différentes instructions sont passionnantes et en un peu plus de 40 chapitres, on fait le tour des affaires.

Je vous le disais en préambule que ressortir ce roman était une excellente idée, je le confirme volontiers tant il permet d'éclaircir certaines zones d'ombres et de retrouver des personnages très sympathiques.

« Ainsi sera-t-il » et « le dernier procès de Victor Melki » sont vraiment deux livres parfaits pour retrouver l'univers de Sandrine Destombes et son commissaire fétiche, Maxime Tellier. Moi j'ai adoré et ce sont deux coups de coeur whoozonien sans aucune contestation poss
Lien : https://www.whoozone.com

Ainsi sera-t-il, paru aux éditions Nouvelles Plumes en 2016, a été entièrement réécrit cette présente version publiée par les éditions Hugo Thriller dans la collection Poche en octobre 2021. le style de Sandrine Destombes est fluide et entraînant, enchaînant des mots et des tournures simples afin de se focaliser sur le contenu, rendant la lecture aisée et agréable. le lecteur a ainsi tout le loisir de se concentrer sur l'enquête, même lorsqu'elle aborde des passages plus techniques: "Je pense que les secouristes nous auraient fait part de cette petite fantaisie. Non, à mon avis, celui qui a fait ça maîtrise très bien son affaire. Je viens d'envoyer un échantillon de peau et de sang à la toxicologie mais je ne serais pas étonné qu'ils trouvent également un peu d'opium et de datura, en plus de la cigüe...Si on se fie à Platon, lut-il d'un ton grave, la description des symptômes de Socrate, quelques minutes avant sa mort, laisse à penser que ce dernier a succombé à une paralysie respiratoire. Or, selon les études de la toxicologie moderne, la cigüe tachetée isolée ne peut causer un tel symptôme. L'hypothèse d'un mélange de cigüe, de datura et d'opium semble plus probable." (Pages 54-55).
Les très nombreux dialogues entre les enquêteurs, les séances de briefing participent à rendre le roman vivant et rythmé, très réaliste.
Quelques semaines après les événements narrés dans L'Arlequin, Maxime est partie panser ses plaies chez Enzo, son ancien mentor, dans sa maison en Italie. Tandis que Fabio Cavalli est toujours dans le coma. L'enquête pour retrouver celui qui lui a tiré dessus est confiée à une autre unité de la brigade criminelle: "Fabio travaillait aux Stups et cherchait à faire tomber une taupe au sein de son service au moment des faits."
Quatre mois plus tard, l'IGPN, au vu de nouveaux éléments, reprend l'enquête: Rivet, celui qui planquait avec Fabio a été retrouvé dans sa cuisine une balle dans la tête tirée à bout portant avec son arme de service. D'après sa déclaration, Rivet s'était absenté quinze minutes pour chercher des clopes et de la bouffe. A son retour, il avait trouvé son collègue baignant dans une mare de sang et tout l'équipement de surveillance saccagé.
Mais Max, qui voue une confiance mitigée aux enquêteurs de l'IGPN, reprend le dossier en sous-main, sans en informer Favre, son patron. Tout ce dont elle dispose est que Fabio "cherchait à démanteler un gros réseau de trafiquants, des Russes appartenant à un groupe connu sous le nom de Svodov. Il était en planque devant leur QG. On a appris depuis que les Ruskovs étaient au courant. C'est le témoignage d'un indic des Stups qui nous a permis d'en arriver à cette conclusion." (Pages 44-45).
Tandis qu'elle s'occupe des affaires courantes, un joggeur meurt d'une fausse crise cardiaque dans les jardins du Ranelagh. Or, il s'avère que le père Francis, prêtre traditionnaliste, était loin de faire l'unanimité. Vengeance? Règlement de compte? Une affaire sensible qui oblige Max et son équipe à marcher sur des oeufs, au moment où le pape François tente par tous les moyens de rétablir la crédibilité de l'Eglise bien malmenée par les affaires de pédophilie.
C'est alors que resurgit une ancienne affaire: le meurtre jamais élucidé de la femme et de l'enfant du capitaine Brémont avec qui Max avait collaboré lors de l'enquête sur L'Arlequin. Vincent Gouvier, ami et ancien coéquipier du capitaine, bouleversé par sa prochaine paternité, terrorisé à l'idée que le tueur pourrait peut-être s'en prendre à sa femme enceinte, part en chasse du tueur, quinze ans après les faits.
Bien que chargée de deux dossiers brûlants, Max suit son ami dans sa quête de la vérité, peut importent les conséquences. =>Ainsi sera-t-il propose une intrigue touffue, se déroulant sur plusieurs axes, mais facile à suivre.

Ainsi sera-t-il, suite directe de L'Arlequin, propose une intrigue complexe dans laquelle Max mène plusieurs enquêtes indépendantes. On aurait pu croire que cette pléthore d'intrigues criminelles aurait alourdi le roman. Mais il n'en est rien. Car Sandrine Destombes manie sa plume avec une telle dextérité qu'elle peut remporter tous les défis sans que cela ne nuise à son récit. Sa langue dynamique qui n'est pas de bois n'hésite pas une seconde à donner des coups de pied salvateurs dans la fourmilière, comme ici en s'attaquant au thème tabou des flics ripoux.
Petit bémol: sans vouloir vous spolier, je regrette que l'auteur ait fait disparaître l'un de mes personnages préférés...A l'occasion, il faudra que je lui en parle :)
Le +: les pensées in-petto de Max et ses commentaires => J'apprécie beaucoup ce personnage de femme qui ne se prend pas au sérieux, qui n'hésite pas à se regarder avec dérision, qui exige d'elle le meilleur; qui fonce tête baissée pour voler au secours des victimes et des laissés-pour-compte qu'elle rencontre sur sa route de flic; derrière cette façade rude et son mauvais caractère se cache une femme sensible au grand coeur, qui, bien qu'elle en ait bavé dans sa vie, n'est ni résignée, ni aigrie.
Comme toujours, avec Sandrine Destombes, ce roman ne vous laissera ni indifférent, ni mort d'ennui...mais avide de retrouver Max dans une nouvelle enquête.
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