La faiseuse d'anges

Attiré par le titre et l'illustration de la couverture , je me suis lancé sans arrière- pensée dans ce roman , le premier de Sandrine Destombes et j'avoue que dès les toutes premières pages ,je me suis laissé emporter et il ne m'a pas fallu très longtemps pour parvenir à la situation finale tant l'intérêt est resté vif jusqu'aux toutes dernières pages que l'on aborde avec un certain regret , celui de ne pas pouvoir pousuivre l'aventure . Max est une brillante commissaire qui perd son ange- gardien tutélaire, Enzo , au moment où elle en aurait eu le plus besoin ; mais difficile de ne pas partir en retraite quand on aspire à un repos bien mérité après une carrière bien remplie , non ? Et puis , pour Max , il est temps aussi de " se libérer " , de se prouver que le moment est venu d 'exprimer ses indéniables qualités de flic . L'occasion se présente vite , trop vite peut - être mais il faut faire face : un " tueur en série " sévit", tue des femmes après les avoir atrocement mutilées . La hiérarchie " veut " des résultats et Max se lance sur les traces du meurtrier , aidée par une équipe toute dévouée à sa cause....Des rencontres viendront aussi émailler son enquête dont certaines la mettront sur la voie de sa propre histoire , elle à qui la vie n'a rien épargné , elle qui est poursuivie par de vieux démons qui l'obsédent ....et dont elle aimerait bien se débarrasser....
Pas de temps mort dans ce roman , des affaires multiples qui se succèdent, se chevauchent , se croisent ,empêchant le moindre relâchement de l'attention , de belles amitiés, de lourdes révélations , des coups de théâtre, peu de failles pour découvrir le ( ou la ..) coupable , des agissements coupables ou humains , tout est habilement imbriqué pour rendre ce récit vivant et prenant .Et même si les faits dénoncés sont d'une horreur sans nom , Sandrine Destombes sait éviter la description des scènes qu'on imagine atroces , énonçant les actes sans tomber dans le moindre voyeurisme " gore" ; que ceux et celles qui ne supportent pas cette violence ne s'en inquiètent pas et ne renoncent pas à la lecture de ce roman . Les personnages sont bien analysés , chacun et chacune selon leur personnalité et leur rôle, pas trop nombreux mais très complémentaires et , en tout cas , souvent attachants et même ...surprenants .Ajoutez à cela une écriture maîtrisée , un style " soyeux " mêlant habilement récit et dialogue et on tient la un premier roman de grande qualité qui , à n'en pas douter , annonce pour cette dame , une fort belle carrière et pour nous lecteurs , de fort bons moments à vivre . Comme on dit , c'est " enlevé " , de la première à la dernière ligne , un très bon moment de lecture pour les amateurs du genre .

Ce n'est pas ma première expérience livresque avec cette auteure et mon avis sur ces livres peut passer à du 4/5 avec « le prieuré de Crest » à « Madame B » avec 2,5/5 et entre les deux « Les jumeaux de Piolenc » avec 3,5/5. Même si mon avis est dans l'ensemble mitigé je voulais découvrir ce roman.

Petite précision sur ce roman : il a été publié une première fois en 2014 mais il a été entièrement réécrit à l'occasion de cette nouvelle édition.

Maxime Tellier est commissaire de police et on peut dire qu'elle est sur tous les fronts. Elle doit jongler entre différentes affaires professionnelles et une affaire personnelle. En effet à 8 ans, elle était là quand sa mère a été tuée. 30 ans après Max cherche toujours le meurtrier et pense que la réponse est en elle d'où ces séances d'hypnose. Un message qu'elle reçoit lui fait penser que le tueur de sa mère vient de refaire surface.
Pour le coté professionnel, des femmes sont retrouvées nues, le visage arrachée, les doigts brulés et les organes génitaux enlevés. Les crimes ont lieux dans différents endroits de la France mais le lien avec toutes ces femmes est la Normandie mais pas que…

J'ai été perturbé au début par le fait que la commissaire, une femme porte le prénom de Maxime.(pour moi c'est un prénom uniquement masculin) Une fois habituée, j'ai pris du plaisir à me plonger dans ces histoires. En effets Max ne s'ennuie pas et nous également. Pas de temps mort. Si je rencontre un autre livre sur mon chemin, je le prendrais entre mes mains car un jour je pourrais peut être avoir un coup de coeur de cette auteure.

Sandrine Destombes a écrit 4 romans et le hasard d'une réédition a fait que j'ai finalement lu le premier...en dernier. ...
J'ai donc découvert avec un réel plaisir comment tout avait commencé et d'où venaient ces personnages que j'avais eu l'occasion d'apprécier dans L'arlequin,  Ainsi sera-t-il ou le dernier Ils étaient cinq.
Première expérience dans le polar donc, pour cette auteure et première réussie.
Dès les premières pages, dans une maîtrise parfaite, Sandrine vous entraîne avec son héroïne,  le commissaire Maxime Tellier, sur les traces d'un tueur en série de la pire espèce. le corps d'une femme, atrocement mutilé est découvert sous une couverture de survie. L'enquête permet bientôt de faire le lien avec d'autres cas similaires en Normandie, notre policière doit faire équipe avec le capitaine de Gendarmerie Vincent Gouvier afin de tout mettre en oeuvre pour mettre fin aux massacres.
Excellent polar, véritable page-turner, tout est réuni pour tenir l'amateur du genre en haleine.
D'autant que Sandrine sait rendre ses personnages, même tourmentés par un passé dramatique, attachant.
Moi, je dis bravo ! Quand on captive le lecteur de la première à la dernière page dès son premier roman c'est qu'il y a du potentiel. (Ce que confirment les opus suivants d'ailleurs).
Alors j'ai juste un message à vous transmettre Sandrine, avant de vous rencontrer dans quelques jours à l'occasion des rencontres littéraires des Polars du chat au Creusot, s'il vous plaît,  ne vous arrêtez pas en si bon chemin, vous avez des fans, dont je suis, et ils attendent la suite avec impatience.

Un très bon polar decouvert complètement par hasard en flânant en librairie. C'est le titre qui m'a attiré pour tout dire! Et bien! une belle surprise! Je me suis complètement laissée embarquer par l'histoire !

Max, jeune inspectrice hantée par son passé se retrouve confrontée à un tueur en série et va de découvertes macabres en découvertes personnelles..
Le sujet est intéressant, les personnages sympathiques. Max est dure mais finalement plutôt attachante au fur et à mesure de la lecture. Un titre à decouvrir!

Deuxième roman que je lis de cette autrice et il semblerait que ça soit son premier.
J'aime sa manière d'écrire. C'est rapide et efficace. Assez violent et c'est une chose que je n'aime plus. Malgré tout, l'autrice ne s'attarde pas à donner trop de détails ce qui laisse un tout petit peu moins le temps à mon cerveau d'avoir des images gores qui défilent, il s'attache à l'histoire en globalité.
Et sur celui-ci, l'autrice donne aux lecteurs plusieurs histoires, mais pas comme dans la plupart des romans, qui finissent par se rejoindre à la fin. Non, là ce sont ses personnages qui ont leurs propres vécus et affaires non résolues et qui finissent par l'être à la fin du roman.

Max est commissaire, elle gère une équipe sympathique. Elle a déjà une première enquête sur le feu lorsqu'arrive un premier crime sanglant. Dans un même temps, son mentor, Enzo, part à la retraite.
Max enquête, à titre privé, sur le meurtre de sa propre mère commis 30 ans plus tôt alors qu'elle était enfant.
Ce commissaire est plutôt solitaire. Sa soupape de sécurité c'est Enzo. Pas d'amis. Et son passe- temps une fois sa journée achevée, c'est une bouteille de vin blanc. Elle n'a pas sa langue dans sa poche au grand dam de son supérieur mais fait son boulot et sait tenir son équipe.
J'ai trouvé un peu dommage le choix du titre, car une fois que le deuxième meurtre du scalpeur arrive, je me suis doutée du lien que pouvait avoir les victimes. Pour autant, tout est bien mené et j'ai eu plaisir à suivre Max et son équipe.

Je rajouterai donc d'autres livres de cette autrice à ma PAL et vous invite à lire celui-ci.