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sur 1087 notes
Et me voilà devant cette page blanche qui , loin de me rebuter , me conduit à rendre honnêtement compte de mon ressenti sur un livre qui , il faut bien le dire , à su conquérir de nombreux lecteurs et ...en irriter un nombre tout aussi important . Bon , allons - y , sans arrière pensée, en toute franchise , en respectant l'autrice ( ! ) et les amies et amis babeliotes qui ont adoré se lancer sur la trace de ces jumeaux , Raphaël et Soléne.
À son crédit , je dirai que ce livre se lit facilement , un véritable " page - turner " et que tout s 'enchaine avec une habileté remarquable , sans réel temps- mort , une maîtrise du genre dont tout lecteur ne peut qu'être séduit. Un bon " roman noir " , donc , qui va loin dans ce que peut être la nature humaine dans ce qu'elle a de plus pervers .
Et c'est bien là que je " sors de ma zone de confort " , que je n'adhère plus au projet .Soyons clair , net et précis. Ancien enseignant et papy aussi , je rejette certes la notion d' " enfant roi " , mais j'admets encore moins le fait que l'on puisse , dans un roman , dans une fiction , mettre en relief les atrocités dont peuvent être victimes les enfants , pénétrer dans un univers glauque , malsain , terriblement perturbant , un univers qui échappe au lecteur et nécessite des interventions psy. pour trouver une justification que tout le monde devra se résoudre à accepter puisque éloignée de la connaissance du commun des mortels que je suis . Je ne conteste rien mais j'ai bien des difficultés à suivre un chemin qui m'est étranger. On me rétorquera que , dans la " vraie vie " , les enfants sont souvent victimes d'exactions terribles , je le sais , j'en suis , comme vous tous , particulièrement troublé , révolté. Nous ne sommes pas , loin de là , dans le monde des Bisounours , mais est - ce une raison de se servir des pires perversités des enfants ou des adultes pour en écrire une fiction qui , entre nous , est présentée comme factuelle , sans éveiller la conscience qui dort en nous .
Je ne sais pas si je l'ai bien exprimé, mais je n'ai pas aimé le fond de l'histoire , trop violent à mon goût car touchant des enfants .
Ensuite , et cela a été dit et répété, ce récit ne possède pas la moindre " dosette " de crédibilité. Pour moi , une bonne fiction s'ancre dans la réalité quotidienne , pas dans un hypothétique.... .. Je n'en dis pas plus , la plupart des situations sont absolument incroyables car impossibles , vraiment surréalistes .
Je me suis aussi attaché à observer les personnages , thème qui m'est toujours cher dans un roman car je me délecte à me projeter , me mettre à la place de ...Ici , rien , aucun charisme , aucun passé personnel qui pourrait justifier tel ou tel comportement .Les personnages n'ont aucune "épaisseur " , occupent simplement une place nécessaire aux besoins du récit . Fabregas , un flic . Jean , un ancien flic , qui devrait pourtant en dire des choses , en révéler des frustrations ... . Victor , un père éploré , sans aucun instinct de révolte . Sa femme ? suicidée . L'instit ? mort . Pas joyeux , joyeux , tout ça. Rien d'autre . Était- ce utile ? Je ne sais pas mais , quand même, dans de nombreux ouvrages ça donne un côté humain aux protagonistes , un côté vivant car là , dans la situation , les émotions, c'est incroyable , sont vraiment absentes .
La fin est , comment dire , claire , nette et précise , pas sensationnelle comme s' il avait fallu se sortir d'une situation complexe et emberlificotée par des justifications sortant du cadre de " la vraie vie ", énoncées comme vérité par des " spécialistes " que nous ne sommes pas .
Enfin , je n'aime pas le rôle de l'instit .Chaque profession véhicule des valeurs , des droits , des devoirs intellectuels etmoraux ...Je vous laisse juges. Quelle image ! Je la regrette et la réfute de toutes mes forces .
Sandrine Destombes a prouvé son talent , a été récompensée pour ce livre , a recueilli les louanges de nombreux amies et amis babeliotes . Je ne prétends pas avoir raison , mais avoir " mes raisons " de n'avoir que très " moyennement " apprécié cet ouvrage .
Vous savez , nombre d'entre nous n'aiment pas les romans " gores " et je partage leur avis . Moi , je n'aime pas , mais vraiment pas , et je l'assume , qu'on se serve des enfants dans de tels contextes . Le sort de certains est tellement terrible que , s'il convient d'en parler ( et même d' en crier, d'en hurler ... ) , ce n'est sans doute pas dans ce genre de roman .
Pardonnez - moi , je suis très sensible quand il s'agit de nos " chères petites têtes blondes "attachiantes " "....
Pas d'étoiles, pas envie , trop dur pour moi car je ne serais pas objectif , mais j'espère bien retrouver madame Destombes dans un autre contexte car elle a du talent et ça, je ne le contesterai jamais .
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Septembre 1989, Solène et Raphaël, deux jumeaux de 11 ans, disparaissent lors de la fête de l'ail à Piolenc.

Novembre 1989, le corps de la petite Solène est retrouvé dans un cimetière non loin du lieu de la disparition.

Juin 2018, Nadia Vernois, 11 ans, a été vue pour la dernière fois devant son école à Piolenc, la même que celle des jumeaux. Depuis elle est introuvable.

D'abord soupçonné de vouloir relancer l'affaire des Jumeaux à un mois de sa prescription, Victor Lessage, le père de Solène et Raphaël, est progressivement impliqué dans l'enquête menée par le capitaine Julien Fabregas, accompagné de Jean Wimez, l'ancien capitaine à la retraite qui a passé de nombreuses années à travailler sur la disparition des jumeaux, sans pouvoir dénouer cette affaire.

Celui-ci a construit des relations très proches avec Victor Lessage et il ne peut se résoudre à laisser complètement cette nouvelle enquête à Fabregas alors que les événements sont si troublants.

L'enlèvement de Nadia est-il vraiment en lien avec la disparition des jumeaux presque trente ans plus tôt ?

Ils vont peut-être enfin en savoir d'avantage, avec l'aide du Docteur Florent, la pédopsychiatre dépêchée d'Avignon, car Nadia vient d'être retrouvée, habillée comme Solène le jour de sa mort et qu'elle a un message pour Victor...

A mon avis :
Les premières pages de ce roman évoquent à toute vitesse l'enlèvement des jumeaux dès 1989, puis les quelques événements clés jusqu'en 2018. C'est parfait, ça va vite, on ne s'attarde pas sur les détails et on se débarrasse rapidement du passé pour entrer directement dans le présent.

Alors ça part plutôt bien.

Et puis, tout aussi rapidement, on s'aperçoit que le scénario s'enlise.
Des défauts apparaissent : trop de personnages, des situations improbables, une histoire tirée par les cheveux... ça jongle avec les prénoms, on ne sait plus très bien où on en est ; faut revenir en arrière pour vérifier qui est qui...
On a de plus en plus de mal à rester accroché.

On aurait pu se contenter de ça et finalement aller jusqu'au bout en se disant que malgré ces défauts on passe quand même un bon moment... mais voilà qu'un rebondissement sur un personnage (évidemment je ne peux pas en dire trop...) vient nous achever par son improbabilité ! Faut quand même pas pousser mémé dans les orties !

Et pour couronner le tout, les événements sont surjoués à la façon d'un orgasme simulé, "ah là là, ça pourrait être super graaaave tout ça !!!!!!!!!" alors qu'il n'y a rien de transcendant.

Bref, un roman qui avait quand même du potentiel, mais qui est tombé dans la facilité d'un scénario alambiqué et peu crédible.


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https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
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Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire ?
En quelques jours la tornade Sandrine a frappé, les lecteurs victimes de son talent se comptent par centaines (j'aurais voulu dire par million, mais je voulais pas déclencher un vent de panique à la Orson Wells avec son interprétation radiophonique de la guerre des mondes).
Michel Bussi dit tout en 4ème.
Le bandeau prévient, ce livre a eu un prix, c'est tout dire. (J'entends les ronchonneux au fond de la salle, pfff les bandeaux, ha ha ! Les prix, et bien ne leur déplaise moi je suis d'accord, il mérite tout le bien qu'on en dit ce roman).
Parce que si je l'ai terminé à 1h du matin, alors qu'à cette heure-ci d'habitude c'est Morphée qui me tient dans ses bras, c'est qu'il y a quelque chose quand même, non ?
Les jumeaux de Piolenc, thriller addictif donc.
1989, des jumeaux de 11 ans disparaissent dans cette petite commune du Vaucluse. le gendarme Wimez (Sandrine Destombes aime bien les gendarmes, elle en glisse toujours quelques-uns dans ces récits) passera 30 ans à essayer de résoudre l'énigme de la disparition de Solène et Raphaël.
2018, une petite fille du même âge disparaît au même endroit.
Le sang de Jean Wimez ne fait qu'un tour, et si tout recommençait ?
Il propose son aide à son successeur.....
Voilà, le décor est planté.
Le travail de l'autrice (bon, moi je trouve pas ça très joli, mais j'ai lu récemment que ce mot existait dans notre chère langue avant qu'un Cardinal, mal inspiré et quelque peu machiste sans doute, ne décide de le retirer, alors rendons à Cesar...etc...) est efficace, sans fioritures, avec tout le talent nécessaire à tenir le lecteur en éveil (voir plus haut), avec tout ce qu'il faut aussi pour noyer le lecteur, le faire réfléchir, l'interroger, le guider sur de fausses pistes, le laisser approcher de la vérité avant de l'en écarter avec jubilation.
Et puis, il y a les enfants, et là aussi le regard de Sandrine est terrible, mais chut ! Je n'en dirai pas plus, je vous laisse frissonner de plaisir...
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Que dire après une telle addiction pour moi, peu familière du genre ?

Voici un thriller haletant , bluffant , à l'écriture simple et ciselée , aux chapitres courts et efficaces , une intrigue policière menée de main de maître à partir de la disparition de deux jumeaux : Solène et Raphaël , en août 1989, originaires de Piolenc , dans le Vaucluse , lors de la fête de l'ail.

Juin 2018, l'histoire recommence, disparition de deux enfants : psychose, suspicion, secrets révélés , rebondissements en chaîne et fausses pistes, interrogatoires, mises en cause, macabre passé.....

Le lecteur malgré lui réfléchit , s'interroge , ne relâche pas son attention,.
L'auteure habilement nous égare , nous étouffe, nous mène subtilement par le bout du nez jusqu'à la révélation finale ( elle n'explique pas tout et un peu d'invraisemblance gâche le parcours des enfants ) .
Je n'ai jamais tourné aussi vite les pages !
Petit bijou de littérature noire !
Je vais me renseigner à propos des autres ouvrages de Sandrine D, un livre acheté par hasard à la cafétéria d’un hôpital , commencé dans les couloirs. ( J’avais oublié le mien) .
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Solène et Raphaël, des jumeaux de onze ans disparaissent lors d'une fête. Quelques semaines plus tard, on retrouve l'un des deux mais mort. le mystère reste entier sur cet évènement.
Quelques années après c'est de nouveaux enfants qui disparaissent. Pour comprendre et sauver ces enfants il faut découvrir ce qui est arrivé à Solène et Raphaël.
 
Un célèbre auteur (Michel Bussi) décrit en 4ème de couverture ce roman comme « un vrai page-turner, addictif, et haletant, porté par une atmosphère envoûtante et une écriture ciselée ». Je crois que cette phrase résume très bien mon avis sur ce roman. La fin est vraiment très surprenante, je crois qu'aucun lecteur ne peut la découvrir. C'est là que mon avis devient plus mitigé sur ce livre qui partait limite pour être un très très bon thriller. Oui la fin m'a surprise, c'est un point très positif mais ma déception ce porte sur le fait qu'elle n'est pas crédible à mon gout.
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Roman invraisemblable, j'entends par là que jamais l'auteur n'est parvenue à me faire croire ni à Piolenc, ni à ses habitants, encore moins à ses jumeaux. Alors que je suis fermement persuadée que tous les personnages de Vargas existent bel et bien, ceux de Destombes s'agitent mollement mais ne risquent pas de quitter les pages de ce livre. En gros c'est du sous Joël Dickers, donc que tous ceux qui ont aimé Harry Quebert se précipitent, y'a du twist et du lourd.
Vous voyez, madame Destombes, que je vous fais de la pub. C'est en remerciement des nuits blanches que vous ne m'avez pas fait passer.
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4 heures de sommeil en tout pour avoir eu le malheur ( ou la chance) d'ouvrir ce roman noir au moment du coucher. Une vraie colle glue ce thriller. On le touche impossible de le lâcher. Je voulais absolument connaître la fin, addictif dés le premières lignes et il remue les trippes.

Qui sont les jumeaux de Piolenc? Solène et Raphaël disparus en 1989 dans ce village de 5000 habitants. Agés de 11 ans et personne n'a rien vu ou entendu. 30 après, même scénario, une jeune fille disparaît et les villageois courent à la panique, le ravisseur est revenu mettre le chaos dans ce village. Piolenc, village où pratiquement tout le monde se connaît mais pourtant personne ne sait rien. le capitaine qui reprend l'enquête Fabregas était jeune à l'époque et il va devoir faire équipe avec un retraité pour comprendre et faire la part des chaos entre le présent et passé.
Une enquête palpitante qui prend aux trippes. Les victimes, des enfants de 11 ans, des petits anges qui ne sont même pas rentrer dans l'adolescence : un pédophile? un meurtrier sanguinaire? un membre de la famille? Qui peut s'en prendre à ces pauvres enfants qui en beaucoup en commun. Sandrine Destombes ne lâche rien. Elle nous fait courir au même rythme que Fabregas qui doit comprendre la psychologie des victimes sans faire la chasse aux fantômes, se faire ses propres idées sans se laisser influencer par le passé.
Un crime qui pourrait toucher n'importe quel village où les habitants pensent connaître ses voisins.
Ce polar est intense. On est dans l'attente de plusieurs réponses : celles du présent et du passé. le lecteur note chaque élément pour avancer et essaye d'établir toutes probabilités.
Et la réponse qui débarque qui chamboule tout sur son passage. Une réponse que je n'aurais pas cru possible un jour. J'étais à mille lieux d'un tel dénouement.
Un polar qui donne à réfléchir et surtout s'embarque sur un sujet tabou voire très très sensible.. D'ailleurs j'aurais été béta lectrice, j'aurais fait une petite suggestion. En épilogue, j'aurais proposé un retour en arrière en 1989 où la tête pensante suggère son prochain crime. J'aurais été face à l'horreur absolu et non sur mon imagination.

Un coup de coeur pour ce thriller qui m' a tenu en haleine. J'ai les yeux bien cernés à cause de l'auteure.
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Un polar bien coté, mais qui ne m'a pas convaincue.

Le traitement du sujet de l'enlèvement d'enfants est audacieux. L'écriture est efficace et sert bien le suspens ce « page-turner ». Elle crée la tension et parfois l'émotion nécessaires pour garder l'intérêt.

Mais, il faut le lire sans trop réfléchir, car pour ma part, j'ai été rebutée par les invraisemblances.

Et puis, un dénouement trop facile,

Meilleure chance la prochaine fois!
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Rebondissements présents pour tenir le lecteur en haleine qui peut l'empêcher de réfléchir. Pour le reste... Trop bavard, répétitions, manque de crédibilité, des flics poussifs qu'on a envie d'aider pour retrouver les enfants disparus. Exemple : impossible de faire un prélèvement pour ADN d'une femme disparue parce que son logement a brûlé. le lecteur souffle d'aller le faire dans la classe où elle est Instit. (Ils ne m'ont pas entendu). Mais bon, pas grave, puisqu'ils trouveront les réponses dans des journaux intimes où les gens se condamnent eux-mêmes. Il est difficile de croire aux comportements des mioches, à celui de ce directeur d'école où là c'est le pompon (si je vous le dis, vous ne me croirez pas) à cette répétition de disparition d'enfants à vingt ans d'écart. En conclusion, ne pas scolariser ses enfants à Piolenc mais y séjourner si envie de meurtres parce que des évidences grosses comme ça, personne ne les voit, et surtout pas les flics. Première fois qu'avec un polar, je trouve autant de solutions avant les enquêteurs. On peut ajouter que c'est le directeur qui recrute ses instits, qu'on fait appel aux flics retraités et qu'on y trouve une gamine de 10 ans perverse et aguicheuse (liste non exhaustive). Quitte à lire du glauque autant se diriger vers David Vann avec des faits vraisemblables et cohérents. Encore une daube encensée par du copinage ?
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J'ai entendu de parler de ce roman dans les réseaux sociaux, lu des avis élogieux sur cette histoire. Aussi quand je l'ai vu en livre de poche dans ma librairie préférée, je l'ai acheté et aussitôt lu…
Comment dire ? Certes, c'est un roman addictif qui vous donne envie de tourner les pages pour connaître la vérité. Certes, on va de rebondissements en rebondissements si bien qu'à un moment donné, on ne sait plus qui croire. Mais quand la vérité a commencé à apparaître, j'ai cessé de croire à la vraisemblance de l'intrigue. Certes, on peut trouver de la perversité chez des enfants mais là, non, je n'y ai pas cru. Et j'ai été encore plus sceptique en découvrant le rôle d'un adulte dont je tairai le nom pour ceux et celles qui aimeraient lire ce roman. Je n'ai pas cru un instant à ses agissements. Dommage, je pensais avoir découvert une nouvelle auteure, eh bien non. Ou alors je suis passée à côté...
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