Malak, tome 1 : Le choix de la lumière

Je remercie Babelio et les éditions Plein Vent pour l'envoi de ce roman jeunesse.
Il est indiqué à partir de 10 ans.

D'abord, une belle couverture avec effet mat et brillant.
Un roman de 328 pages avec les notes en fin de roman sur tous les noms de personnages de jeu.

Mais j'avoue que je suis novice et pas fan des jeux vidéo.
C'est un roman qui est assez triste je trouve.
Jules et Simon vivent avec leur maman Anna qui travaille au CHU de Rouen.
Jules est en 6éme et Simon en CM2. Pour son anniversaire, ce dernier reçoit une console de jeu de la par de son parrain Gabriel qui vit en Italie. Leur maman, tout comme moi, pas fan de jeux vidéo, est assez réticente mais leur laisse 1H par jour pour y jouer, une fois les devoirs terminés. Jusque là, c'est comme à la maison.
Mais très vite, le jeu Malak va amener Simon du côté sombre de la vie.

Je ne vous en dis pas plus pour l'histoire.
J'ai aimé la relation d'Anna avec ses garçons tout comme les relations avec le reste de la famille ou les amis de Jules.
Je n'ai par contre pas aimé toutes les parties concernant le jeu vidéo. Je suis certes novice mais je trouvais que les explications données par l'autrice ne permettaient pas de se faire une bonne idée du jeu.
Il y a pour moi, trop de personnages et elle parle finalement assez peu des combats sauf le bien contre le mal. Assez basique.
J'aurais aimé plus d'interactions entre les garçons et leurs amis dans le jeu pas juste en échangeant leur nom d'avatar.
Tout comme la manière dont est traitée l'absence du papa et ce qu'ils vont en découvrir.

En fait, j'attendais plus de fantastique.
Je le fais passer à mon grand qui aime les jeux vidéo et la lecture, il reviendra donner son avis en suivant, il y verra peut-être plus de lumière que moi.

Simon et Jules vont jouer à leur premier jeu vidéo : Malak. Simon L a reçu pour son anniversaire. Ils vont devoir combattre et créer des alliances pour remporter des victoires.

"Anges et démons se livrent un combat sans merci depuis le début des temps. Quel ange seras-tu ? Endosse ton costume de Malak, fais alliance avec les meilleurs et combats pour gravir l'échelle de Jacob. La vérité sera ta seule limite !"

Anna, leur maman, travaille au CHU de Rouen et est souvent de garde. Les enfants ont pris l'habitude de ne pas la voir autant qu'ils le voudraient.

Les frontières entre le monde des Malak et celui des frères deviennent de plus en plus floues. Simon va découvrir une facette inconnue du jeu qui va l'éloigner peu à peu de Jules. Simon va changer.

"Il avait découvert que, lorsqu'il prenait des risques pour tromper quelqu'un, un agréable fluide coulait dans ses veines."

Bizarrement, ce jeu semble avoir des similitudes avec des choses du passé : la vie et la mort du papa des deux garçons, il y a sept ans. En vacances, ils vont faire connaissance du père Marcel, dont le papa n'était pas inconnu.

"J'ai fait de mon mieux pour répondre aux questions de ton papa il y a vingt ans [...] Je peux répondre aux tiennes aujourd'hui."

Les secrets de famille, d'enfants, d'adultes, vont génération après génération créer des somatisations et éclater à un moment donné.

La part de Sfff dans ce roman est faible, je pensais que les petits auraient été dans le jeu, mais non. J'ai adoré les deux frères, mais je ne me suis pas attaché aux autres. le style est fluide et j'ai passé un bon moment.

C'est une bonne lecture pour adolescent. Chaque combat dans la vie est d'une certaine manière retranscrits dans le jeu vidéo. Plusieurs leçons sont à tirer de ce récit prenant source dans l'imaginaire biblique.

Depuis quelques années, les démons pullulent dans la littérature jeunesse. Les anges moins. J'étais donc assez curieuse de découvrir ce titre qui mêle anges et jeu vidéo.

L'histoire est celle de deux frères, Jules et Simon, qui se passionnent pour le jeu vidéo reçu par Simon pour son anniversaire : Malak. Dans cet univers virtuel, ils incarnent deux anges qui doivent affronter des créatures des ténèbres pour monter dans la hiérarchie angélique et gagner de nouveaux équipements. Mais la situation se complique lorsque l'univers du jeu semble prendre corps dans la réalité. Tandis que Jules enquête sur la mystérieuse obsession de son défunt père pour les anges (et en particulier pour un ange noir), Simon découvre une face cachée dans le jeu, qui se prolonge dans la vie réelle. Se laissera-t-il entraîner vers le côté obscur de la force ?

C'est un roman jeunesse assez classique sur beaucoup d'éléments mais on y sent, à le lire, qu'il y a quelque chose de plus. Au fil des pages, on devine à la fois la culture et l'optique chrétienne de l'auteure, même si c'est seulement en arrière-plan, discret. On sent que Ségolène Destremau veut d'abord raconter une histoire mais que cela ne l'empêche pas d'amener quelques éléments de culture biblique et un certain point de vue sur le bien, le mal, la tentation du pouvoir, l'orgueil et la générosité. J'ai trouvé que c'était présenté avec beaucoup de délicatesse, sans que cela perturbe le simple plaisir de suivre l'histoire.

L'univers des jeux vidéos est également présenté sans les a priori un peu bas de plafond que peuvent avoir ceux qui ne s'y adonnent pas. Elle montre tout ce que ces univers peuvent avoir de fascinant et de captivant en même temps que le sentiment d'incompréhension que peuvent éprouver les adultes (comme la maman de Jules et Simon, compréhensive mais un peu perplexe quand même !).

L'histoire est bien menée. L'intrigue autour du jeu vidéo est doublée d'un mystère sur le passé du père des garçons, ce qui lui donne ainsi plus d'épaisseur. On reste très longtemps dans le brouillard avant que les questions commencent à trouver des réponses. C'est par ailleurs écrit dans un style très correct, malgré 3-4 phrases où l'auteure s'emberlificote dans les négations et dit finalement l'inverse de ce qu'elle voudrait.

Ce premier tome se termine sur une situation en grande partie résolue et apaisée et on peut se demander s'il y aura vraiment matière à un deuxième tome, ne serait-ce que parce que les deux garçons ont fini le jeu, éclairci le mystère de la mort de leur père et fait leur choix entre le bien ou le mal. On peut donc rester sur ce premier tome sans en éprouver des insomnies mais je serais néanmoins curieuse de voir comment l'intrigue va pouvoir rebondir par la suite et de retrouver les personnages qui sont bien décrits et attachants.

En tous cas, ce roman qui m'avait intriguée ne m'a pas déçue. Je le trouve atypique et intéressant dans l'univers plutôt dark et attiré par l'occulte d'une partie de la littérature jeunesse. Ça change...

Merci aux éditions Plein Vent de m'avoir permis cette découverte via la plate-forme NetGalley

Challenge Romans Jeunesse 2021/2022

Deux frères, Jules et Simon, vivent avec leur maman, jeune infirmière veuve depuis le décès tabou de leur père, Baptiste. Élever seule deux jeunes garçons avec des horaires atypiques est difficile, et les personnalités des enfants ne sont pas simples à gérer... de plus, pour ses dix ans, Simon reçoit une console de jeu vidéo envoyée depuis l'Italie par son parrain, Gabriel, vieil ami de son papa... Maman n'est pas trop d'accord, et octroie un temps de jeu limité aux deux garçons... C'est le début de parties acharnées, dans un univers très biblique, où ils incarnent des anges luttant contre des monstres, et devront choisir entre le bien et le mal, l'union ou le désaccord... Mais d'étranges évènements se produisent dans la vie réelle, qui semblent liés au jeu, d'autres enfants de l'école participent, et des secrets de famille resurgissent, tout comme des traits de caractère plutôt sombres...

Merci Masse Critique et les éditions Plein Vent pour l'envoi de ce livre. J'avoue que je me suis parfois perdue dans cet univers du jeu vidéo, où les personnages et actions foisonnent, il faut s'y connaître un peu ! de plus, bien que l'univers biblique et ses nombreux personnages ne me soient pas totalement étrangers, la profusion d'informations a gêné ma lecture. Je tenais toutefois à avoir le fin mot de l'histoire, et je reste un peu sur ma faim en attendant la suite... Je vais faire passer ce livre à de plus grands adeptes de jeux pour connaître l'avis d'un public plus jeune, même si le vocabulaire adopté me semble un peu en décalage. Sentiment mitigé donc, le sujet ne me passionnant pas plus que ça, mais belle écriture !

La couverture est jolie, joyeuse et donne le sourire ! Mais cette couverture révèle aussi une grosse part d'ombre qu'on ne fait pas attention.

On suit le quotidien des deux garçons Simon et Jules âgés de 10 ans et 7 ans qui ne perdent pas une minute pour se chamailler : un est au collègue et l'autre en CM2.

Être un parent seul n'est pas facile. Ici, Anna est une mère de deux petits garçons aux visages d'anges mais assez difficiles. 😂 Elle est sage-femme et donc doit jongler entre son métier et maman. Elle fait vraiment tout les efforts pour que ses fils se sentent bien et aimés. 🥺 (Petit déjeuner déjà prêt sur la table tout les matins, petits mots réconfortants sur un bout de papier, être là dans les moments importants etc)
De plus, j'ai beaucoup aimé qu'elle s'intéresse à ce qu'ils les intéressent le plus : le jeu vidéo Malak !

Les deux garçons sont intelligents et malgré leur nombreuses disputes, tiennent l'un à l'autre.
Ils veulent découvrir l'histoire sur le passé de leur père parti trop tôt, comment est-il parti etc. A ma grande surprise, c'est un roman avec une grosse part d'ombre, une partie bien sombre qui change de l'ambiance générale de l'histoire.
L'histoire est vraiment bien construit, la plume de l'écrivaine est fluide et facile à lire. Ce n'est pas aussi enfantin qu'il n'y paraît !