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Critique de tchouk-tchouk-nougat


Le roi Philippe II ne vous évoque peut être pas grand chose et pourtant sa mort à permis l'accession au trône du plus grand stratège de l'histoire : Alexandre le grand, son fils.

Voguant sur la mode des séries à thème (un thème, plusieurs one shot qui paraissent de façon rapprochée voire simultanée pour le cas présent et un couple d'auteur différent à chaque fois), Vent d'Ouest lance "j'ai tué" dont chaque tome mettra en lumière un meurtre célèbre, un tournant de l'histoire.

Nous avons donc ici le jeune Alexandre, déjà très doué dans l'art des armes et de la guerre, mais qui a du mal à faire sa place à la cour. Son père vient d'épouser sa nouvelle femme et celle-ci entend bien destituer Alexandre au profit de sa progéniture et mettre au conseil ses proches. le jeune homme impulsif ne va pas tarder à montrer son désaccord et son envie d'accéder au trône de macédoine. Sa colère trouve écho chez Psausanias qui rêve de revanche et qui n'hésiteras pas à aller jusqu'au geste ultime.

Bien que l'histoire officielle ne retienne pas une quelconque implication d'Alexandre dans le meurtre de son père, qui peut dire exactement ce qui c'est réellement passé à cette époque? Une époque où l'assassinat tait le meilleur moyen d'obtenir ce qu'on voulait...
Quoiqu'il en soit Isabelle Dethan nous offre un bon scénario. Au point que l'on est frustré de ne pas continuer l'aventure avec elle et Alexandre, de se dire qu'elle ne nous raconteras pas la suite, son épopée guerrière et ses revers de fortune.
J'ai bien aimé le rôle qu'Isabelle Dethan fait jouer aux deux femmes de l'histoire : Olympias (la mère d'Alexandre) et Cleopatre (la nouvelle épouse). A cette époque leur père, leur frère, leur mari décidaient tout pour elle. Elle n'avait pas de voix, pas de rôle en dehors de celui de donner une descendance. Malgré les difficultés nous avons des femmes fortes, de solides caractères qui font contre mauvaise fortune bon coeur et qui essaie de s'en sortir et de tirer leur épingle du jeu.
Les personnages masculins sont également bien travaillés dans leur psychologie que ce soit Philippe II ou son illustre fils.

Les aquarelles d'Isabelle Dethan me séduisent toujours autant. Ils sont lumineux et les décors somptueux.

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