Je viens d'écouter ce texte de Peter Deunov. Pas très long. A peine 3 heures d'écoute. Ce livre regroupe les principaux enseignements de ce religieux et philosophe Bulgare qu'il a développés dans le cadre de sa société spirituelle « la Fraternité Blanche » : Amour, sagesse et vérité. A savoir que l'amour doit être universel et inconditionnel, la sagesse donne la véritable connaissance (ésotérique), et la vérité donne la liberté (d'action). Ses références au Christ sont nombreuses. C'est un enseignement basé sur l'amour universel que l'Homme doit être capable de donner comme il le reçoit de Dieu. Rien ne peut exister hors cet amour. Il est important de signaler que Deunov a vécu à un moment historique clé dans l'histoire de la Bulgarie, celle de la libération du pays par l'Empire Ottoman et l'avènement de son indépendance. de courte durée, puisque la Bulgarie deviendra un satellite de l'Union Soviétique dès la fin de la guerre. Il mourra en 1944. Il porte donc un regard très particulier sur cette histoire tumultueuse. Pour lui, le peuple Bulgare doit développer un amour universel qui lui permettra ainsi un avenir meilleur. Il est écrit dans Wikipédia que, outre des études théologiques aux Usa, Deunov a été en contact avec Jiddu Krishnamurti dans le cadre de la société théosophique. Ce qui, une fois de plus, me fait penser que tout est lié. Tout est une question de point de vue. Autant dire que Deunov paraîtra à la plupart des lecteurs complètement illuminé et son texte complètement abscon. Soit ! Mais j'en retire au moins une vérité : « tout est UN ». Deunov insiste sur le fait qu'il n'y a pas de salut en dehors de l'amour universel et que nous sommes tous liés par cet amour, cet espèce de fil invisible qui relie l'humanité. Durant la pratique de la méditation et du yoga, on insiste sur la notion que l'air que nous respirons relie les humains entre eux. En cela nous sommes tous d'infimes parties composant l'unité du vivant sur terre, elle-même en lien avec L Univers et le cosmos. Au-delà des références chrétiennes sur l'amour, c'est donc la place de chacun dans une cosmogonie qui me semble importante. Lorsque l'auteur parle de Dieu, je prends ce terme avec beaucoup de distance et le vois plutôt comme une entité plurielle, syncrétique, panthéiste, propre à chacun. Voire de manière éminemment symbolique.
Donc un texte à réserver à tous ceux qui s'interrogent sur leur place dans le monde et le sens de la vie
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Lorsque vous vous levez le matin, dirigez votre conscience vers la réalité. Ensuite, peu importe votre occupation - études ou travail de la terre - tournez-vous vers le monde invisible et demandez de l'aide. Au lieu de cela, le matin vous commencez de suite à travailler sans penser à la grande réalité et aux forces intelligentes dans la nature.
Quand les arbres sont plantés près les uns des autres, leurs troncs sont minces, ils poussent en hauteur. Quand ils sont plantés loin les uns des autres, ils deviennent solides et épais. Il se produit la même chose avec les humains. Dans de mauvaises conditions ils deviennent idéalistes, tandis que mis dans des conditions ordinaires, ils deviennent matérialistes.
Il y aura destruction de l'ancien monde violent. Un autre monde viendra.
L'éveil de la conscience ne se produit pas de façon mécanique, mais à l'aide d'impulsions générées par les souffrances. Plus les contradictions que l'homme vit sont nombreuses, plus ses possibilités de croissance sont grandes. Les grands hommes ont vécu de grandes contradictions. Cela ne veut pas dire qu'ils n'ont eu que des souffrances.
Ils ont éprouvé des joies d'un genre que les êtres de type commun ne connaissent pas.
Les grands génies n'ont pas bénéficié des meilleures conditions tandis que les êtres qui ont vécu dans de bonnes conditions ont fait très peu. Beethoven, par exemple, avait eu de très mauvaises conditions de travail. Les souffrances incitent l'homme au travail. Vaincre les difficultés et les souffrances est une condition plus dure, mais on doit y arriver! Le Christ les a surmontées et a ressuscité.
Maître Peter Deunov (1940)