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sur 231 notes
Ce livre ne pouvait que m'attirer, m'inviter au voyage et me replonger dans les émotions encore vives de mes deux voyages au Cambodge.
Je me revois arpentant les allées d'Angkor Wat, ébahie par tant de grandeur et de beauté, admirant le Tonlé Sap au coucher du soleil, dégustant une Cambodia assise sur une chaise en plastique face au magasin de réparation de motos à l'entrée du Marché russe. Je me revois, chantant face à ces femmes et ces hommes habillés de l'uniforme bleu des prisonniers lors de nos tournées musicales dans les prisons khmères. Je me rappelle du regard de ces enfants pas plus haut que trois pommes, alignés en rangées parfaitement parallèles, souriants, joyeusement troublés par notre groupe improbable installant le matériel technique et la sono pour partager avec eux des chants et des danses. Je me souviens de Naly, notre interprète cambodgienne, nous présentant fièrement sa trouvaille du matin en provenance directe du marché : des fruits dont nous n'avions pas soupçonné l'existence.
Je me souviens de tant de choses encore.... Des choses terribles aussi...
En un instant, j'étais à nouveau à Tuol Sleng, nauséeuse, dans cette prison S-21 qui m'avait fait prendre conscience de l'ampleur et de la folie de ce génocide . J'étais dans ces rues animées de Phnom Penh, pourtant vides de ces personnes âgées ayant été sacrifiées des décennies plus tôt sur l'autel cette idéologie révolutionnaire de l'Angkar. Je rencontrais à nouveau Pol Pol, Douch et ses acolytes que j'avais appris à connaître par souci intellectuel et de mémoire. Et cette partie de l'histoire-là me terrifie encore !

Du côté du dépaysement et de la plongées en eaux lumineuses ou troubles, Kampuchéa a parfaitement accompli sa mission.

Par contre - alors que j'ai un excellent sens de l'orientation - je me suis souvent sentie perdue dans les méandres des époques, des lieux, des personnages historiques que j'ai rencontrés tout au long du roman.
J'ai mélangé les décennies, les régions, les guerres, les tentatives d'apaisement, les rencontres au sommet, les colonisateurs, les aventuriers jusqu'au boutistes. Et cela ne m'a pas plu.
Certains chapitres m'ont captivée, d'autres m'ont éloignée.
Plus qu'un roman, j'avais l'impression d'une succession d'éditos ou d'articles journalistiques extraits de quotidiens asiatiques et français d'époques si diverses. Quand Pol Pot côtoie Pavie, quand Henri Mouhot rencontre le roi Sihanouk, je n'y comprends plus rien. Dommage !
Au final, je referme ce livre avec un sentiment d'admiration pour Patrick Deville qui a fait un travail de documentation et de synthèse énorme !
Je suis heureuse d'avoir passé à nouveau quelques jours dans ce Royaume de bout du monde auquel je me suis, ma foi, beaucoup attachée.
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En 2009, un jeune homme vient assister au procès de Douch à Phnom Penh (Cambodge).
Né en 1942, Douch dirigea la prison S-21 de 1975 à 1978 et fut l'un des cadres de la police politique khmère de l'époque. Son procès est le premier instruit par un tribunal spécial (à la fois cambodgien et international) contre des responsables des crimes du régime Khmer Rouge. Douch a été condamné à 35 ans de réclusion pour crimes contre l'humanité. Des experts psychiatres et psychologues lui ont repéré une alexithymie (incapacité à ressentir et exprimer ses émotions et celles des autres). Douch a reconnu tortures et meurtres commis au S-21 mais avait demandé la relaxe, considérant que faute de Loi au Kampuchéa, il n'en avait enfreint aucune…

Pour tenter de comprendre ce procès, le jeune homme se penche sur l'histoire du Cambodge et des pays voisins (Vietnam à l'est, Thaïlande à l'ouest, et Laos au nord).
L'auteur nous fait ainsi voyager dans l'espace, avec le Mékong en fil rouge, et dans le temps avec les colonisations occidentales en toile de fond. Nous suivons explorateurs (le naturaliste, Henri Mouhot, et ceux qui lui ont succédé) et écrivains célèbres (Malraux, Loti, Conrad) dans leurs pérégrinations…
Ici, le romanesque s'efface devant l'Histoire.

L'écriture de Patrick Deville exige beaucoup d'attention de la part du lecteur. J'ai d'ailleurs dû avoir en permanence un atlas à portée de main, et l'ai consulté plusieurs dizaines de fois durant cette lecture.

Pour résumer : l'exercice de lecture fut exigeant mais cela en valait largement la peine.
Je reviendrai probablement vers cet auteur, mais après avoir relu "La Voie royale" de Malraux (dont je n'ai plus souvenir et n'avais probablement pas capté le plus intéressant ...).
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Le Kampuchéa démocratique c'est le nom officiel du Cambodge de 1975 à 1979, durant le règne cruel instauré par les Khmers rouges. « L'Angkar est à la fois le rêve d'une société monastique et du communisme ancestral des tribus, la morale stricte des chasseurs-cueilleurs et les préceptes du bouddhisme. », utopie ayant abouti à la barbarie. Dans ce récit tortueux à dessein, Patrick Deville tente, dans l'attente du verdict des tribunaux envers les ex-dirigeants des Khmers rouges, d'appréhender le monde asiatique par les nombreux conflits ancestraux disputés aux frontières du Laos, du Cambodge, de la Thaïlande et du Vietnam. La lecture s'avère exigeante autant pour la somme considérable de faits historiques dont le lecteur est bombardé que par un processus de narration non linéaire, partagée entre réflexions et rêveries. En ce sens, l'auteur s'est parfaitement intégré à l'univers dans lequel il évolue, les lents déplacements sur le long fleuve Mékong instillant chez lui mysticisme et fatalisme.
Comme dans ses deux précédents romans constituant le cycle Sic Transit (Pura Vida et Equatoria), Deville convoque écrivains renommés (André Malraux, Graham Green), explorateurs du XIXe siècle (Henri Mouhot, Auguste Pavie, Francis Garnier, Ernest Doudart de Lagrée) et hommes politiques contemporains cambodgiens, laotiens et vietnamiens (Ho Chi Minh, Norodom Sihanouk, Lon Nol, Khieu Samphan, Pol Pot, Hun Sen) afin de mieux comprendre ce qui fait tourner cette partie du monde qui reste encore bien mystérieuse aux Occidentaux.
Sic transit gloria mundi…
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Écrire des carnets de voyage, c'est un peu comme faire la recension d'un livre. Il faut naviguer entre deux écueils. le premier est celui du résumé poussif du livre, de la narration plate des étapes de son voyage. Certains auteurs, tel Jean Rolin que j'adore, réussissent à merveille dans cet exercice difficile. Mais le risque est grand de verser dans une prose répétitive et nombriliste.
Le second est de se lancer dans de vastes considérations générales. le voyage ou la lecture sont alors réduits à un prétexte pour une réflexion plus ample. le récit dérive alors vers l'essai au risque de perdre le charme qui doit entourer les carnets de voyage.
Patrick Deville zigzague entre ses deux écueils en remontant le Mekong depuis le Vietnam jusqu'à la Chine . Son livre est composé d'une cinquantaine de chapitres, très courts, qui peuvent parfois donner le sentiment de la confusion à force de virevolter dans l'espace et dans le temps. Sans doute faut-il avoir déjà quelques notions de l'histoire du Kampuchea démocratique, le nom donné par les Khmers rouges au Cambodge, pour en goûter tout le sel. A cette condition, ce récit kaléidoscopique réjouira tous les amoureux du Cambodge et au-delà tous ceux qui aiment, le temps de quelques pages, s'évader vers les berges tropicales d'un long fleuve asiatique.
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Le Kampuchea démocratique, c'est le nom du Cambodge, ce pays entre la Thaïlande, le Laos et le Vietnam, bordé par le Golf du Siam; ce pays fermé, ruiné par les Khmers Rouges.

Un roman en chroniques amères, un carnet de voyage dans l'espace et le temps, les paysages en réminiscences. C'est l'histoire de la Révolution des Khmers rouges, ses grandes figures, ces inculpés, c'est aussi celle de l'Indochine, de l'Europe coloniale, ses grandes figures, ces coupables, celle des guerres de la Guerre Froide.

" J'aimerais mettre en perspective le procès des Khmers rouges dans une durée moyenne, sur un siècle et demi, depuis que Mouhot, courant derrière un papillon, s'est cogné la tête, a levé les yeux, découvert les temples d'Angkor. "

" Pendant plus d'un siècle, jusqu'à la fin de la Guerre froide, se donneront libre cours, dans cette Indochine ravagée, écrasée de bombes, les folies de l'Europe puis de l'Amérique, de la Russie et de la Chine. Les rêves écroulés, les actes d'héroïsme grandiose et les lâchetés immenses, les barbaries. Tout ce contre quoi voulaient lutter, à juste titre, quelques étudiants idéalistes du tiers-monde. " [ ces étudiants parisiens qui deviendront les Frères de la Révolution khmère... ]

Pas moins d'une cinquantaine de chapitres pour 250 pages denses, rythmés par les slogans de l'Angkar ( l'organisation de la Révolution ), par les notes de notre découvreur national Mouhot, par des extraits de romans de ces auteurs français ( ainsi que l'Anglais, Graham Greene ) dont l'oeuvre est si intimement liée à leur vie, leurs choix et engagements politiques, leurs itinéraires autant géographique que humain.

" Lorsque Loti s'approche enfin des ruines d'Angkor, en 41 après HM [ Henri Mouhot ] , il sait l'immense fatigue de cette civilisation khmère, qui consent à s'offrir aux barbares de l'Occident pour se protéger du Siam à l'ouest et des Viêts à l'est. La France manipulée comme une tribu un peu stupide mais puissante et armée. Il sait qu'il est un lointain barbare perdu en Asie. Et peut-être a-t-il déjà en tête, ce soir, à My Tho, des phrases du " Pélerin d'Angkor " qu'il écrira dans dix ans. Ces phrases qui seront une terrible semence pour le jeune Malraux, lequel sans elles peut-être n'aurait pas écrit " La Voie royale " , ni pillé le temple comme Loti avait pillé la mosquée. C'est toujours curieux, l'histoire des hommes et de leurs livres. "

Une sérieuse connaissance de la terre et du sujet qui souligne la subtile distinction entre peuple et nationalité, un regard aigu et élargi, une conscience désabusée des paradoxes, des correspondances, des enjeux imbriqués de cette Histoire, une mémoire pour les oubliés, les aventuriers occidentaux, les populations sacrifiées. Et un style : une poétique de l'image, le vitriol des portraits, l'acuité des visions, quelques papillons noirs et suffisamment de précisions, qui ne sacrifie pas la verve narrative, pour ne pas égarer le lecteur, le perdre en chemin dans les méandres géopolitiques du Mékong.

De nombreux extraits dans ce billet pour dire cette lecture exceptionnelle qui porte si magistralement l'expression de " roman sans fiction ".


Lien : http://www.lire-et-merveille..
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Patrick Deville ou l'art de vous transporter dans le temps et dans l'espace. Ici, au Cambodge (Kampuchéa) de 1850 à nos jours.
En 2010, le procès de Douch, ancien responsable de la police politique des khmers rouge, auquel Deville assiste, est le point de départ d'un voyage dans le temps et dans l'histoire. Les atrocités du S-21 y sont évoqués, mais le Cambodge ne se limite pas à ces années de terreur.
Deville fait revivre sous sa plume alerte et brillante ces hommes oubliés, mi-aventuriers et mi-scientifiques, et qui sont venus pour certains mourir aux confins du Mékong. Il évoque les exploits de Mouhot bien sûr, mais aussi Loti, Lagrée et Garnier et plus récemment Malraux.
Les chapitres sont courts et alternent entre passé et présent; ils sont denses, mais le lecteur peut se permettre de ne pas tout connaître, ni tout retenir. le rythme de l'écriture participe de la compréhension.
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L'auteur débute son périple à Bangkok. Taksin Shinawaka, ex-premier ministre corrompu de la Thaïlande a fui le pays. A Phnom Penh doit débuter le premier procès de Douch, le tortionnaire du tristement célèbre camp S21 où ont été torturées et assassinées 12 000 personnes. Né en 1942, d'origine modeste, Douch réussit de brillantes études pour devenir professeur de mathématiques, son directeur est Son Sen, futur ministre de la défense du Kampuchéa démocratique. Ils rejoindront tous deux le maquis. Amateur de poésie, Douch récite les vers du poème d'Alfred de Vigny « La Mort du Loup » à la première audience du procès :
« Gémir, pleurer, prier est également lâche
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voix où le sort a voulu t'appeler
Puis, après, comme moi, souffre, et meurs sans parler. »

Il a été un fidèle serviteur de l'Angkar, consciencieux, rigoureux, jusqu'à la folie, à l'absurdité aveugle.
Chaque événement de l'histoire en rappelle un autre qui a sa part dans l'avènement au pouvoir d'une poignée d'idéalistes qui ont fait leurs études à Paris, ont lu Malraux (la Voie royale), Rimbaud (Une saison en enfer), Farrère (Les Civilisés), ont rêvé de Révolution à Saint-Germain avant de se perdre dans la forêt cambodgienne. On redécouvre ces morceaux d'histoire entremêlés qui ont contribué à alimenter la guérilla, la haine de l'Occident, les désirs de pureté dans un pays corrompu par la monarchie sous Norodom Sihanouk qui rêve d'une Pnom Penh princière et réprime sévèrement les opposants Khmers rouges, par le régime militaire anti-communiste de Lon Nol, sans oublier les Américains qui ont sacrifié les populations sous les énormes bombardements envoyés sur la piste Hô Chi Minh, la longue colonisation de la France dont les intérêts étaient multiples (opium, riz, , sel, hévéa..), les territoires amputés par le royaume de Siam (Angkor), puis par les Vietnamiens (le delta du Mékong), les conflits de la guerre froide qui amèneront leur lot de soutiens ou de défections.
Mais, sans doute faut-il revenir un siècle et demi en arrière à la rencontre d'un personnage injustement oublié : Henri Mouhot, lépidoptériste, entomologiste, botaniste qui, de Londres, embarque pour l'Asie, y parcourt à pied de vastes territoires à la poursuite de papillons rares et découvre avec stupéfaction et fascination les temples d'Angkor enfouis sous la végétation luxuriante, réalise des dessins minutieux et prend des notes précises qui seront publiées à Paris et nourriront des rêves de conquête française, car la France est alors en concurrence avec l'Allemagne et l'Angleterre dans l'expansion culturelle et géographique. On croise Graham Greene, Pierre Loti, Joseph Conrad, écrivains fascinés par l'Asie et qui ont enrichi nos rêves occidentaux d'un Orient magique.
Pour Patrick Deville, c'est l'année zéro. Dès lors, les années se comptent en après HM, sur la trace des explorateurs Garnier et Lagrée à la découverte de 3000 km le long du fleuve Mékong, d'Auguste Pavie qui trace la ligne télégraphique entre Phnom Penh et Bangkok et crée une école cambodgienne à Paris dans laquelle les sinistres frères numérotés viendront faire leurs études. L'auteur rencontre le père François Ponchaud, prêtre à Phnom Penh de 1965 à 1975, date de l'arrivée au pouvoir des Khmers rouges, il dénonce alors les exactions, n'est pris au sérieux ni par Paris, ni par Washington, ni par Amnesty International, ni par la Ligue des Droits de l'Homme. On croit encore à l'idéal communiste qui va déboucher sur la Terreur, la destruction de tous les papiers, les diplômes, les livres, la suppression des médecins, des cafés, des professeurs, des automobiles, des téléphones, de la vie privée et l'anéantissement de 2 Millions de Cambodgiens, sous la direction de Pol Pot (frère n°1), Nuon Chea (frère n°2), Ieng Sary(frère n°3)…
Oeuvre dense et érudite qui nécessite une bonne connaissance de l'histoire de la Cochinchine du Vietnam, du Cambodge, du Laos, de la colonisation, des trois guerres d'indochine…
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Un très beau livre qui nous conduit dans divers pays qui ont composé l'indochine.
L'écrivain effectue un voyage au Cambodge à l'occasion du procès de Doutch, l'un des principaux dirigeants des Khmers rouges.
Il nous rappelle que ces tortionnaires ont été nourris de culture française comme le fut l'oncle Hô au Vietnam.
Il décide d'effectuer un voyage sur les traces de Mouhot et lors de son périple va nous conter la venue de Pierre Loti dans ces contrées ainsi que le voyage de Malraux sans oublier le fond historique de la conquête des divers royaumes par les Français et les Anglais.
Je me suis sentie immergée dans l'histoire, la géographie et la culture de ces différents pays.
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Ce livre relate l'histoire du Cambodge et de l'Indochine depuis la redécouverte d'Angkor. L'auteur au fil de son voyage le long des différents pays traversés relatent l'histoire de ces pays et notamment du procès des Khmers rouges.
Il nous fait partager la mentalité Khmer qui est bien différente de la notre occidentaux.
C'est un livre passionnant de bout en bout ,et qui pour ceux qui connaissent ces pays vous fera redécouvrir certains lieux par le prisme de l'histoire, pour ceux qui ne connaissent pas, j'espère que ce livre vous donnera envie d'y aller.
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C'est un mélange de carnet de voyage, entrelacé avec des lieux où L Histoire locale de l'Asie du sud-est a répandu ses horreurs et ses absurdités coloniales, le tout secoué avec la grande marche mondiale de l'Histoire, c'est bourré de références et de noms de rues, de crépuscules mélancoliques, d'aventuriers, de militaires, de savants amoureux des papillons, plantes et ruines, de tortionnaires, de fous, de morts et de rares grands hommes plutôt humanistes qui aimaient ces habitants et ces pays en cours de formation, nous revenons régulièrement en 2010 dans une pirogue ou dans un salon avec l'auteur pour respirer l'âme de chaque région, un fond de whisky ou de Pernod dans le verre, tandis que les pales du ventilateur au plafond se balancent doucement, bref nous cédons à l'envoûtement, surtout si comme moi nous avons déjà trainé nos sandales dans ces pays, mais voilà : ce fut trop touffu pour moi, confus parfois, je m'y perdais (pourtant amateur d'Histoire, et d'Histoire coloniale), et je le regrettais... Mais je tiens à dire ceci : pour tout ceux qui aiment Cambodge, Laos, Vietnam, Thaïlande : vous devez lire ce livre et cette mine d'information, car la vision d'ensemble nous laisse un goût particulier, parfois horrifié, et parfois plein de mélancolie.
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