AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Katerina Bazantova (Illustrateur)
EAN : 9782017160168
288 pages
Hachette (05/10/2022)
4.26/5   189 notes
Résumé :
À Brussailes, on recense depuis le printemps un grand nombre de disparitions d’œufs. Le Parlement des Oiseaux décide de mener l’enquête. Pour ce faire, un trio bigarré est nommé : Jaboterne, un pigeon à l’ouest, Sept, une corneille acariâtre, et Chantperdu, un rouge-gorge aphone. Ensemble, ils partent en mission à travers la ville à la recherche du mystérieux voleur d’œufs…
Que lire après BrussailesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (92) Voir plus Ajouter une critique
4,26

sur 189 notes
5
47 avis
4
36 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
1 avis
Cela faisait un petit bout de temps que les très jolies couvertures des romans d' Eléonore Devillepoix me faisaient de l'oeil.
J'ai finalement jeté mon dévolu sur Brussailes pour découvrir cette auteure.
Et ce fut une belle découverte enchantée !

Prendre le temps d'observer les oiseaux, d'écouter leurs pépiements incessants, de s'amuser de leurs prises de bec ou de leurs jeux amoureux, d'imaginer ce qu'ils peuvent bien se raconter ou encore de s'étonner de la proximité d'un pigeon, d'un rouge-gorge et d'une corneille. Voilà ce qui a certainement inspiré l'auteure, attachée parlementaire européenne à Bruxelles.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette fable anthropomorphique pleine d'humour et de bravoure et qui donne une belle leçon sur le respect des différences et sur l'amitié.

Qu'on soit amateur de piafs ou pas, jeunes ou vieux, ce roman est un vrai régal, et il est certain que je ne porterai plus du tout le même regard sur les pigeons qui viennent se poser sur les poteaux électriques près de chez moi.
Commenter  J’apprécie          210
Qui a volé les oeufs dans les nids de Brussailes ?
Le Parlement des oiseaux dépêche trois représentants pour mener l'enquête jusqu'aux confins de la ville, dans le territoire des perruches...
C'est l'occasion de voler par-dessus les toits de Brussailes, pour en découvrir les nombreux quartiers et attractions créés pas ces "deux-pattes-sans-ailes" aux moeurs étranges et incompréhensibles, à part leur forte consommation de frites, qui fait le plus grand bonheur des pigeons.
C'est aussi l'occasion de découvrir que chaque espèce d'oiseau a ses particularités, et chaque individu, son caractère personnel. Une bonne connaissances des "trucs d'humains" pour la corneille, un balancement perpétuel entre peur et courage pour le pigeon, et même, une "masculinité toxique" pour le rouge-gorge !
Ce trio de choc va devoir faire équipe pour vivre des aventures hors du commun et pleines de rebondissements s'ils veulent mener à bien leur mission, et pourquoi pas, changer le monde.
Ce livre invite à lever les yeux et à contempler les oiseaux qui nous entourent. La trouvaille du titre et l'élégance de sa couverture nous incitent à l'ouvrir pour découvrir la géographie particulière de Brussailes vue du ciel. le soin des illustrations pleine page et le signet rouge pour marquer les pages achèvent de nous convaincre ; les belles inventions de vocabulaire aviaire ajoutent encore au plaisir de la lecture.
Commenter  J’apprécie          160
Un roman original avec pour personnages principaux des oiseaux.
Suite à des vols d'oeufs dans des nids, le parlement des oiseaux nomment un pigeon, un rouge-gorge et une corneille pour partir enquêter sur ces disparitions.
Tout le roman se fait dans la peau d'oiseaux avec le vocabulaire propre à ces animaux.
Entre amitié, coup-bas, vengeance et respect, nos amis vont vivre des aventures qui les changeront à jamais.
Commenter  J’apprécie          210
Brussailes, c'est le Bruxelles des oiseaux. Et comme de juste, la ville aviaire possède son Parlement. Rapaces, pigeons et passereaux s'y côtoient et y palabrent, chacun avec les traits de caractère de son clan. En sont absentes les perruches, exclues et mal aimées, qui se sont regroupées à l'écart des autres familles.
À l'ordre du jour : les vols d'oeufs dans les nids ont gagné en fréquence. Qui est coupable ? Tout le monde accuse les perruches naturellement. Mais il faut des preuves. Désignés ou volontaires, trois individus représentatifs de la communauté : Sept, la corneille, Jaboterne, le pigeon et Chantperdu, le rouge-gorge vont devoir mener l'enquête.
Il faut bien reconnaître que leur collaboration n'est pas de tout repos. En effet, ils doivent d'abord apprendre à s'entendre. Sept est autoritaire et revêche, Jaboterne est un pigeon, c'est tout dire, et pas des plus fameux. Quant à Chantperdu, comme beaucoup de petits, il cherche à s'imposer par un côté vantard et bravache.
Et pourtant, vaille que vaille, on voit bien que leur but commun et leurs aventures les rapprochent. Ils en arrivent même à s'entraider. Une corneille, un pigeon et un rouge-gorge, c'est dingue ! Ils finiront même par résoudre l'énigme, mais pas sans y laisser des plumes, malheureusement.

L'auteure, de sa plume fluide et inventive, décrit à merveille la ville de Brussailes, vue d'en haut et nous fait passer par toutes les couleurs de sa palette émotionnelle. Un livre pour adolescents ? J'ai 64 ans et je m'en suis régalée. Retomberais-je déjà en enfance ? Non, c'est juste le propre d'un vrai bon livre de plaire à tous. On y apprend des tas de choses sur les oiseaux, à commencer par le vocabulaire qui leur est particulier, sur leurs façons de vivre, leurs comportements.
Et aussi, anthropomorphisme oblige, on y prend des leçons de courage, d'amitié, de tolérance, de résilience et autres belles valeurs.
À noter enfin que pour cette collection, Hachette reprend ce qui a fait le succès des éditions Hetzel à qui ils ont succédé pour l'édition des Histoires extraordinaires de Jules Verne : une couverture cartonnée enrichie de dorures, de belles illustrations intérieures en noir et blanc de Katerina Boudriot Bazantova et cerise sur le gâteau, une mise en page esthétique et originale agrémentée d'enluminures, un ruban marque page et un lexique pour les mots inventés. N'hésitez-pas, ce livre est un enchantement !
Commenter  J’apprécie          110
Éléonore Devillepoix est une autrice dont j'ai entendu les mérites depuis un certain temps. Sa première duologie, La ville sans vent, a conquis le coeur de nombreux lecteurs et lectrices. J'ai rapidement entendu parler de son nouveau roman, Broussailes. Une histoire centrée sur des pigeons ? Un pari risqué que remporte ingénieusement l'autrice. Si je n'étais pas intéressée de prime abord, les avis dithyrambiques m'ont convaincue de lui laisser sa chance. Grâce aux éditions Hachette Jeunesse et à Babelio et à son opération Masse Critique privilégiée, j'ai eu l'opportunité de le découvrir et je les remercie pour cette lecture.

On découvre un nouveau monde où les oiseaux sont les héros. Dans la ville de Brussailes, un mystère demeure : des oeufs disparaissent depuis le printemps … Ce qui est suffisamment préoccupant pour le Parlement des Oiseaux qui prend la décision de s'intéresser de plus près à cette affaire. La mission est attribuée à un trio haut en couleur : Jaboterne, un pigeon des plus banals au plumage terne (d'où son nom), Sept, une corneille froide et autoritaire, et pour finir, Chantperdu, un rouge-gorge avec un fort caractère.
En seulement huit jours, ils doivent résoudre ce mystère et sillonner la ville. L'entreprise se révèle bien plus risquée qu'ils ne l'imaginent, au point d'y laisser quelques plumes.

En premier lieu, il est important de souligner combien l'objet livre est magnifique. Avec une couverture cartonnée, des reliures et des jolies illustrations, Broussailes a tout pour plaire.

L'humour qu'insère Éléonore Devillepoix fait tout le charme de l'histoire. Sa belle plume, à la fois acérée et agréable à lire, nous emporte dans son univers atypique avec une facilité déconcertante. J'ai souri plus d'une fois face à plusieurs éléments liés à l'univers et aux détournements qu'en fait l'autrice.

Contrairement à ce que j'appréhendais, le récit n'est pas ennuyant. On s'intéresse à cette civilisation aviaire qui nous est inconnue et on découvre les péripéties avec intérêt. Les chapitres courts et entraînants dynamisent l'histoire, si bien qu'on tourne les pages à grande vitesse. C'est un roman qui peut se dévorer d'une traite au cours d'une soirée. On passe un agréable moment de lecture aux côtés de Chantperdu, Sept et Jaboterne.

Toutefois, je dois avouer que je ne saurais pas à qui recommander cette histoire. La plume d'Éléonore Devillepoix me semble un peu exigeante et j'ignore si des jeunes lecteurs et des lectrices s'y retrouveront. En même temps, une fable centrée sur des pigeons dans un livre avec des illustrations a peu de chance de séduire les plus grands … Néanmoins, comme l'a souligné l'autrice, Broussailes peut plaire aussi bien aux adultes qu'aux plus jeunes.

Pour être honnête, je ne m'attendais à rien de particulier et j'ai été agréablement surprise par l'histoire que je découvrais. Je serais curieuse de lire d'autres livres de l'autrice. N'hésitez pas à découvrir ce titre s'il vous intéresse.
Commenter  J’apprécie          60


critiques presse (1)
Elbakin.net
02 octobre 2023
Avec humour, adresse et tendresse, Éléonore Devillepoix nous propose une jolie fable joyeuse sur l’amitié, le courage et la tolérance qu’on lit avec plaisir et sourire (et une ou deux larmichettes) de la première à la dernière page.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Sur un pan de mur, une grande toile aux couleurs sombres représentait des humains chevelus. Leurs yeux remplis d'adoration étaient tournés vers un oiseau blanc auréolé de lumière, qui volait au-dessus d'eux avec un rameau d'olivier dans le bec.
- C'est un pigeon, non ?
- Ça ne veut rien dire, c'est juste une image collée sur un mur...
- Mais si, c'est un pigeon! Les humains pensent que l'Esprit est un pigeon !
-...
- De toute façon, les humains sont une espèce complètement débile, conclut Chantperdu.
Commenter  J’apprécie          30
Quand ils ont trouvé un coin de verdure assez sympathique pour y enlever une nichée, ils s’y établissent et dépensent une énergie folle à dissuader d’autres individus de s’y installer, passant des jours et des nuits à chanter et à vivre manu militari la concurrence, dans l’espoir de finir par y attirer une partenaire. En d’autres termes, le rouge-gorge est une grosse victime de la masculinité toxique.
Commenter  J’apprécie          10
Quand on ne connait pas la hiérarchie, on ne connait pas non plus la désobéissance.
Commenter  J’apprécie          60
Les oiseaux lancèrent des regards surpris à leur étrange équipage. Il faut dire qu'il n'est pas commun de voir un rouge-gorge, une corneille et un pigeon voler de concert.
Commenter  J’apprécie          10
Mais l’avantage, quand on n’a pas beaucoup d’estime de soi, c’est qu’on ne perd pas d’énergie à garder la face.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Éléonore Devillepoix (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Éléonore Devillepoix
Talents Cultura Jeunesse 2020 : La ville sans vent d’Éléonore Devillepoix
autres livres classés : oiseauxVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (411) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz : La ville Sans Vent (tome 1)

Pour quelle raison Arka se rend-elle à Hyperborée ? (Dans le tome 1)

Pour améliorer ses capacités au combat
Pour améliorer ses compétences magiques
Pour retrouver son père
Pour trouver de la nourriture

15 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : La ville sans vent, tome 1 de Éléonore DevillepoixCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..