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EAN : 9782290384954
256 pages
J'ai lu (16/08/2023)
3.94/5   368 notes
Résumé :
Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961. On pourrait la dire "immigrée" ou "réfugiée" . Mais ce serait ignorer la vérité sur son départ d'un pays dont nul n'était censé pouvoir s'échapper. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont été "exportés" . Tels des marchandises, ils ont été évalués, monnayés, vendus à l'étranger. Comment, en plein coeur de l'Europe, des êtres humains ont-ils pu faire l'objet d'un tel trafic ? L... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (83) Voir plus Ajouter une critique
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Un livre qui se veut « percutant », un livre lucide, écrit avec une certaine d'objectivité (celle que permet le recul sans doute) et qui fait le point sur nombre de paradoxes historiques de la Roumanie.
L'histoire familiale des Deleanu à l'épreuve des fourches caudines de l'Histoire avec un grand H. Certains passages sont insoutenables par l'inhumanité infligée aux juifs, mais nécessaires à la mémoire collective.
Un fil chronologique linéaire facilite la progression des évènements et leur compréhension. Les sources sont citées au fil de l'eau, sans notes de bas de pages qui auraient alourdi l'évocation. Cela se lit, de fait, assez vite. J'ai apprécié la rigueur dans l'analyse des faits et leur remise dans le contexte, notamment dans la première moitié du livre.
Pour la seconde moitié de cette « enquête » un reproche de généralisation, cependant fort bien exprimé par Marianne Hirsch dans un entretien accordé pour « En attendant Nadeau », à Sonia Combe : « Que la Roumanie ait voulu enterrer son passé fasciste et antisémite, c'est certain. Les Juifs auraient-ils de leur côté enterré leurs souffrances ? La réponse ne peut être qu'individuelle. Mes parents ne voulaient pas, par exemple, être considérés comme des victimes. Ils étaient fiers d'avoir réussi à s'en sortir. Mais le sort des Juifs pendant la guerre et leur vulnérabilité encore au présent faisaient partie de leurs sujets quotidiens. le rapport au passé de ces dictatures et de la post-mémoire, individuelle et/ou collective, ne peut se résumer à des phrases fortes. C'est un sujet trop grave ». Or, Sonia Devillers par l'emploi de phrases souvent courtes, interrogatives, tente de marquer les esprits un peu à outrance. L'idée de « spectaculaire » ayant fait son chemin progressivement.
Malgré ce reproche, le livre a le mérite, à mon humble avis, de réunir, en plus des archives personnelles, des sources déjà connues en France par une poignée d'historiens et de les « vulgariser ». C'est tout de même un mérite certain.
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Dans ce récit qui retrace l'histoire tragique de ses grands-parents et de sa mère, Sonia Devillers a dû entreprendre de minutieuses recherches, rencontrer de nombreux témoins, car elle ne savait rien de la Roumanie communiste, ses grands-parents n'en contant que quelques bribes qui cachaient l'essentiel.

« J'ai grandi avec un trou au milieu de l'Europe, Une nation informe que je savais à peine situer, une tache aux contours mouvants dans le grand bazar des républiques de l'Est : le théâtre d'un génocide dont mes grands-parents n'ont jamais parlé. »

A l'origine de cette quête, il y a le livre de l'historien Radu Ioanid, qui s'est « plongé dans la mémoire administrative du régime ». Tout débute en 1950 et ce grand commerce durera jusqu'en 1989, date de la chute du dictateur Ceausescu. Durant ces années, la Roumanie soucieuse de se débarrasser de ses juifs, va les échanger contre du bétail : veaux, vaches, poulets, moutons et surtout des porcs, plus particulièrement de des landraces danois réputée pour la pureté de la race et leur productivité. Les roumains profiteront peu de toute cette viande réservée à l'exportation.
Ce tout de passe-passe a été rendu possible grâce à un passeur, Henry Jacober., homme d'affaire expert en import-export d'animaux. Avisé et malin, il va devenir le passage indispensable pour tout juif suffisamment riche souhaitant quitter la Roumanie cadenassée par la Securitate. Les candidats au départ ignoraient tout des conditions de leur échange Cet ignoble marché ne sera connu qu'après la chute du mur, lorsque les archives communistes seront ouvertes.
Au-delà de cet exil particulier, Sonia Devillers trace l'histoire de sa famille maternelle, des juifs expatriés, qui croyaient à un monde nouveau à travers le communisme.
Elle raconte aussi l'antisémitisme tenace d'un pays fermé qui veut effacer toute trace des violences commises contre ses juifs durant la seconde guerre mondiale.
Sonia Devillers a écrit un récit à la fois poignant, humain et bien documenté. Elle a su rendre très vivants les membres de sa famille. Il en résulte une lecture sous tension et grâce à cet éclairage, on apprend beaucoup sur une période de l'histoire longtemps passée sous silence, même chez les victimes.


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Pour quelles raisons avoir jeté mon dévolu sur ce livre , histoire d'une famille juive ayant quitté la Roumanie communiste grâce à la complicité d'un drôle de passeur , je me l'explique surtout par le fait que mon premier voyage , voyage de fin de promotion , nous avait , mes compagnons d'étude et moi , projetés dans un monde inconnu , vanté par les uns , une curiosité pour d'autres ...Bref , notre première expérience touristique nous avait conduits derrière le rideau de fer , dans la Roumanie du dictateur Ceaucescu .Dès l'atterrissage , un certain malaise allait s'emparer de la plupart d'entre nous , malaise qui ne s'estomperait qu'à notre départ :...interdiction de prendre des photos , interdiction d'emprunter tel ou tel trottoir , présence constante d'un policier avec notre groupe , disparition dudit policier la veille de notre départ avec ...nos billets d'avion , magasins réservés aux étrangers , troc de devises par les habitants qui nous invitaient à les suivre dans des endroits retirés ...Bref , une impression ...mitigée , voire plus .Alors , une famille qui fuit la Roumanie en 1961 , voilà de quoi m'intriguer et m'intéresser .L'expérience personnelle vécue m'a vraiment amené à m'interroger : jusqu'où pouvait aller ce système dans son attitude vis à vis de sa population , juive en l'occurence .Ce récit , c'est la petite fille de la famille exilée qui la raconte et nous la narre juste aprés l'avoir découverte , l'omerta familiale ayant censuré tous les souvenirs de cette terrible période .Grande question .Non- dits révélateurs d'une époque où , vous le verrez et pourrez juger combien il valait mieux faire doublement " profil - bas " lorsque l'on était juif .
C'est un récit frappant mais pudique sur une période vraiment inimaginable , bien écrit avec des réflexions trés intelligentes sur le monde tel qu'il a pu être , où l'on se rend compte que , pour certains , ce n'était vraiment pas mieux avant .L'histoire de cette famille s'inscrit dans L Histoire et le fait que Sonia Devilliers soit journaliste et membre de cette famille donne un relief particulier au récit .
Je me suis permis de vous expliquer mes motivations pour cette lecture et je ne regrette pas ce choix qui m'a éclairé au -delà de ce que je connaissais , au -delà des cours didactiques . Je me suis revu dans certains lieux et j'avoue avoir retrouvé une ambiance lourde , menaçante , peu sereine .D'un autre côté , j'ai été content de découvrir certaines faces cachées de l'être humain , juif ou non .
Ce livre , s'il ne se lit pas tout à fait comme un roman , s'en rapproche souvent ce qui lui donne ce côté diablement efficace , L Histoire dont on se " délecte " lorsqu'elle nous est ainsi présentée .
*Allez , bonsoir , chers amis et amies et à trés bientôt .
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Longtemps l'Histoire récente de la Roumanie a été tue. Volontairement par le pouvoir dictatorial communiste de l'après-guerre, de façon plus complexe par celles et ceux qui étaient sortis du pays et demeuraient silencieux sur ce qu'ils avaient vécu, ou bien attachés à leurs "bons souvenirs". Ce n'est que des dizaines d'années après la chute du régime de Ceausescu que les archives de la Securitate (services de sécurité) ont été rendues accessibles au public. Par Histoire récente il faut englober la montée de l'antisémitisme et du fascisme dans les années 1930, la seconde guerre mondiale qui fut le théâtre de massacres de juifs plus importants que dans n'importe quel pays autre que l'Allemagne et bien sûr la chape dictatoriale qui s'est abattue ensuite sur le pays. de mon côté j'ai découvert tout ça d'abord dans Eugenia de Lionel Duroy qui m'a amenée à lire le Journal de Mihail Sebastian et quelques autres livres comme le terrible Les Oxemberg & les Bernstein de Catulin Mihuleac. Sonia Devillers a enquêté à travers les livres et également en se rendant en Roumanie, un pays qui n'était pour elle, née en France d'un père donc d'un patronyme français qu'une vague origine lointaine. Ses origines lui viennent de sa mère arrivée en France avec ses parents en 1961 à l'âge de 15 ans. Des origines juives dont elle se souciait comme d'une guigne avant de découvrir ce qu'elles avaient signifié en Roumanie pour sa famille maternelle à chacune de ces époques. Son livre est une édifiante synthèse de ses recherches et un éclairage très précis de près d'un siècle de cruauté puis de cynisme de la part de dirigeants qui ont tout fait pour cacher la réalité de leurs exactions. le pays a d'abord massacré sa population juive avant de s'en servir comme monnaie d'échange. de les vendre. Tout ceci grâce à un intermédiaire, un mystérieux personnage sur lequel l'autrice enquête également. le nom de Jacober était connu, mais ses activités et surtout ses motivations c'était plus flou. Voilà qui devient plus clair.
Le récit est assez glaçant mais indispensable. Il sera instructif pour celles et ceux qui ne connaissent rien de l'Histoire de la Roumanie, il complètera les connaissances de celles et ceux qui en savent un peu plus. Pour Sonia Devillers il est aussi le moyen de répondre à des questions qu'elle n'était pas consciente de se poser avant cette enquête et qui ont trait à l'identité. Remplir les silences c'est aussi rendre justice aux Exportés et aux autres, rendre leur intégrité à ceux qui ont préféré oublier leur passé.
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Dans ce récit l'auteur nous raconte le périple vécu par ses grands-parents maternels, Gabriela et Harry, avant de quitter Bucarest où ils vivaient avec leur deux filles et Roza, la maman de Gabriela. C'était en 1961 sous le régime communiste. Ils réussissent non sans mal à gagner Paris.
Personne n'était censé en partir pourtant de ce pays qui maintenait prisonnière sa population. La famille obtient les papiers nécessaires et l'autorisation de quitter la Roumanie avec l'aide d'un passeur, payé très cher. L'auteur apprendra des années après, alors qu'elle est adulte, comment tout cela s'est passé, ce qu'elle relate dans ces pages, car sa famille, ses grands-parents, sa tante et sa mère qui n'avait que 14 ans au moment des faits, n'ont jamais voulu en parler devant elle.
Apprendre que ces personnes juives mais pas pratiquantes ont ainsi été "exportés" du pays en échange avec des animaux d'élevage a été un choc pour moi qui n'avais jamais entendu parler de ces faits, révélés des années après lorsque la consultation des archives des Services secrets roumains a été possible. Cela fait froid dans le dos en plus d'être révoltants.
Bien entendu, je n'ignore pas, et l'auteur le dit d'ailleurs, que si sa famille a pu partir c'est parce qu'elle avait de l'argent pour payer le passeur. En fait c'est une personne de leur connaissance qui leur prêtera cet argent qu'ils mettront leur vie à lui rembourser, ce qui n'était pas possible pour tout le monde. Les autres juifs partaient en camp ou étaient exécutés.
Ses grands-parents, elle ne le cache pas, appartenaient à la bourgeoisie, n'avaient pas modifié leur vie avec l'arrivée du communisme. Ils avaient été heureux dans les années 30, époque pourtant vécue "sous le sceau de la monarchie, du capitalisme, des inégalités sociales les plus criantes et d'un fascisme férocement antisémite".
Ils seront exclus du Parti, Gabriela parce qu'elle conteste la manière dont sont menés des interrogatoires dans sa classe, auprès des jeunes filles (questions douteuses trop intimes, demandes déplacées répétées, gestes inappropriés). Elle sera soupçonnée d'espionnage car elle prenait des cours d'anglais avec deux anglaises qui se révèleront être des espionnes. Elle perdra son travail et entrainera son mari dans sa chute. C'est ce qui les décidera à quitter le pays, et ils vont le faire juste à temps, car le grand-père était à deux doigts d'être arrêté, vous découvrirez pourquoi en lisant le livre.
L'auteur a enquêté. Elle est retournée en Roumanie pour tenter de comprendre comment cela se passait derrière le rideau de fer en ce temps-là. Elle qui est née en France, en a voulu à sa famille de ne pas lui expliquer ses racines, l'aider à savoir qui elle était, reconstituer les souvenirs de sa grand-mère issue d'une grande famille, et comprendre pourquoi sa famille un temps membre du Parti a été à ce point rejetée jusqu'à devenir un ennemi à abattre, les obligeant à la fuite pour sauver leur vie.
L'auteur a bien entendu comblé les manques, et les blancs avec l'histoire.

Voilà un récit lucide, écrit avec beaucoup de recul par l'auteur, qui parfois même donne l'impression de ne pas parler de ses proches mais d'inconnus, tant elle écrit avec froideur des choses inimaginables. Il se lit assez vite parce que l'auteur présente son récit d'une manière totalement chronologique ce qui permet de mieux comprendre les différents événements historiques, mais aussi parce qu'aux faits historiques, elle mêle des souvenirs familiaux, décrit la personnalité de ses grands-parents en particulier de sa grand-mère, sa fierté, sa détermination à oublier.
Bien entendu, la famille Greenberg qui deviendra Deleanu après la guerre, est un exemple parmi d'autres de ce qui attendait les juifs roumains.
L'auteur journaliste à Radio France dévoile un pan de ce trafic d'êtres humains, connu seulement de quelques rares historiens et, quels que soient les reproches qui lui ont été fait sur internet, je trouve qu'elle a beaucoup de mérite de le faire de cette façon.
Les listes de Henry Jacober (le passeur) font froid dans le dos. Tout cela se faisait sous le nez du gouvernement qui ne se gênera pas pas pour marchander, obtenir davantage selon le nombre de personnes (ou la "valeur" supposée de la famille) qui veulent être autorisées à partir.
Le silence sur toute cette affaire montre bien que le pays a voulu enterrer son passé fasciste et antisémite, mais c'est tout de même horrible de penser que les juifs ont été ainsi monnayés contre des animaux et cela depuis les années 50, donc je le précise, bien avant l'arrivée de Nicolae Ceausescu au pouvoir. Il sera le dernier dirigeant du régime communiste en Roumanie et le trafic continuera ensuite lors de sa présidence. C'était une entreprise lucrative d'une telle ampleur que c'était impossible pour lui d'y renoncer. Ensuite les juifs seront échangés contre des dollars pour qu'ils quittent le pays et partent s'installer en Israël.
Pour rappel, en Roumanie vivaient 750 000 juifs en 1930, il en restait 10 000 à l'effondrement du communisme mais ceux qui vivaient à Bucarest ont été pendant longtemps épargnés tandis que des massacres étaient perpétrés dans les campagnes.
Un autre événement marquant du livre mais qui parait du coup dérisoire à côté mais non moins violent, c'est quand l'auteur relate l'extermination en 1957 d'un million de chevaux sous le prétexte qu'ils consommaient trop d'avoine et privaient ainsi le bétail de nourriture.
Voilà, malgré ses horreurs relatées, c'est un livre indispensable à découvrir pour justement comprendre ce pan important de l'histoire de l'Europe longtemps tenu caché.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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critiques presse (3)
LaLibreBelgique
03 janvier 2023
Des juifs contre des porcs ! Sonia Devillers reconstitue ce troc en Roumanie communiste.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LesEchos
06 septembre 2022
Dans « Les exportés », son premier livre, la journaliste de France Inter raconte les dessous de l'arrivée en France de sa mère et de ses grands-parents, juifs ayant fui la Roumanie communiste à la faveur d'un troc à peine croyable.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LesInrocks
05 septembre 2022
Dans son premier livre, la journaliste fait le récit sobre et fort de l’histoire de ses grands-parents juifs et roumains victimes d’un innommable trafic humain pendant la dictature de Ceaușescu. Un texte salutaire, qui lève le voile sur des fantômes monstrueux.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (93) Voir plus Ajouter une citation
"Non content de ramener la valeur de la vie humaine d’un citoyen juif à celles d’animaux d’élevage, le régime avait choisi, entre tous, le porc, l’animal de l’interdit rituel par excellence. Dans la culture populaire, c’est même ce qui caractérisait le juif, désigné comme celui qui ne mange pas de porc."
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"Les juifs et le pétrole sont nos meilleurs produits d’exportation », assénait Ceausescu à son cher Pacepa.
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D'un côté, la Roumanie disposait d'un vaste contingent de citoyens juifs désireux de quitter le pays. De l'autre, elle devait faire venir du bétail étranger sur son territoire...
... En clair, les uns sortaient dès l'instant où les autres entraient. Des juifs contre des porcs, des boeufs, des poules, des moutons, des dindons. Cela revenait bien sûr à mettre à prix la tête de chaque juif autorisé à franchir la frontière, à lui attribuer une valeur pécuniaire que l'on convertirait ensuite en "équivalent bétail". Pourquoi troquer les juifs contre des animaux d'élevage ? Parce que les Roumains en avaient un besoin urgent et qu'ils rechignaient à sa faire payer des juifs en monnaie sonnante et trébuchante. C'eût été trop voyant, trop risqué.
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C'était sans compter la dérive extrémiste des figures les plus admirées de Bucarest... Le dramaturge Eugène Ionesco se ferait dépêcher comme conseiller culturel à Vichy, où la Roumanie fasciste était diplomatiquement représentée auprès du maréchal Pétain. Quant au philosophe Emil Cioran et au grand historien des religions, Mircea Eliade, ils ne cachaient rien de leur admiration pour Hitler ni de leur haine féroce des juifs.
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Les communistes ne chassèrent pas longtemps les anciens fascistes. En revanche, ils instaurèrent une traque des anciennes élites, chacun devant justifier de son extraction sociale, chacun vivant dans le tourment d'être assimilé aux « classes dominantes ». Harry, bourgeois, ingénieur, cadre à l'usine. Gabriela, intellectuelle issue d'une lignée prestigieuse, musicienne, professeure de français. Suspects, forcément suspects.
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Quel a été le rôle de la Roumanie dans la Shoah ? Quelles en ont été les conséquences pour ce pays dans les années qui suivirent ? L'ambassadeur de la Roumanie en Israël Radu Ioanid et la journaliste Sonia Devillers sont les invités du Book Club pour évoquer cette page méconnue de l'histoire.
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