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EAN : 9782290384954
256 pages
J'ai lu (16/08/2023)
3.95/5   468 notes
Résumé :
Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961. On pourrait la dire "immigrée" ou "réfugiée" . Mais ce serait ignorer la vérité sur son départ d'un pays dont nul n'était censé pouvoir s'échapper. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont été "exportés" . Tels des marchandises, ils ont été évalués, monnayés, vendus à l'étranger. Comment, en plein coeur de l'Europe, des êtres humains ont-ils pu faire l'objet d'un tel trafic ? L... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (101) Voir plus Ajouter une critique
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Alors que le régime communiste verrouillait hermétiquement les frontières, les grands-parents de Sonia Devillers quittèrent la Roumanie en 1961. Ces juifs de l'intelligentsia roumaine arrivèrent les mains vides à Paris et n'évoquèrent jamais de leur passé que leurs meilleurs souvenirs. Pourtant, la Roumanie fut, aux côtés des nazis, l'un des pays les plus zélés de la Shoah. Pourtant, quinze ans après la fin de la guerre, ils durent tout quitter et repartir de zéro dans l'exil. Intriguée par les blancs de son histoire familiale, l'auteur s'est lancée dans sa reconstitution, exhumant avec stupéfaction l'effarant et infamant trafic d'humains auquel, dans le plus grand secret, la Roumanie se livra de 1958 à 1989.


Ce n'est que depuis quelques années, avec l'ouverture progressive des archives de la Securitate, le Département de la Sécurité de l'État roumain, que le secret le mieux gardé du monde communiste commence à filtrer : pendant trente ans, des juifs furent troqués au prix fort contre du bétail - des porcs reproducteurs principalement - et du matériel agricole, nécessaires au sauvetage d'une agriculture rendue exsangue par la collectivisation. Les livres de comptes précisément tenus témoignent des transactions dont Nicolae Ceausescu se félicita en ces termes : « Les juifs et le pétrole sont nos meilleurs produits d'exportation ». Plus discret pour la vitrine communiste qu'une vente rémunérée directement en devises, l'échange d'humains contre des bestiaux et des équipements s'effectuait sous l'égide d'un passeur, Henry Jacober, un juif slovaque devenu homme d'affaires à Londres, et qui, bien loin d'un nouvel Oskar Schindler sauveur de juifs victimes du communisme roumain, s'en enrichit grassement, surtout lorsque Israël conclut les plus gros deals pour se peupler.


Ainsi, après avoir échappé de justesse à la Shoah dont le récit rappelle les pires moments en Roumanie, tellement oblitérés par le régime communiste que l'Histoire n'a principalement retenu que les neufs derniers mois de la guerre passés aux côtés des Alliés, les grands-parents de l'auteur, appliqués à se fondre parmi l'élite et les citoyens modèles de leur pays, finirent quand même par tout perdre, menacés et spoliés avant de servir de monnaie d'échange, expulsés quand le rideau de fer interdisait normalement de partir.


Entre récit intime et enquête journalistique, la narration de cet exil qui ne ressemble à aucun autre dévoile salutairement une ignominie restée cachée, qui vient honteusement s'ajouter, après la Shoah, à l'infinie tragédie des persécutions infligées aux juifs. Une histoire aussi douloureuse qu'inconcevable…

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Un livre qui se veut « percutant », un livre lucide, écrit avec une certaine d'objectivité (celle que permet le recul sans doute) et qui fait le point sur nombre de paradoxes historiques de la Roumanie.
L'histoire familiale des Deleanu à l'épreuve des fourches caudines de l'Histoire avec un grand H. Certains passages sont insoutenables par l'inhumanité infligée aux juifs, mais nécessaires à la mémoire collective.
Un fil chronologique linéaire facilite la progression des évènements et leur compréhension. Les sources sont citées au fil de l'eau, sans notes de bas de pages qui auraient alourdi l'évocation. Cela se lit, de fait, assez vite. J'ai apprécié la rigueur dans l'analyse des faits et leur remise dans le contexte, notamment dans la première moitié du livre.
Pour la seconde moitié de cette « enquête » un reproche de généralisation, cependant fort bien exprimé par Marianne Hirsch dans un entretien accordé pour « En attendant Nadeau », à Sonia Combe : « Que la Roumanie ait voulu enterrer son passé fasciste et antisémite, c'est certain. Les Juifs auraient-ils de leur côté enterré leurs souffrances ? La réponse ne peut être qu'individuelle. Mes parents ne voulaient pas, par exemple, être considérés comme des victimes. Ils étaient fiers d'avoir réussi à s'en sortir. Mais le sort des Juifs pendant la guerre et leur vulnérabilité encore au présent faisaient partie de leurs sujets quotidiens. le rapport au passé de ces dictatures et de la post-mémoire, individuelle et/ou collective, ne peut se résumer à des phrases fortes. C'est un sujet trop grave ». Or, Sonia Devillers par l'emploi de phrases souvent courtes, interrogatives, tente de marquer les esprits un peu à outrance. L'idée de « spectaculaire » ayant fait son chemin progressivement.
Malgré ce reproche, le livre a le mérite, à mon humble avis, de réunir, en plus des archives personnelles, des sources déjà connues en France par une poignée d'historiens et de les « vulgariser ». C'est tout de même un mérite certain.
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Dans ce récit qui retrace l'histoire tragique de ses grands-parents et de sa mère, Sonia Devillers a dû entreprendre de minutieuses recherches, rencontrer de nombreux témoins, car elle ne savait rien de la Roumanie communiste, ses grands-parents n'en contant que quelques bribes qui cachaient l'essentiel.

« J'ai grandi avec un trou au milieu de l'Europe, Une nation informe que je savais à peine situer, une tache aux contours mouvants dans le grand bazar des républiques de l'Est : le théâtre d'un génocide dont mes grands-parents n'ont jamais parlé. »

A l'origine de cette quête, il y a le livre de l'historien Radu Ioanid, qui s'est « plongé dans la mémoire administrative du régime ». Tout débute en 1950 et ce grand commerce durera jusqu'en 1989, date de la chute du dictateur Ceausescu. Durant ces années, la Roumanie soucieuse de se débarrasser de ses juifs, va les échanger contre du bétail : veaux, vaches, poulets, moutons et surtout des porcs, plus particulièrement de des landraces danois réputée pour la pureté de la race et leur productivité. Les roumains profiteront peu de toute cette viande réservée à l'exportation.
Ce tout de passe-passe a été rendu possible grâce à un passeur, Henry Jacober., homme d'affaire expert en import-export d'animaux. Avisé et malin, il va devenir le passage indispensable pour tout juif suffisamment riche souhaitant quitter la Roumanie cadenassée par la Securitate. Les candidats au départ ignoraient tout des conditions de leur échange Cet ignoble marché ne sera connu qu'après la chute du mur, lorsque les archives communistes seront ouvertes.
Au-delà de cet exil particulier, Sonia Devillers trace l'histoire de sa famille maternelle, des juifs expatriés, qui croyaient à un monde nouveau à travers le communisme.
Elle raconte aussi l'antisémitisme tenace d'un pays fermé qui veut effacer toute trace des violences commises contre ses juifs durant la seconde guerre mondiale.
Sonia Devillers a écrit un récit à la fois poignant, humain et bien documenté. Elle a su rendre très vivants les membres de sa famille. Il en résulte une lecture sous tension et grâce à cet éclairage, on apprend beaucoup sur une période de l'histoire longtemps passée sous silence, même chez les victimes.


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Pour quelles raisons avoir jeté mon dévolu sur ce livre , histoire d'une famille juive ayant quitté la Roumanie communiste grâce à la complicité d'un drôle de passeur , je me l'explique surtout par le fait que mon premier voyage , voyage de fin de promotion , nous avait , mes compagnons d'étude et moi , projetés dans un monde inconnu , vanté par les uns , une curiosité pour d'autres ...Bref , notre première expérience touristique nous avait conduits derrière le rideau de fer , dans la Roumanie du dictateur Ceaucescu .Dès l'atterrissage , un certain malaise allait s'emparer de la plupart d'entre nous , malaise qui ne s'estomperait qu'à notre départ :...interdiction de prendre des photos , interdiction d'emprunter tel ou tel trottoir , présence constante d'un policier avec notre groupe , disparition dudit policier la veille de notre départ avec ...nos billets d'avion , magasins réservés aux étrangers , troc de devises par les habitants qui nous invitaient à les suivre dans des endroits retirés ...Bref , une impression ...mitigée , voire plus .Alors , une famille qui fuit la Roumanie en 1961 , voilà de quoi m'intriguer et m'intéresser .L'expérience personnelle vécue m'a vraiment amené à m'interroger : jusqu'où pouvait aller ce système dans son attitude vis à vis de sa population , juive en l'occurence .Ce récit , c'est la petite fille de la famille exilée qui la raconte et nous la narre juste aprés l'avoir découverte , l'omerta familiale ayant censuré tous les souvenirs de cette terrible période .Grande question .Non- dits révélateurs d'une époque où , vous le verrez et pourrez juger combien il valait mieux faire doublement " profil - bas " lorsque l'on était juif .
C'est un récit frappant mais pudique sur une période vraiment inimaginable , bien écrit avec des réflexions trés intelligentes sur le monde tel qu'il a pu être , où l'on se rend compte que , pour certains , ce n'était vraiment pas mieux avant .L'histoire de cette famille s'inscrit dans L Histoire et le fait que Sonia Devilliers soit journaliste et membre de cette famille donne un relief particulier au récit .
Je me suis permis de vous expliquer mes motivations pour cette lecture et je ne regrette pas ce choix qui m'a éclairé au -delà de ce que je connaissais , au -delà des cours didactiques . Je me suis revu dans certains lieux et j'avoue avoir retrouvé une ambiance lourde , menaçante , peu sereine .D'un autre côté , j'ai été content de découvrir certaines faces cachées de l'être humain , juif ou non .
Ce livre , s'il ne se lit pas tout à fait comme un roman , s'en rapproche souvent ce qui lui donne ce côté diablement efficace , L Histoire dont on se " délecte " lorsqu'elle nous est ainsi présentée .
*Allez , bonsoir , chers amis et amies et à trés bientôt .
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L'Histoire n'en finit pas de révéler ses ignominies. Et je reste toujours aussi ahurie de tant d'inhumanité. Et toujours cette question lancinante : pourquoi ? N'y a donc t-il que la haine et l'appât du gain qui motivent tant de nos semblables ?
Je reste sans voix devant ces pages d'Histoire. Jamais, elles ne sont le reflet que ce que je découvrais encore hier à l'école. Comme ces leçons étaient bien édulcorées quand on nous montrait la flamboyance du roi Soleil et de sa mégalomanie versaillaise, les conquêtes impériales du petit Caporal, etc. L'histoire avait une autre couleur. La vérité prenait un autre chemin. Les exactions étaient tues.
C'est pourquoi maintenant, je continue encore et encore à lire le dessous des cartes pour essayer de comprendre et d'entrevoir une certaine vérité.

Cette fois-ci, l'horreur vient de Roumanie et de l'éradication des Juifs dans ce pays, au moment de la Seconde Guerre mondiale. Leurs méthodes n'avaient rien à copier du côté allemand, elles s'appliquaient sans faille. Mais après guerre, il n'était plus question d'éradiquer, il fallait faire dans la discrétion. Alors le régime communiste en place a parfaitement su trouver la parade : échanger des Juifs désireux de quitter le pays, alors que les frontières étaient totalement closes, contre du bétail (veaux, vaches, cochons, moutons, matériel agricole…). Oui, vous avez bien lu, les humains devenaient monnaie d'échanges. le commerce international a fermé les yeux, et avec eux tous ceux qui participaient à cet import-export. Ce trafic d'humains était orchestré par un passeur Henry Jacober, un juif britannique d'origine slovaque, qui a trouvé là un moyen de s'enrichir grassement.

C'est le témoignage de Sonia Devillers, journaliste, qui en remontant dans l'histoire de sa propre famille et en feuilletant les archives de la Securitate enfin publiques (police politique roumaine sous l'ère communiste) a découvert ce pan d'histoire encore bien caché. Ses grands-parents n'ont jamais évoqué ce passé douloureux, seule transparaissait dans leurs souvenirs une certaine légèreté. Et pourtant…
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critiques presse (3)
LaLibreBelgique
03 janvier 2023
Des juifs contre des porcs ! Sonia Devillers reconstitue ce troc en Roumanie communiste.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LesEchos
06 septembre 2022
Dans « Les exportés », son premier livre, la journaliste de France Inter raconte les dessous de l'arrivée en France de sa mère et de ses grands-parents, juifs ayant fui la Roumanie communiste à la faveur d'un troc à peine croyable.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LesInrocks
05 septembre 2022
Dans son premier livre, la journaliste fait le récit sobre et fort de l’histoire de ses grands-parents juifs et roumains victimes d’un innommable trafic humain pendant la dictature de Ceaușescu. Un texte salutaire, qui lève le voile sur des fantômes monstrueux.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (126) Voir plus Ajouter une citation
Les archives de la Securitate, dédales d’injonctions contradictoires, transcrites dans un roumain primaire et entaché de fautes, disent aujourd'hui l’inculture crasse de ces bataillons d’incapables autant que leur capacité de nuisance. A la nullité s’ajoutait le zèle.
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À la fin des années 1930, la Roumanie comptait 750 000 juifs. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la moitié d’entre eux furent assassinés. La commission dénombre plus de 300 000 juifs roumains et ukrainiens (la Transnistrie, mais aussi la ville d’Odessa sont devenues ukrainiennes après guerre) ayant trouvé la mort durant la Shoah, ainsi que 130 000 juifs roumains vivant en Transylvanie du Nord déportés à Auschwitz. Si la commission pointe la difficulté de compter les morts sur des territoires qui ont changé plusieurs fois de nationalité, elle établit sans discussion la responsabilité de l’État roumain, du haut en bas de l’échelle administrative, et l’implication de sa population civile dans la destruction des juifs de Roumanie. Au sortir de la guerre, la Roumanie ne comptait donc plus que 350 000 citoyens d’origine juive. Le régime s’empressa d’enfouir leur histoire. Il enfouit l’histoire des morts, comme il enfouit celle des vivants. Quatre décennies plus tard, lorsque Nicolae Ceauşescu fut renversé en 1989, les juifs étaient moins de 10 000 dans le pays. Ils avaient physiquement disparu. La Roumanie était bel et bien devenue un pays sans juif.
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Un épisode méconnu de l’histoire roumaine, exactement contemporain du « troc » des juifs et du départ de mes grands-parents, éclaire le rapport incroyablement tordu qu’entretenait la bureaucratie communiste avec le vivant. En 1957, le vice-Premier ministre, Alexandre Moghioros, ordonna que l’on exterminât tous les chevaux de Roumanie. Une boucherie de masse planifiée et mise en œuvre par l’État. Raison invoquée : les chevaux consommaient trop d’avoine, ils privaient le bétail de nourriture. En réalité, ils enfermaient la paysannerie dans des traditions que les communistes jugeaient arriérées. (…)
Par pur délire dogmatique, on élimina ainsi entre 500 000 et 800 000 bêtes. Aucun pays au monde n’a probablement perpétré un tel massacre animal. Or c’est le même gouvernement qui décida de négocier ses juifs, dont ma famille, en échange de bétail et d’équipements mécaniques afin d’accélérer l’exploitation du cheptel national. Les ordres transitèrent par le même ministère de l’Agriculture. Et les deux processus se déroulèrent exactement à la même période : 1958-1965. Vertigineux parallélisme. On tua par centaine de milliers des bêtes inutiles ; on troqua des êtres humains contre des bêtes utiles ; on négocia sans distinction des personnes contre des machines agricoles. Ce régime avait assujetti le vivant aux impératifs du productivisme agricole. Le cheval était exterminé, le juif était commercialisé, le porc roumain avait gagné en performance : il était prêt à l’export.
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Par son ampleur et sa durée, cette traite d’êtres humains demeure unique en Europe. Des juifs contre des cochons, d’abord, puis des juifs vendus à Israël, ensuite. La Roumanie étendit le principe à sa minorité allemande, que les communistes vendirent petit à petit à l’Allemagne de l’Ouest. « La cruelle vérité est que 90 % des citoyens roumains qui immigraient à l’Ouest dans les années 1970 étaient secrètement rançonnés en devises soit par Israël, soit par l’Allemagne, soit par leurs familles en Occident. Faire du commerce d’émigrés contre des devises finit par devenir l’un des principaux métiers de la Securitate et de sa direction du renseignement extérieur. Cet organe sera considéré par Ceauşescu comme sa première source de devises », conclut Radu Ioanid au terme de sa vaste recherche.
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D'un côté, la Roumanie disposait d'un vaste contingent de citoyens juifs désireux de quitter le pays. De l'autre, elle devait faire venir du bétail étranger sur son territoire...
... En clair, les uns sortaient dès l'instant où les autres entraient. Des juifs contre des porcs, des boeufs, des poules, des moutons, des dindons. Cela revenait bien sûr à mettre à prix la tête de chaque juif autorisé à franchir la frontière, à lui attribuer une valeur pécuniaire que l'on convertirait ensuite en "équivalent bétail". Pourquoi troquer les juifs contre des animaux d'élevage ? Parce que les Roumains en avaient un besoin urgent et qu'ils rechignaient à sa faire payer des juifs en monnaie sonnante et trébuchante. C'eût été trop voyant, trop risqué.
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Vidéo de Sonia Devillers
La Classe Média du lycée Montaigne reçoit Sonia Devillers dans le cadre des "Rencontres de Montaigne". Journaliste à France Inter, elle nous présente son émission "l'Instant M" et nous dit comment elle voit le métier de journaliste.
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