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Citations sur Portée disparue (25)

Une fille part de chez elle et on ne la revoit plus jamais. Et alors? Des centaines de filles font la même chose. La plupart écrivent à leurs parents au bout de quelque temps, dès que leur enthousiasme est retombé et qu'elles n'ont plus un sou. Certaines ne rentrent pas au bercail. D'accord. Certaines ne rentrent jamais. Et ceux qui les attendent, seuls, ont le cœur serré à chaque nouvel an. Non. Quelques-unes ne rentrent jamais à la maison... jamais
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Les pendules ! On raconte a Oxford une bonne histoire sur les pendules qu'il faut retarder d'une heure. L’église de St Benedict possédait une horloge électrique. Pendant de nombreuses années, les complexités du réglage de cette horloge ont mis a l’épreuve la sagesse et l'esprit du clergé aussi bien que des laïcs. Elle ornait la façade nord de la tour et ses grosses aiguilles étaient actionnées autour du cadran carré et bleu au moyen d'un système de levier très élaboré. Celui-ci était situé derrière le cadran et on l'atteignait grâce a un petit escalier en spirale qui menait au toit de la tour. Le problème était le suivant : la personne qui manipulait les aiguilles derrière le cadran ne voyait pas ce qu'elle faisait. Les murs de la tour étaient si épais que, même avec un mégaphone, la personne située dehors ne pouvait communiquer avec le manipulateur. C'est pourquoi, chaque année, le sacristain se chargeait de gravir les marches, de manipuler le levier de façon approximative, de redescendre l'escalier, de sortir de l’église, de lever les yeux vers l'horloge, de regravir les marches, e changer la position des aiguilles et ainsi de suite jusqu’à ce que l'horloge indique enfin bon gré, mal gré l'heure exacte. Ce processus long et fatiguant était en vigueur depuis plusieurs années jusqu’à ce qu'un thuriféraire aux airs doux, dont on disait qu'il était l'un des meilleurs encenseurs de la profession, eut l'insolence de suggérer au ministre d’ôter le fusible du compteur et de le replacer exactement soixante minutes plus tard. Non seulement cela serait efficace, mais, en plus, cela épargnerait a un homme un peu âgé une crise cardiaque. L’idée fit l'objet de longues discussions et finit par être acceptée par le comité de l'église. Elle se révéla très efficace et est aujourd’hui une pratique fermement établie.
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Un éditeur sans discernement, perpétuellement confronté à quelques manuscrits parmi lesquels il doit choisir, ne peut s'empêcher de se sentir comme un âne hésitant entre deux bottes de foin.
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En fait si je vous demande de reprendre l'enquête, c'est justement parce que vous n'êtes pas un bon policier. Vous êtes trop farfelu. Vous êtes trop...Je ne sais pas.
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Baines n'est pas homme a être prisonnier de ses habitudes, ni de ses gouts. Parfois, il boit de la bière blonde, et parfois de la Guinness. Il lui arrive aussi, quand il a un gros poids sur la conscience, de boire du whisky. Parfois, il s'installe au salon, ou dans un pub, parfois a l’hôtel de la gare et parfois au Royal Oxford, car tous deux sont près de chez lui. Il lui arrive aussi de ne pas boire du tout.
Ce soir, il a commandé un whisky soda dans le salon de l’hôtel de la gare. C'est un endroit marqué d'un souvenir très spécial et très important. Le bar est assez petit et l'on peut aisément suivre le fil des conversation des autres. Mais, ce soir, Baines est sourd a ce qui se passe autour de lui. Il a eu une journée inquiétante, enfin pas vraiment, mais énervante, crispante. Il est intelligent, ce Morse !
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Nous aurions dû fouiller le passé à la recherche d'un incident, d'une relation, de quelque chose qui nous donne une idée cohérente de tout le reste. Parce que, ne vous y trompez pas, il y a quelque chose d'enfoui dans le passé, et si nous découvrons quoi, toutes les pièces du puzzle se mettront en place. C'est là que se trouve la clel, Lewis, une clé qui se glisse aisément dans la serrrure et qui tourne doucement, sans effort.
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Mais il restait tout de même le français. Au moins, cela ressemblait à quelque chose, bien qu'il se fût toujours dit qu'une langue où l'on prononce indifféremment les mots "donne, donnes et donnent" ne pouvait être prise au sérieux.
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Le démon du jeu est universel. Il est si profondément ancré dans la nature humaine que, depuis la nuit des temps, philosophes et moralistes sont partis du principe qu’il était maléfique. Les Romains appelaient cupiditas le désir des choses de ce monde, l’avidité nue et éhontée. C’est là que réside peut-être l’origine de tous nos problèmes. Mais comme il est, encore aujourd’hui, facile de comprendre l’envie féroce que ressentent ceux qui ne possèdent pas grand-chose envers ceux qui ont tout ! Et le jeu ? Eh bien, le jeu offre aux pauvres une lueur d’espoir d’obtenir quelque chose pour rien.
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Morse : quelle journée magnifique Lewis ! On est presque heureux de vivre
Lewis : moi, je suis toujours heureux de vivre
Morse : Ah bon ?
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Le besoin de jouer ne nécessite aucune fausse raison d’être, aucune attente nécessaire du jackpot, du gros lot, des week-ends aux Bermudes. Simplement le lourd opiacé enivrant du jeu lui-même avec la promesse de mille chagrins et joies dangereux. Gagnez un million à la roulette, ce soir, et où serez-vous demain soir, si ce n’est à la roulette, une fois de plus ?
Chaque société possède ses jeux, qui sont aussi révélateurs que les coutumes, car, dans un sens, ils en font partie. Le morpion, le rouge ou noir, quitte ou double et gling, gling, gling dans l’urne dès que les trois oranges s’alignent dans la machine à sous.
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