AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,41

sur 90 notes
5
38 avis
4
12 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Merci aux Editions Taurnada et à PartageLecture de m'avoir fait découvrir ce livre dans le cadre de leur partenariat.


Alan Lambin, enquêteur spécialiste du paranormal, est appelé au secours par une famille du Nord de la France, épuisée par les phénomènes étranges qui perturbent sa vie quotidienne. D'abord dubitatif, Alan découvre peu à peu l'histoire de ses hôtes, ce qui l'oriente très vite vers un ancien hôpital des houillères, construit sur des galeries minières aujourd'hui désaffectées. Pendant qu'il mène son enquête, un autre sujet ne cesse de le tarauder : restée en Bretagne, sa compagne Mina est tombée malade, atteinte d'un mal bizarre et inquiétant.


Moi aussi un peu dubitative au début, je me suis d'emblée retrouvée embarquée, sans plus de réticence, dans cette histoire angoissante construite avec une habileté retorse. Il est impossible de lâcher ce récit où le suspense ne cesse d'aller crescendo, réservant de multiples surprises pour de bon totalement inattendues, en particulier dans la dernière partie.


C'est donc avec brio que l'auteur se joue de nos peurs et de nos tremblements, s'amusant à nous leurrer pour mieux nous ficeler dans notre angoisse, relançant sans cesse le suspense quand le souffle commençait à nous revenir.


Tétanisée de peur j'ai été, bluffée je suis restée, mais j'ai aussi à plusieurs reprises ressentie une certaine émotion tandis que vivants et disparus peinaient à se séparer. La douleur des personnages rend parfois l'écriture assez poignante, en particulier lorsque ressurgissent les drames passés de cette cité minière : le lecteur se retrouve piégé dans l'obscurité des galeries souterraines, tandis qu'en surface, son angoisse se mêle à celle des femmes, semblables à ces épouses de pêcheurs guettant le retour d'un bateau manquant à l'appel.


On retrouve d'ailleurs dans ce livre deux thèmes chers à l'auteur : le Nord de la France, dont il est originaire et dont il nous fait partager sa fierté d'appartenance, mais aussi la Bretagne et ses légendes.


Ce roman fantastique est une très bonne surprise qui vous fera autant frémir qu'il vous serrera le coeur, qui vous piégera et vous baladera sans répit, tout en rendant hommage aux mineurs de fond et à leurs familles qui payèrent un si lourd tribut à leur profession. Coup de coeur.


Prolongement sur la catastrophe de Courrières de 1906 dans la rubrique le coin des curieux, à la fin de ma chronique sur ce livre sur mon blog :
https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/2019/07/dhainaut-jean-marc-les-galeries.html


Accèdez à mon interview de Jean-Marc Dhainaut ici :
https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/2019/07/interview-de-jean-marc-dhainaut.html


Lien : https://leslecturesdecanneti..
Commenter  J’apprécie          533
Je ne suis vraiment pas une habituée des romans dits « d'horreur ». Je suis bien trop froussarde pour me confronter aux maisons hantées, aux fantômes et autres esprits frappeurs qui, une fois le livre refermé, viennent me turlupiner dans mes pires cauchemars pendant des semaines.
Mais là, j'ai craqué pour ce roman de Jean-Marc Dhainaut en connaissance de cause : il allait y être question de paranormal et de phénomènes étranges…
Le fait que l'auteur soit du Nord et que l'intrigue dudit roman se déroule dans les galeries minières de cette région qui est celle où je suis née y sont pour beaucoup dans mon « effronterie livresque » : j'allais oser me plonger dans mes frayeurs par amour pour les Hauts de France !
Hé bien, je ne regrette pas ! J'ai été littéralement happée par cette histoire où, certes, apparaissent des revenants, où claquent les portes et où une petite fille parle avec un ami invisible. Mais au-delà de cela, c'est l'aspect profondément humain du personnage principal, Alan Lambin, « chasseur de fantômes », qui m'a passionnée. Loin de pratiquer ce que l'on connait par le biais de films ou de livres comme étant de l'exorcisme, Alan Lamblin est avant tout un scientifique, qui cherche l'origine du mal-être humain et les raisons qui pousseraient, éventuellement, des esprits à venir les tourmenter. Sa devise ? « Les fantômes, oui, pourquoi pas, mais pas si vite ». Il prend le temps d'écouter ces personnes dévastées, persuadées d'être les victimes d'esprits frappeurs revenus pour se venger, tout en analysant les potentielles perturbations telluriques et les ondes négatives. C'est un fin psychologue qui fonctionne à l'instinct, sans folklore ni gri-gri.
Alors au coeur du malheur de la famille Delbique, il lui faudra faire preuve de patience, d'empathie et de courage, notamment pour se rendre dans les anciennes galeries minières existant toujours sous le village, à la recherche de réponses…
Jean-Marc Dhainaut a su m'y emmener faire une ballade terrifiante, en apnée ! Mais quelle lecture !!!!
Commenter  J’apprécie          222
Il s'agit ici de la troisième enquête d'Alain Lombin. J'ai lu la deuxième, et cette fois-ci, il est bel et bien en couple avec Mina. Alain part dans le Nord, berceau de sa famille paternelle, d'où sa connaissance des terrils, du monde de la mine. Un retour au source, pas forcément dans les meilleures conditions puisque Mina, souffrante, n'a pas pu l'accompagner. Il comptait sur elle, sur son empathie avec autrui, plus que ses capacités de medium : Alain sait qu'il peut être parfois d'un abord abrupte, et la famille qui l'a contactée a avant tout besoin de soutien. Je dirai que leur souffrance, celle d'Etienne notamment, est telle qu'il doute (forcément), qu'il a besoin d'aller vite, tant la situation est intenable pour lui.
Alain doit gérer beaucoup d'événements, beaucoup trop même pour lui. Les années 80 ne furent pas les plus faciles à vivre, on oublie tout ce que l'on n'avait pas à l'époque. On oublie aussi, de manière intemporelle, l'incroyance autour de tout ce qui est surnaturel. Alain lui-même doute de certains faits, auxquels il assiste pourtant, comme il a douté des compétences de Mina : ce polar nous fait basculer dans le fantastique, non dans le merveilleux, tous ne croient pas en ces phénomènes, et même certains en tirent profit. Pour d'autres, il faut cacher ce qu'ils sont réellement, et mener la vie la plus normale possible - et est-ce réellement possible ?
Je me suis littéralement laissée embarquer dans ce roman douloureux. Alain se confronte de plein fouet à la souffrance d'autrui, et en se plongeant dans le passé complexe et douloureux de la mine, il découvre les liens entre l'histoire collective et l'histoire individuelle. Il se questionne, face à ce qu'il affronte, et avec lui, je suis passée par toute une palette d'émotion, voulant savoir jusqu'où il serait capable d'aller pour aider les autres. La conclusion de l'enquête est à cet égard courageuse, parce qu'à nouveau elle fait penser autrui avant lui - mais je n'en dirai pas plus, parce que la parole est très importante dans ce récit.
Oui, parler, ne pas parler, se livrer, se confier, révéler ou pas ses secrets. Parler ne fait pas forcément partie des habitudes, et combien de situations dramatiques auraient pu être évitées si les gens avaient trouvé quelqu'un à qui parler ? Au fond, n'est-ce pas cela que les esprits cherchent, délivrer un message pour enfin trouver la paix ?
Les galeries hurlantes est un roman particulièrement prenant et poignant.
Commenter  J’apprécie          110
Si vous avez déjà lu les aventures d'Alan Lambin, vous savez qu'il nous entraine toujours loin avec lui dans ses histoires de hantises et d'esprits égarés.

Cette fois encore Alan sent qu'il doit aider. Aider Étienne Delbique qui perd pied. Aider aussi sa famille, sa fille qui parle à un ami imaginaire et sa belle-mère qui semble égarée entre la réalité et les ombres du passé.

Nous voici en partance pour le nord, ce coin de France d'où est originaire Alan de par son père. Et comme le dit la chanson « au nord c'était les corons ! ».
Dans ce village minier où les coups de grisou ont causé leur quantité de disparus, un drame a particulièrement marqué les esprits. Un drame qui a touché cette famille aussi comme beaucoup d'autres du coin.

Dans une ambiance lourde et triste, Alan va enquêter sur ce qui hante la famille Delbique. Mais surtout faire ce qu'il fait le mieux: chercher le pourquoi. Car il ne veut pas éliminer un problème sans en avoir obtenu l'origine. Pour lui c'est viscéral, il faut aller au bout des choses pour les comprendre et surtout empêcher qu'elles ne se réitèrent.

Depuis qu'il côtoie Mina il s'est rendu compte que sa sensibilité à certains effets est plus prégnante. Et dans ce village du nord, il va s'en rendre particulièrement compte.

Jean-Marc Dhainaut plante ainsi le décor page après page. Et nous voici le coeur battant à suivre ses personnages dans des lieux sombres et glauques, face à des apparitions ou des hantises qui semblent si réelles et totalement flippantes.

Cette fois encore on se triture le cerveau à chercher des indices.
Et cette fois encore l'auteur nous prend au dépourvu.
Je ne dis pas que j'ai sursauté dans ma lecture mais je suis simplement heureuse de ne pas avoir été seule à la maison pour le lire. Les événements sont glaçants. Les chemins pris pour nous perdre sont magistralement orchestrés. J'y ai cru. À toutes ces possibilités qui se sont imposées à nous. J'ai frissonné d'angoisse. J'ai frémi d'anticipation. J'ai senti la tristesse m'étreindre aussi le coeur face à certains drames.
En clair, j'ai été encore une fois happée. Et ce à chaque fois depuis la maison horizon.
Merci à Taurnada d'éditer cet auteur de talent qui sait mettre dans sa plume l'intangible du surnaturel tout en y incluant le réalisme des drames de la vie de tous les jours.
Commenter  J’apprécie          100
Les joies de faire une lecture commune d'un livre situé dans ta région avec une lyonnaise

Jean Mac Dhainaut, il aime écrire des romans qui se situent soit en Bretagne, soit dans le Nord de la France et moi, je suis Nordiste. Ma copine Hélène : elle habite dans la région Lyonnaise. Or, dans ce livre, on parle d'un accident survenue dans les mines à cause d'un coup de grisou. Or, de mes grands-parents, j'ai toujours eu les récits de ces accidents-là. J'ai visité très jeune une mine. J'ose même dire qu'une grotte souterraine ne m'angoisse absolument pas contrairement aux hauteurs. J'aime les plages fraiches, les briques rouges et je vis dans une maison 1930. Germinal, je l'ai lu très jeune et quand il est sorti au cinéma, c'était pour nous la sortie en avant-première en famille.

Donc ma pauvre Hélène m'envoie un message parlant de l'accident de la mine de Liévin en 1974 et je sentais que dans son imaginaire, les coups de grisou, c'était Germinal. C'était pas il y a moins de 100 ans. C'est là que je me suis rendue compte, et c'est bien pour cela que je vous en parle, que l'expérience d'un environnement historique dans un livre peut être totalement différente selon la région dont on provient. En voyant l'incident dans le livre, j'ai juste checké la date mais oui je le connaissais puisque cela faisait partie des incidents qu'on évoque en réunion de famille avec les grands parents. Mais je savais déjà que cela s'était passé mais Hélène non puisque son grand père concrètement, il en parlait pas à tous les réveillons. Si je vous en parle, c'est pour vous donner parfois l'importance de sa provenance mais aussi pour vous souligner aussi que j'adore faire des lectures communes aussi avec Hélène pourquoi ? Parce que nous sommes vraiment complémentaires dans nos lectures et nos observations.

Reprendre différentes théories sur les lieux hantés.

Jean Marc Dhainaut reprend un de ses héros que nous avons vu dans deux de ses romans précédents : la maison bleu horizon qui se déroulait dans la Somme et les Prières de sang qui se déroulaient en Bretagne. Chacun de ces trois tomes traitent d'une même chose : les lieux hantés et aussi bien entendu d'une expression d'Alan que tous les fans connaissent : Nom d'une pipe ! La théorie développée par l'auteur est celle-ci : (Jean Marc, si tu passes par-là, n'hésite pas à me corriger en commentaires) Les lieux peuvent être hantés par des personnes nous sommes tous d'accord. Certains lieux attirent plus d'esprit car il s'est passé des choses horribles ou une catastrophe ayant provoqué beaucoup de morts d'un coup (genre l'explosion d'une mine). Dans ce roman, le héros explore aussi les courants d'âmes dans ce genre d'endroit. Et c'est pour cela qu'il se passe des trucs à Liévin, parce qu'on a l'association : hôpital + mine.

Ici, Alan va rendre visite à une famille qui subit des phénomènes paranormaux. En effet, il y a un homme à la dérive, une grand-mère qui répète un nombre en attendant son mari mort à la mine, une petite fille qui a un ami imaginaire et une maison qui fait des bruits. Comme le dit très justement Alan, le problème de la petite fille, ce n'est pas vraiment qu'elle ait un ami imaginaire, c'est qu'il lui réponde ! Additionnez cela à l'ambiance de la maison et vous avez un gros soupçon de maison hantée. Cela dit, notre héros ne s'emballe pas et il enquête de manière assez minutieuse afin que tout le monde soit bien sûr. L'auteur va donc nous donner une enquête qui, d'indices en indices, va nous donner la réponse à la question : mais qui hante cette maison et pourquoi?

Un si petit livre avec tellement de choses dedans.

Je vous vois venir : c'est un pavé qu'elle nous décrit. Et bien nan, c'est 200 pages mes amis. C'est super dense. D'ailleurs je serai à deux doigts d'entamer une pétition auprès de l'auteur pour qu'il fasse des livres plus longs car plus il écrit court et plus ma chronique est longue. Voyez ce que je veux dire ? Ne comptez pas vous ennuyer avec les Galeries Hurlantes. Non seulement vous allez avoir beaucoup d'informations à traiter mais en plus, l'auteur étant trop sympa, il nous montre son talent pour nous décrire des situations totalement flippantes. C'est ainsi que j'ai fini le livre par accident et en avance avec une conclusion un peu bizarre qui me fait dire que les aventures d'Alain allaient totalement changer (vous comprendrez en lisant).

Est-ce que j'ai adoré ce roman ? Bien entendu, c'est évidement. J'ai un couac sur l'origine de l'ami imaginaire (je reste super nébuleuse pour que vous puissiez avoir la surprise). Et c'est grâce à Hélène où j'ai mis le point dessus. On pourrait croire que l'auteur donne son avis sur un point sensible en ce moment, au regard de l'actualité. Et non je n'en ai pas encore parlé à Jean Mac Dhainaut parce que même hier soir, cela a encore muri dans ma tête. Je sens que je n'ai pas fini mon travail. Donc surtout, pour tous ceux qui ont lu la fin, j'accueillerai vos avis sur la question avec joie car je pense qu'on peut se faire des soirées débats de ouf.

Sur ces paroles très embrouillées (à dessein) je ne vous conseille qu'une seule chose : lisez les trois livres. Cela vous fera une petite soirée d'Halloween avant l'heure 🙂 Dans tous les cas, les galeries hurlantes ne vous laisseront pas indifférentes.
Lien : https://labibliodekoko.com/2..
Commenter  J’apprécie          102
Une nouvelle enquête et de nouveaux mystères pour notre irréductible Alan Lambin. Enquêteur de l'extrême et du paranormal, Alan évolue dans le monde caché des fantômes et des esprits. Comme un scientifique, non loin d'être un savant fou, Alan dépiaute les informations et les analyses. Alan est un homme qui a su gardé la tête sur les épaules, malgré toutes les péripéties qu'il a pu rencontrer. Une sorte de maître zen du paranormal qui avant de monter sur ses grands chevaux applique toute rationalité qu'il a en stock. Il voue sa vie à ces phénomènes méconnus et incompris. Une quête de longue haleine faite de rencontres amicales et d'autres moins chaleureuses. Une nouvelle affaire doit l'éloigner quelques jours de sa Bretagne natale et de sa bien-aimée. Direction le Nord, une petite maison de mineur où une machine à coudre fonctionne toute seule, où une clochette tinte sans discontinuer, où une petite fille joue avec un ami imaginaire, où une vielle folle sénile répète inlassablement les chiffres « 2.2.8.1 » et où un père célibataire désemparé et au bord de l'épuisement psychologique.


Quels esprits peuvent bien hantés cette maison ? Et si la solution se trouvait dans cet hôpital abandonné, dans les profondeurs qu'il cache, des galeries minières ?


Une nouvelle fois Jean-Marc Dhainaut met la barre très très haute. J'ai toujours peur dans les sagas avec le même personnage, de retrouver des similitudes. Je suis heureuse de constater avec ce troisième tome que l'auteur se renouvelle sans cesse. Trois aventures tout aussi différentes les unes des autres et un Alan Lambin qui ne reste pas figé dans un rôle fait sur mesure. Ce troisième opus met en scène un personnage aux abois et pour une fois gagner par l'inquiétude. Un personnage totalement déstabilisé par les différents événements mais pas que. La dimension « personnelle » rentre aussi en compte et cette évolution n'est pas sans conséquence Jean-Marc Dhainaut prouve une nouvelle fois qu'il sait instiller une ambiance glauque, insoutenable et étouffante. La pression monte graduellement jusqu'au point de rupture, et là, c'est le déferlement. Un déferlement qui submerge. La peur et l'angoisse sont saisissantes. C'est effroyable à souhait ! Je me suis sentie épiée, enfermée et traquée.
Nouveau décor : les terres minières du Nord. Avec ces hommes courageux qui subissent les mines et les conditions de travail d'un autre monde. L'auteur n'hésite pas à mettre en lumière les us et coutumes de ces temps révolus. Les femmes des mineurs ont aussi une place capitale. J'ai beaucoup apprécié que l'auteur prenne le temps de dépeindre cette société et souvenirs disparus. Des informations agrémentées d'une touche de fantastique, rien que pour les sublimer.
J'ai découvert également que l'auteur avait un certain sens de l'humour noir qui sur le moment ne m'a pas fait du tout rire (comprendront ceux qui ont lu la saga depuis le début), mais qui m'a bien fait sourire sur la fin (sacré farceur cet auteur ! Je me suis faite avoir !). L'intrigue en filigrane qui se déroule sur les trois tomes prend de l'ampleur. Il est difficile de savoir où JM Dhainaut nous porte. Une intrigue super intrigante et dont j'ose espérer qu'elle fera le thème d'un prochain épisode.


Si je vous ai convaincu de découvrir les extraordinaires aventures de Alan Lambin, je vous invite à ouvrir le premier tome. L'auteur n'a pas son pareil pour envoûter et charmer. Un monde d'esprits, de fantômes et bien plus encore … !
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
Commenter  J’apprécie          80
Quand des situations étranges se passent, quand on ne sait plus quoi faire, on appelle Alan Lambin !

Woaw, woah, woah ! J'ai pris un aller-retour sans passer par la case départ, dans la tête ! Ce livre est génial ! Merci infiniment Joël des éditions Taurnada et Jean-Marc pour votre confiance à tous les deux !

Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, nous plongeons une fois de plus avec notre copain Alan Lambin (oui, je suis fan, je le suis depuis le premier opus !) cette fois dans les Corons !
Un papa, Etienne Delbique, désemparé par les différents faits étranges qui se produisent chez lui, qui ne cessent de se produire et se reproduire. Avec sa fille, la jeune Karine et la mère de sa femme (elle-même décédée depuis deux ans), il ne sait plus quoi faire. Les gens ne veulent plus venir chez lui, les ami(e)s de sa fille ne veulent plus l'approcher, sa vie se délite et il pactise avec la bouteille.

Alan Lambin débarque dans une famille Delbique bien coton ! La maison des fantômes… La mamie perd la boussole ! Carrément ! Karine parle à un ami imaginaire qui n'aime pas Alan et le père là au milieu ben il est paumé de chez paumé ! Sa soeur a pris l'initiative de contacter Alan Lambin et peut-être d'autres… ça, Alan le découvrira à ses dépens !
Ce n'est pas d'un chasseur de hantises et de phénomènes paranormaux dont ils ont besoin au premier abord, mais d'un psy ! Ah oui, mais non, Alan a un peu oublié quelques paramètres…

En parallèle, Mina qui l'accompagne dans ses différentes virées ne pourra pas venir et restera cloitré en Bretagne ! Elle est tombée malade ! Alan se fait du souci et ça n'arrange absolument pas ses affaires ! – Mes Loulous, je me permets de vous annoncer (ou de vous rappeler) que Mina est médium… depuis que tous deux fonctionnent ensemble, elle lui a transmis un peu de son fluide et Alan ne sait plus comment gérer tout ça… Aha un mystère de plus dans la sacoche de notre copain ?! Attention, les voies du monde des hantises ne sont pas toutes explicables…

Dans cette ville minière, non loin de la maison de cette famille, dans les Corons, un hôpital a été construit sur une ancienne galerie. Petit à petit, Alan va de découvertes en questionnements ! En effet, il va découvrir que cet hôpital a été soufflé par un coup de grisou !
Et si tout était lié ? Et si, … Alan nous embarqué !

Je ne vous en dirais pas plus sur cette histoire, je ne voudrais pas vous gâcher sa découverte ! Cependant, je peux vous dire qu'une fois de plus, je suis épatée par l'imagination et la qualité de création de Jean-Marc ! C'est enivrant, envoûtant, haletant et ça nous scotche !
Il nous entraîne avec beaucoup de classe dans la chasse aux hantises ! Il nous fait découvrir l'histoire du Nord de la France, l'histoire des Corons. Il nous transporte également dans les légendes du Nord de la France et également de Bretagne.
Il distille le suspense et nous fait vibrer à chaque pensée. Il avance dans son histoire et nous courrons derrière lui. C'est magique ! Angoissant, frissonnant et plein de liens se créent dans l'histoire.

J'aime l'écriture de Jean-Marc Dhainaut et j'adore son personnage d'Alan Lambin et là, c'est le meilleur de ses livres ! Il nous ballade, nous transporte dans un endroit et nous ramène à la réalité ! Celle-ci même qu'il distord et remet en place. Il ouvre la boite des possibles et des « peut-être ».
Un sacré coup de plume, subtil et poignant. Il touche là où ça prend à la gorge ! Là où ça remue.

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous recommande « Les Galeries hurlantes » de Jean-Marc Dhainant ! Ce livre est époustouflant ! Alan Lambin, le personnage principal est juste magistral. Jean-Marc a évolué dans sa plume et nous rend un roman d'une très grande qualité ! Il nous harponne le coeur, nous fait frissonner et vibrer. Tout y est : suspense, sentiments, humour, histoire et phénomènes paranormaux. Foncez, ne tardez pas trop 😉
Lien : https://linstantdeslecteurs...
Commenter  J’apprécie          80
= Et si la réponse se trouvait dans les galeries ? =

‘‘ Une autre journée d'angoisse s'achevait pour Étienne. Ces deux dernières années avaient été pour ce jeune homme de trente-trois ans, frêle, les joues creuses et le crâne dégarni, pleins d'épreuves qui lui avaient fait perdre tout espoir de jour meilleur……Étienne Delbrique s'effondrait, de verre d'alcool en visite d'assistantes sociales et d'huissiers. Fragilisé, désemparé, il serait un client parfait pour la faucheuse s'il n'y avait pas la petite Karine, dix ans. Pourquoi Sarah, sa mère les avait-elle abandonnés tous les deux en leur laissant « la vieille » sur les bras ?''

Etienne, père de Karine sombre de plus en plus dans le gouffre du désespoir depuis que sa femme Sarah les à quitter.

Des bruits étranges, des événements surnaturels surviennent la nuit. Il plonge dans le néant, la peur et le délabrement total. Il a pourtant tout essayé pour s'en sortir, voir un médecin, un psychiatre, mais rien n'y fait. Serait-il devenu fou ? Et si tout ça n'était pas dans sa tête, mais bien réel ?

Son dernier espoir c'est Mr Alain Lambin, spécialiste du paranormal, qui lui a été recommandé et auquel par désespoir et sans grande conviction, il va faire appel.

C'est d'une écriture fluide que l'auteur va entraîner son lecteur dans une histoire au-delà de l'imaginable.
De l'amour et de la douceur de ce petit bout de famille à la découverte de secret bien enfouie qui vous feront trembler de peur.

Alain, personnage sérieux dans son métier va mener l'enquête et se trouver confronter à l'incroyable.

Lors de la lecture de ce roman, dont j'ai fait qu'une bouchée, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un film digne des plus grands dans le genre angoissant.
L'auteur sait attiser la curiosité du lecteur, qui ne lâchera pas son livre une fois commencé.

Un roman classé dans le genre du fantastique, qui vous fera dresser les cheveux sur votre tête.
Un roman que je ne peux que vous recommander et qui a frôlé mon coup de coeur.

Lien : https://livresdeblogue.blogs..
Commenter  J’apprécie          70
« Les fantômes ne hantent pas les vivants, mais les lieux, sauf dans les cas d'emprises. » p. 206

La rentrée arrive avec l'automne. Pour ma part c'est le moment idéal pour les récits fantastiques, le paranormal, tout ce qui glace le sang par de l'inexplicable. J'ai eu récemment connaissance des romans d'un auteur que je ne connaissais pas, Jean-Marc Dhainaut. Depuis quelques années il publie une série littéraire concernant des enquêtes menées par un « chasseur de fantômes ». Son personnage s'appelle Alan Lambin, c'est un enquêteur spécialisé dans l'étude des entités et de leur manifestations, il vient parfois en aide à des particuliers dans certains cas problématiques. Les retours étant très positifs et ayant été séduite par tous les romans des éditions Taurnada que j'ai lu, j'ai eu envie de sauter le pas. Comme je suis de nature impatiente, le tome le plus récent étant le seul disponible en librairie la semaine dernière, j'ai pris le train en marche et vais vous parler aujourd'hui de l'opus Les galeries hurlantes, 3ème volet des enquêtes d'Alan Lambin. le début viendra plus tard…

« Alan savait comme la nuit amplifie le moindre son qui nous échappe le jour et nous plonge dans des impressions sinistres en se jouant de nos sens et de notre imagination. » p. 53

L'histoire débute durant l'été 1987, Etienne Delbique réside dans le nord de la France. L'histoire des mineurs de fond y est omniprésente, chaque famille vit avec ce bagage, les puits fermant les uns après les autres, il en reste un paysage de chevalements et de terrils. Etienne vit dans une grande précarité et la malchance s'abat sur lui et sa famille depuis le départ de sa femme deux ans auparavant, qui l'a laissé seul, inconsolable à veiller tant bien que mal sur sa fillette de dix ans et sa belle mère ayant perdu la raison. Etienne sombre peu à peu dans l'alcool et c'est sa soeur qui prend l'initiative de contacter Alan Lambin. En effet le jeune homme s'enfonce dans une grave dépression causée par les accidents de la vie mais très accentuée par des manifestations étranges omniprésentes à son domicile. Les trois membres de la famille doivent vivre au quotidien avec ce qui leur semble être plusieurs présences, qui les perturbent de jour comme de nuit. Karine, la fillette, est même accaparée par un « ami » sans doute imaginaire, ce qui rend fou de terreur son père.

« Je jouais avec mon ami, mais toi tu ne peux pas le voir ni l'entendre et tu lui as fait peur. » p. 19

Les rapports entre Alan et Etienne commencent très mal. Alan accepte de quitter sa Bretagne pour venir en aide à la famille mais celui-ci est reçu comme un imposteur et la relation de confiance a beaucoup de difficulté à se mettre en place. de plus, Alan intervient à contre-coeur. Mina, sa compagne, ne peut l'accompagner dans cette enquête car elle est souffrante. C'est donc dans un climat tendu que les investigations débutent.
Très vite, le scepticisme du spécialiste va être évacué car il est le témoin direct de nombreuses manifestations, et pas toujours bienveillantes. Les investigations vont impliquer le domicile de la famille Delbique mais vont vite dévier vers la mine et l'hôpital désaffectés très proches. Un coup de grisou catastrophique a anéanti le puit et le centre de soin local treize ans auparavant. Depuis, les vestiges y sont condamnés et interdits. Alan ne pourra faire autrement que d'aller inspecter ces lieux de désolation…

« Plus il courait, moins il avançait.
" Aidez-moi!" hurlait-il dans les ténèbres. » p. 102

C'est une excellente découverte littéraire que je viens de faire, j'en redemande.
Tout d'abord le sujet abordé est intéressant et très original dans son traitement. Tout le récit est centré sur le personnage d'Alan Lambin que le lecteur suit pas à pas dans son quotidien et son expérience de spécialiste des entités. C'est un personnage pragmatique et plutôt cartésien, qui doute et remet en question ce dont il est témoin mais sans être dans l'excès non plus. J'ai apprécié de suivre ses techniques d'enquêtes qui se veulent scientifiques - rien à voir avec les vidéos de « Ghost Hunters » visibles sur le net, en tout cas dans leur exagération, ici on est dans de la finesse agrémenté par le charme propre aux années 80.
Alan est avant tout un chercheur, aussi ses explorations débutent sans a priori et sans peur, ce qui l'amènera à vivre des situations qui m'ont vraiment fait froid dans le dos. le suspense et le stress sont intenses lors de certains passages de lecture, ce qui est exacerbé par une large part de sensibilité de nombreux personnages. C'est un récit où les émotions sont palpables en permanence.
Le fait que l'action se déroule dans une famille simple, dans des lieux connus, sans grandiloquence donne toute sa sincérité à l'histoire. Et j'y ai adhéré pleinement, ce qui m'a permis de lire ce volume quasiment d'une traite. J'ai rejoint Alan dans ses nombreux questionnements et je me suis laissée entrainer dans une lecture vraiment prenante.

Je suis une fille du sud, je ne connaissais que très peu l'histoire du bassin minier du nord, j'ai un peu honte de le dire mais à part Germinal, j'étais sacrément inculte… J'en ai donc profité pour me documenter au maximum à ce propos, j'ai beaucoup appris, et ce n'est qu'un début. Ce que je peux dire c'est que j'ai trouvé des faits à mettre en lien avec ma lecture, ça m'a passionnée, Jean-Marc Dhainaut a extrêmement bien documenté son propos et de manière très fluide et subtile. Son écriture est directe, sans fioriture, à l'image de son histoire et de ses personnages principaux, ce qui rend son livre facile à lire. Tout s'enchaine et j'ai passé un très bon moment.

Jean-Marc Dhainaut est un auteur à découvrir et à suivre pour les amateurs du genre. Je vais rapidement me procurer les deux premiers tomes de la série La Maison bleu horizon et Les Prières de sang aux éditions Taurnada et lire les deux nouvelles associées Alan Lambin et le fantôme au crayon et Alan Lambin et l'esprit qui pleurait en libre consultation sur le site de l'auteur et de l'éditeur.

Lien : https://leschroniquesdeminui..
Commenter  J’apprécie          60
Avez-vous prévu de faire un peu de spéléo cet été, ne serait-ce que pour vous rafraichir ? Sinon vous pouvez aussi lire les pages des galeries hurlantes et frissonnez aux côtés de son héros chasseur de fantômes, Alan Lambin. C'est toujours un plaisir que de retrouver ce personnage récurent, un homme comme tout le monde ? Pas vraiment, depuis qu'il est avec Mina sa femme médium, il baigne dans ses ondes. Alors quand l'appel désespéré de la famille Delbique arrive, il va partir dans le Nord de la France au pays des corons pour tenter d'aider cette famille en grande difficulté. Dès son arrivée, il rencontre le père qui semble complètement dépassé et trouve du réconfort dans la bouteille, la fille Karine qui s'isole avec son ami imaginaire et la belle-mère qui semble avoir perdue la tête et ne prononce qu'une suite de chiffres sans fin. Alan va en apprendre un peu plus sur l'histoire de cette famille ainsi que sur ce village où un drame a eu lieu dans l'hôpital bâti sur d'anciennes galeries minières a fermer treize ans plutôt causant le décès de nombreuses personnes. Je me suis laissée emporter dans l'univers fantasmagorique que nous brosse l'auteur avec grand talent. On sort de la réalité pour entrer dans un nouveau monde fait de revenants, d'âmes perdues et de chagrin intense. J'ai aimé ressentir ce décalage entre fiction et réalité. Les éléments de tension viennent s'additionner pour nous mettre dans un état chargé d'angoisse et d'inquiétude. Comme à chaque fois, je ne peux m'empêcher d'y croire et c'est ce qui rend ma lecture si agréable. L'auteur nous livre des histoires de plus en plus élaborées qui donnent le frisson sans tomber dans l'horreur ou l'épouvante. On trouve là une intrigue de qualité qui prend sa source dans le patrimoine minier du nord de la France. On ressent les émotions des personnages qu'ils soient vivants ou revenants. Un suspense nous prend à la gorge qui ne verra sont apaisement qu'en toute dernière ligne, un livre à déguster lentement. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (163) Voir plus



Quiz Voir plus

Concours : Gagnez la Bande dessinée La cellule Prométhée, Tome 1 : l'escouade 126

Quelle héroïne célèbre évoluait dans un Paris du début du 20 ème siècle peuplé de "monstres et d'êtres étranges" ?

Adèle blanc-sec
Bécassine
Laureline
Mélusine

10 questions
90 lecteurs ont répondu
Thèmes : ésotérisme , bande dessinée , paranormalCréer un quiz sur ce livre

{* *}