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Citations sur Le ciel du faubourg (7)

L'homme portait un grand chapeau gondolé qui assombrissait ses regards. Une petite moustache soulignait des lèvres horriblement longues. Sur ses épaules, une veste imperméable avec un rabat flottant qui lui donnait l'air d'être sorti d'une image représentant quelque pirate.

[André DHÔTEL, "Le Ciel du faubourg", Grasset, 1956 -- réédition pour la coll. "Les Cahiers Rouges", 2011, chapitre III, page 64]
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Des gens marchent dans les rues. Il semble aujourd'hui que rien ne les guide qui n'appartienne aux nécessités de leurs emplois ou de leur alimentation. C'est bien mal considérer l'humanité, et en particulier celle des banlieues que de se fier à un tel principe. Il arrive au contraire que les uns et les autres s'aventurent dans telle ou telle rue, comme s'ils étaient guidés par un fil invisible qui n'a aucun rapport avec l'utilité ni même avec la vie.

[André DHÔTEL, "Le Ciel du faubourg", Grasset, 1956 - réédition pour la coll. "Les Cahiers Rouges", 2011, chapitre III, page 88]
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Il y avait tout au fond de la forêt un ancien hameau effondré, enfoui sous les lierres. Des ormes depuis cent ans avaient crevé les toits. Dans les caves on pouvait voir leurs racines à peu près aussi énormes et inextricables que les arbres eux-mêmes. La place du hameau avait été préservée. Il y poussait des églantiers autour d’une croix de pierre. Il restait aussi l’enseigne de l’auberge accrochée dans un orme qui l’avait arrachée et serrée dans une branche et montée cinq mètres plus haut.

[André DHÔTEL, "Le Ciel du faubourg", éditions Bernard Grasset (Paris), 1956 - réédition aux éd. Grasset, coll. "Les Cahiers Rouges", 2011]
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— La ferme de la Forêt, disait Fortan.
Fortan regardait devant lui. Le mur de l'entrepôt recevait maintenant en plein la lumière du soleil, et il fallait supporter cette réverbération supplémentaire.
— Ça suffit qu'on dise le nom d'une ferme pour qu'on voie des arbres, et un chemin avec de l'ombre, observait Timard.

[André DHÔTEL, "Le Ciel du faubourg", éditions Grasset (Paris), 1956 — réédition coll. "Les Cahiers Rouges", 2011, chapitre I, page 17]
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– Elle ne veut pas me parler.
– Les filles c'est bizarre, déclara Fortan.

[André DHÔTEL, "Le Ciel du faubourg", Grasset, 1956 – réédition pour la coll. "Les Cahiers Rouges", 2011, chapitre II, page 48]
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– Je n'ai pas l'habitude de parler à tort et à travers comme votre perroquet, ripostait Mefleur.
– Mon perroquet, il vous emmerde, triomphait la mère Legrain.

[André DHÔTEL, "Le Ciel du faubourg", Grasset, 1956 – réédition pour la coll. "Les Cahiers Rouges", 2011, chapitre III, page 72]
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Mme Ramonit leur avait parlé spontanément de Harset, comme d'un homme excellent. Pour cette dame il n'existait sur terre que des gens excellents.
— D'après ce qu'on raconte, il est capable de tuer ceux qui s'aventureraient dans son parc, leur dit-elle cependant. Mais il faut prendre les gens comme ils sont, et qui n'a pas de défauts ni de mouvements d'humeur ?

[André DHÔTEL, "Le Ciel du faubourg", éditions Grasset (Paris), 1956 — réédition coll. "Les Cahiers Rouges", 2011, chapitre VI, page 157]
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